Il payera. Tome II

Partie 29

Elle n'arrivait pas à le joindre.

_Dieynaba j'ai besoin de comprendre ce qui t'arrives pourquoi tu pleures bon sang ! Et chérif qui ne décroche pas. Dit-elle en insistant sur l'appel.

_Il m'a trompé.. Lâcha-t-elle.

_Qui ça ?

_Chérif a fichu en l'air toutes les promesses qu'on s'était un jour fait. Je l'ai suivi dans cette maison, je l'ai vu lui tenir le menton, je l'ai vu Carole, je l'ai vu l'embrasser. Pleura-t-elle intensément.

Carole ne pouvait pas y croire. Elle savait que jamais Dieynaba ne mentirait jamais sur ces genres de choses, elle savait que aussi que chérif n'était pas du genre à se laisser distraire. Elle ne savait pas quoi penser.

_Tu es sûre que c'était lui ?

_Pourrais-je confondre l'homme qui m'a donné un fils ? Je l'ai suivi jusqu'à chez juliana. Carole, l'appela-t-elle, je l'ai vu l'embrasser différemment, avec intensité, avec évasion avec passion.. Sanglota-elle.

Carole réalisa enfin la gravité de la situation. Elle se jeta elle aussi part terre pour lui faire un câlin. Dieynaba se leva brusquement en prenant ses clés.

_Mais où est-ce que tu comptes aller ?

_Je dois partir de cette maison. Je ne voudrais pas passer là nuit ici je risque de le tier Carole, je risque de le tuer, je risque de le tuer..

_Calmes-toi ! Je suis d'accord, je vais te conduire à la maison. Laisse-moi te préparer une valise.

_Nooon, cria-t-elle furieuse. Je veux m'en aller maintenant.

_D'accord, d'accord ! Tiens-moi mon neveu et passe la clé.

Chérif avait conduit dans l'angoisse. Il savait ce qui l'attendait à la maison, il était conscient de sa bêtise et le pire c'est qu'il n'a pas d'excuse et le plus pire c'est qu'il regrettait le baiser qu'il venait d'échanger avec fatima, cette femme qu'elle a à peine rencontrée mais qui lui rappelle tant de souvenirs.

Il arrive à la maison et la trouva fermée à clé. Heuresement il garde toujours lle double ce qui lui a permi aujourd'hui de franchir sa maison. Sa consternation fut quand il n'y trouva pas sa famille. Il dévient inquiet. En appelant sa femme, il montait en allure les escaliers pour voir dans les chambres qui étaient impeccable.

_Bordel où es-tu ? Cria-t-il stressé.

D'un coup, l'idée que Carole les ait amèné lui traverse la tête, il sortit en vitesse rejoindre sa voiture direction chez Édouard. Pendant ce temps Carole venait d'installer la petite famille dans leur chambre. Elle prit le petit des mains de sa mère avant de convaincre dieynaba d'aller prendre un bain chaud. Celle-ci ne voulait même plus vivre elle souffrait silencieusement.

_ bon je pense qu'il faut que j'ailles vérifier ce qui se passe chez Juliana. Tu dois me promettre de rester ici et de ne rien tenter, façon j'ai appelé papa. Il est à la maison dans dix minutes. Dit-elle en s'en allant.

Elle arriva chez l'ancienne maison de sa grand-mère et frappa. Fatima qui attendait Kya, ouvrit la porte avec une expression douteuse.

_Bonsoir, je suis Carole la soeur de chérif.

_Ah c'est vous qu'elle a envoyé ? Entrez ! Dit-elle en lui ouvrant largement la porte.

Carole ne comprenait pas, mais continue quand même à avancer jusqu'au salon.

_Comment tu t'appelles ?

_C'est bizarre  que chérif ne vous ait pas dit mon nom. Je m'appelle fatima. Et vous dîtes être sa soeur ? Mais vous êtes une toubab..