Partie 21

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_Carole je te dis. Il m'a fait une crise devant ce Con qui pense que je ne vois pas Clair dans son jeu.

_Mais donc pourquoi tenir tête à ton mari ?.

_J'avoue que sa crise de jalousie m'a plu mais je voulais pas qu'il en abuse. Concernant ce con, aujourd'hui finit la procèdure. Je me dèbarasse de lui.

_Fais attention en tout cas.

Dieynaba avait retrouvée Carole dans un restaurant prés de la mer à 07 heures du matin. Carole l'avait proposé de garder papy et aussi qu'elle voulait lui avouer une chose importante.

_Il se passe quoi Carole ?...

_ Je suis malade et il ne me reste plus de temps à vivre.

_Mais tu parle de quoi là ? Qu'est-ce  que tu raconte ?

_Calmes toi et écoutes-moi ! Je suis sérieuse il me reste un mois à vivre, il y'a plus rien à faire, le medecin me l'a confirmé.

_C'est pas vrai c'est encore l'une de tes blagues pourries écoutes franchement Carole tu me saoules. Écoutes ! J'ai pas le temps je dois aller bosser.

_Je sais que ton cerveau ne voudra pas l'accepter mais d'ici quelques temps, vous ne me verrez plus dans votre vie alors profitons du temps qui me reste.. Vas travailler on en reparle demain puisque c'est ton repos.

Dieynaba détestait Carole. Elle le regardait d'un oeil.. mais c'est parce qu'elle ne pouvait pas réaliser la nouvelle horrible qu'elle venait de lui annoncer. Perturbée, elle prit son sac et quitta les lieux avec précipitation.

Au bureau, elle ne pouvait pas se concentrer dans son travail. Elle était absente et pas du tout de bonne humeur. Pourtant son client potentiel était là dans la salle d'attente, mai elle avait chargé à sa secrétaire de gerer la procédure. Ce qu'elle n'aurait jamais du faire puisque ce monsieur arrogant avait fait un scandale. Il voulait que dieynaba continue avec lui la transaction. Attirée par les brouhahas, elle sortit en vitesse dans son bureau et tente de régler la situation.

_Je vous prie de bien vouloir me suivre dans mon bureau, Dit-elle au client.

Avec fierté, il la suit jusqu'au bureau et prend place sans qu'on l'invite à s'assoir.

_Alors, je crois qu'il nous reste à finaliser le contrat. Pour l'assurance c'est déjà fait, donc signez-moi ce fiche..

Il executa sans quitter des yeux dieynaba. Celle-ci n'en avait rien à foutre. Elle avait un autre problème plus important.

_Tu semble complètement perturbée. C'est à cause du scandale que j'ai faite?

_Deja vous n'aviez aucun droit de créer un scandale ici. Tout le monde peut continuer la transaction. Et aussi, s'il vous plait, cessez de me tutoyer.

_Madame se rebelle ? C'est un conseil de ton mari ou c'est parce que j'ai déjà acheté les voitures ? pourquoi ce changement d'humeur ?

_Écoutez, je ne suis pas dans l'obligation de répondre à vos questions. Dès cet après-midi, le reste de la marchandise vous sera livré. Ça était un plaisir de collaborer avec vous. Je vous raccompagne à la porte.

_Okk..

Quelques minutes après, dieynaba revient dans son bureau pour cette fois-ci essayer de se concentrer mais c'était difficile. Elle avait une boule dans sa gorge. Sa petite soeur Carole ne peut pas mourir, elle ne peut pas.. Pensait-elle.

_Il faut que j'aille voir chérif, dit-elle en prenant son sac et ses clés.

_Vous sortez ? J'avais une affaire à vous confier, disait sa secrétaire.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant