Partie 34

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_ Non attends ! Insista-t-elle

_Qui y a t-il ? S'inquiéta chérif les sourcils foncés.

_Je suis désolée mais il faut que je parte. J'ai pas prévenu Carole, mon fils va pleurer, il n'a pas suffisamment été allaité et j'ai pas confiance en sa tante..

_ Mais...

_Il faut que je parte. Dit-elle avec pression avant d'essayer de se libérer de l'emprise de son mari. Elle réagusta correctement sa tenue avant de descendre du lit après sa libération.

Chérif la regarda se précipiter vers la sortie de la chambre. La voir prête à partir lui donna le ventre noué. Jamais n'avais aussi peur de perdre sa femme.

_Dieynaba, est ce vrai que cet imbécile de Aliou Ndiaye est venue te réconforter ?

_Tu parles de quel Aliou Ndiaye ?

_Ton client arrogant. Carole m'a dit..

_Que des mensonges. Elle a voulu t'attirer ici mais je ne suis pas aussi fragile pour accepter qu'un inconnu vienne me tendre la main.

Sa franchise se detectait dans son intonation. Il la croyait sur parole. Et dire qu'il mourait de jalousie depuis tout ce temps... Chérif descendit du lit en s'approcha d'elle. Il lui tenant le menton et l'embrassa tout prêt des lèvres en revenant plonger son regard noir sur ses yeux.

_ Notre combat a longtemps débuté certes, mais j'aimerai que tu arrêtes de te battre. Je reprends désormais les reines.

Elle avait besoin de l'entendre. Elle souria timidement, contente d'avoir retrouvée l'homme qu'elle avait épousé. Dans un soupire de soulagement, dieynaba captura ses lèvres avant de lui pincer son long nez.

_Tu m'autorise quand-même à rester sur le banc de touche. En tant qu'entraineur ou remplaçante ? Hum..

_D'accord ! Je t'aime.

_Moi, beaucoup trop pour faire attendre ton fils. Ironisa-t-elle.

_Oui oui je comprends laisse-moi prendre mon manteau je te ramène.

_Je préfère que tu nous cherches des billets, je rentre avec toi dès demain. T'en fait pas je vaiq y aller seule. Je t'attends pour déjeuner plus tard, dit-elle en quittant cette fois-ci la chambre. Elle ramassa ses chaussures au salon avant de claquer la porte...

Chérif en profitait pour prendre un bain. Il en ressort dix minutes après pour se mettre une tenue correcte. En ouvrant sa valise, une boite rouge attira son attention. Avec précipitation, il l'ouvra et y voit une clé USB et une autre clé qui devait ouvrir une porte. D'un pas sûr et rapide, il descendit les escaliers en s'emparant de la télé pour essayer la clé. Télécommande en main, il revient s'assoir, impatient de connaitre les informations sur la clé.

<< Bonjour, Je m'appelles Pierre Édouard Niang. En regardant cette vidéo veut dire que tu as grandi, mon fils. Je ne sais pas quel sexe tu as, mais j'aimerai que ça soit masculin donc je vais te considérer comme un garçon. Je fais cette vidéo au cas je meurs et que tu voudrais des explications sur le fait que je ne t'avais pas reconnu. Ne m'en veut pas. C'était une erreur de jeunesse que j'ai pas eu le courage d'assumer. Je le regrette. Tu es la chose qui me soit arrivé de meilleur même si j'ai essayé de m'en dissuader. Parfois les contraintes de la jeunesse peuvent enfreindre les normes mais dès lors qu'on reconnait nos erreurs, le pardon est nécessaire. Tu comprends tout cela ne fois que tu aura l'âge adulte. Tu vas commettre des erreurs, tu chercheras à te justifier et tu voudras qu'on te pardonne et oublier tout simplement. Mon fils, saches que pour rien au monde je n'aurai pas meilleure richesse plus forte que toi. Tu comprendras quand tu auras des enfants. Je t'aime déjà et je suis fier d'être ton père, ne l'oublies jamais >>

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant