Partie 37

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_Je crois que tu devrais rentrer chez toi. Nous devrions aussi eviter de nous voir pendant un moment, le temps que tu te ressaisisse et que tu réalises que je suis déjà marié et que j'aime ma femme.

Elle baissa les yeux de honte mais surtout de regret. Elle regrettait beaucoup de choses qu'elle ne peut pas dire à chérif. Résignée, elle quitta le bureau sous le regard affolée de chérif.

Ce dernier pour la première fois, avait des doutes sur fatima. Comment elle a pu lui avouer même pas une semaine qu'elle était follement amoureuse de son petit ami et qu'elle songait même à se marier, et aujourd'hui revenir se contredire ? Chérif d'un air pensif, attrapa un crayon de sa boite et jouant avec, l'esprit ailleurs.

Son téléphone sonna et le sortit de ses pensées. C'était sa femme.

_Allo...

_Waw, tu as une drôle de voix. Est-ce que tout va bien ?

_Oui bien-sûr. Tu es déjà rentrée ?

_J'attendais que tu viennes nous chercher. C'est pourquoi je t'appelle.

_J'arrive, oui. Fit-il en raccrochant.

Lorsqu'il est revenu prendre sa femme, il en profite pour voir Juliana qui se portait de mieux en mieux.  Fatima leur avait demandé de rester manger histoire qu'elle leur raconte son séjour.

_Vous n'imaginez pas combien j'ai été épanouie là-bas. Chérif, ton frère s'aimait là-bas. J'ai l'impression qu'il ne voulait pas rentrer.

_Oui et le plus dure c'est qu'il commençait à se faire des amis qu'il a du quitter. Ajouta Mounir.

_ Il pourra y retourner les voir non ?

_Quoi ?  noon.. J'ai pas envie de retourner en France en ce moment. J'ai l'impression que m'éloigner de chérif ne lui cause que de problèmes n'est-ce pas mon fils ?

_ hey Chérif tu es là ?

Il reprit ses esprits en lançant un regard noir à sa petite soeur.

_ vous parliez de quoi ? Dit-il en capturant le regard méprisant de sa jalouse de femme.

_Qu'est-ce qui te tracasse mon fils ? J'ai remarqué que depuis ton arrivé tu fais une de ces têtes.

_C'est pas faux. J'ai juste un problème à regler au bureau sinon rien de grave.

Après sa réponse, Carole en profite pour éloigner dieynaba jusqu'à la porte.

_ Arrêtes de te comporter ainsi avec lui. Tu croyais qu'il pensait à cette femme ? Écoute dieyna si tu n'arrêtes pas de lui faire croire qu'il est amoureux de cette vipère tu risques de le pousser dans ses bras.

_Qu'est-ce que tu veux que je fasse hien ? ma jalousie est incontrôlable. Je te jure Carole j'ai envie d'étrangler cette vipère comme tu dis. Mais je trouve que tu as raison il faut que je tempére.

En guise l'affirmation Carole la prit dans ses bras. Dieynaba se laissa enlacer pendant quelques secondes avant qu'elles ne rejoignent les autres.

Chérif prit son fils déjà endormi ainsi que le sac de sa femme. Cette dernière   fait la bise à son beau père et belle mère et suit son époux à la porte. Elle comptais désormais appliquer les conseils de Carole pour le bien de son couple.

En route, chérif lui tenait la main en conduisant. Le regard ailleurs, il écoutait une musique douce qu'il n'avait pas changé depuis qu'il l'avait mis. Dieynaba ressentait beaucoup d'émotions mais elle préférait les garder pour elle. De temps en temps, elle lui jetait des regards pour essayer de décortiquer ce qui n'allait pas chez lui, mais pour des raisons solides, elle prit la décision de se fait et de savourer cette tranquillité...

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant