Partie 24

863 143 23
                                    

_J'ai besoin de toi Carole à l'entreprise. Agent cissé est parti du coup euh..

_Qu'est-ce qui s'est passé ?

_Elle a juste été affectée ailleurs. Pourquoi tu voudrais qu'il se passe quelque chose ? Dis-je en buvant Mon verre.

_Mais c'est tout simplement parce qu'elle était avec toi en France. T'es con ou quoi ?

_Il ne s'est rien passé. Et puis il fault que j'y aille.

_Déja ? Et le desert ? Allons nous mettre sur le canapé. Il n'est même pas encore minuit.

_J'ai laissé ma femme et mon fils seul.

_OK mais encore 30 minutes, s'il te plait.

Comment lui refuser des choses si elle me regards avec ses yeux doux ? Je la suis au salon d'oú édouard regardait le match tranquil en nous ignorant. Sa présence ne me fait aucun effet. Par contre j'aurai besoin qu'il fiche le camp. Carole l'embrasse sur la tête avant de venir me faire un calin puis se mettre sur moi, sa tête sur mes genoux.

_Tu m'empêches de voir la télé avec tes cheveux pourries là.

_ Impossible ! Je m'en suis occupée ce matin.

Comme tout homme qui voit un match, j'avais oublié que j'étais pas chez moi. J'ignorais pendant vingt minutes Carole et me concentrer sur le match que j'avais déja regardé.

_Nooon ! Mais quel con ! Cria Edouard.

Son crie me rappelle qu'il se faisait tard. Carole dormait, impossible de la reveiller.

_Sa chambre est en haut en face celle de Juliana. Tu peux aller le mettre au lit.

Je ne lui réponds pas, je prends Carole sur mon dos et monte avec aisance. Sa chambre était hyper désordonnée, ce que je deteste. En plus, elle avail autant de poupée, ça va pas chez Carole je vous jure. Je la mets au lit, ramene la couverture et l'embrasse sur le front avant d'eteindre la lampe.    Au retour, Edouard avait le livre et restait debout à côté de la porte.

_Tiens ! Je crois que tu voudrais le lire, me dit-il.

_Je préfère perdre beaucoup d'argent pour un billet aller et retour en  l'achetant en France plutot que de te le prendre.

_ C'est juste un cadeau pour te remercier d'avoir été poli, et d'être venu.

_Justement, je ne suis pas venu te voir. Et pour ton information j'ai toujours été bien éduqué par une brave femme abandonnée, dis-je en ouvrant la porte et m'en aller.

Dans ma voiture, durant tout le trajet, j'ai senti des regrets. Je me sentais cruel de lui avoir parlé sur ce ton et c'était la premiere fois que ça m'arrivait.

(...)








Chérif avait dormi sur le canapé jusqu'à 12 heures. Il avait pas envie de monter sa chambre dés son retour de chez Edouard. Et ce matin, il n'a pas vu le temps passer. Sa femme était déja partie au bureau trés tôt. Chérif était énervé de son comportement et ne voulait pas attendre qu'elle rentre pour le lui dire. Il composa donc son numéro pour l'appeler.

_Allo ! Dit-elle

_La prochaine fois que tu pars au bureau sans me laisser voir mon fils tu le payeras chair. J'en ai marre de ton comportement.

_Ok, ajouta-elle en raccrochant.

Chérif était rouge de colére, et puisqu'il n'a pas l'habitude de se laisser faire, il décide d'aller la retrouver à son lieu de travail. L'impulsion de chérif est connue de tous surtout sa femme. Mais elle n'attendait pas de le voir dans son bureau. Elle a non seulement regrettée de lui avoir raccroché au nez, mais elle n'aimait pas le voir aussi en colère au risque de créer un scandale. Puisqu'il ne s'était pas présenté auprès de la secrétaire, celle-ci le suit jusqu'au bureau.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant