Il payera. Tome II

Partie 20

Je sortis rejoindre ma voiture dans un état complètement perturbé. J'étais perdu dans mes pensées et beaucoup de questions se bousculaient dans ma tête. Fallait que je me ressaisisse. Nous arrivons à la maison, la sauce du diner se faisait ressentir dans toute la maison. Ma femme n'était pas rentrée mais la gouvernante était là.

_Bonsoir ! Vous voulez que je change le petit ? Me proposa-t-elle.

_non merci je vais m'en charger. Sa mère elle n'est toujours pas rentrée ?

_Non, mais elle a appelé pour voir si vous êtes déjà là.

_Okk, merci.

Je monte dans ma chambre poser le petit sur mon lit le temps que j'enlève ma veste et mes chaussettes. Je reviens m'asseoir à côté avant de composer le numero de dieynaba.

_Hello mon amour, j'imagine que vous êtes déjà là ?

_Oui, je viens de rentrer. Tu es où ? Bientôt 19 heures.

_J'ai eu un client à la dernière minute. Un jeune riche arrogant qui avait du mal à vite faire son choix. Mais je suis en route.

_Dans combien de minutes ? Il a besoin de téter.

_Bébé je serais à la maison dans trentes minutes inchalla. Là il faut que je raccroche, j'aperçois un policier là.

_Okk à plus. Dis-je en me levant pour changer la couche de papy.

Je tente aussi d'appeler Carole mais elle décrochait pas. J'ai par contre eu fatima au téléphone. Elle m'a informé pour son voyage avec Mounir le mois prochain. Cette fois-ci je pense qu'elle en aura besoin. Moi aussi j'ai envie de voyager avec ma petite famille mais papy est encore petit. Faudrait qu'on patiente encore un peu.

~CHEZ ÉDOUARD~

Carole préparait avec son père le dîner. Elle n'a jamais été aussi heureuse de toute sa vie et elle n'arrêtait pas de donner de petits bisous à son père.

_Tu vas finir par me mouiller. D'où te viens toute cette émotion ?

_Papa tu peux même pas imaginer combien je suis heureuse. Si un jour je dois mourir, sache que tous mes rêves se sont réalisés.

_Faut pas parler de la mort, dit-il en vérifiant la marmite.

_Un jour ça viendra.. J'ai toujours rêvé de ces moments où je serais dans la cuisine avec mon papa.

_Demain je t'amène au manège. Je voudrais réaliser tous tes rêves princesse. Et moi j'avoue être en paix avec ma conscience. Viens là ! fais-moi un long calin.

Ils s'embrassérent un long moment sans même se rendre compte de la présence de Juliana. 

_Alors le dîner c'est pour demain où...

_Grand-mère ?

_Je suis contente de vous voir aussi proche.

_Si seulement Cherif pouvait être là, continua Carole.

_C'est pas impossible. Bon je vous attend à table.

Quelques minutes après, ils s'installérent pour manger dans une bonne ambiance. Pendant ce temps chez Cherif aussi c'était le même atmosphère. Il mangeait dans la bonne ambiance avec sa femme. Dieynaba avait remarqué un comportement inhabituel chez lui, mais elle voulait rien dire pour pas gâcher la joie de vivre.

_Tu as passé une bonne journée aujourd'hui.

_Lol..c'est quoi le problème ? Tu m'as posé cette question toute la soirée, dieynaba.