~06h:30mn~
J'enlaçais ma femme encore sous couverture. Elle dormait paisiblement sous l'effet de la belle soirée en amoureux passé ensemble la nuit dernière. Je la regardais encore et encore trait par trait, inlassablement. Je réfléchissais aussi, sur beaucoup de choses. L'appel de la femme de Édouard, la naissance de mon fils, les ressentis de Carole si elle découvre la vérité.. Tout debordait dans ma tête pendant que j'éssayais de me ressaisir à travers la beauté de ma femme. Elle bougea un peu. Ses cheveux me bloquaient une seconde la vue. Je m'en débarassais à l'aide de ma main avant de la réveiller avec des baisers sur le visage._Salut.
_Salut bébé. Bien dormi ?
_A ton avis. Mais j'ai quand même sommeil.
_Tu voudrais qu'on reste encore longtemps au lit ?
_Tu n'as pas à faire aujourd'hui ? Je dois aller au bureau.
_Et si on s'évadait ?
_Quoi ?, rire.. Pourquoi faire ? Me disait-elle en s'accoudant sur le lit.
_Faire une folie. J'ai envie de passer toute la journée dans tes bras. T'embrasser, t'embêter.. tu vois.
_Mdr, ça me fera plaisir mon prince. Et où ira-t-on ?
_Au parc, on passera la-bas la journée. Pas de téléphone, aucun moyen de communication qui gâcherai la journée en amoureux.
_D'accord, je vais préparer le nécessaire. Mais avant il faut qu'on pense à pendre le petit déjeuner. J'ai très faim.
_J'ai pensé à tout. La table est déjà dressée, Viens !
Je lui tirais la main pour l'aider à se lever. En chemise de nuit, Elle me suivait lentement. Arrivée devant la porte je la plaque au mur pour lui voler quelques baisers avant de continuer avec elle jusqu'au salon.
_C'est ton travail ça ?
_Oui, j'étais debout depuis longtemps. Entre temps, j'ai dressé la table et je suis retourné à tes côtés attendant que tu te réveilles dans mes bras.
_Pourquoi je te trouve bizarre ? Ironisa-t-elle en allant prendre place.
_Bizarre ? Pourquoi ? Disais-je en imitant son geste aussi.
_Tu es encore plus attentionné, coquin, doux, amoureux quoi.
_Dieynaba tu m'as toujours connu ainsi.
_T'es sûr que c'est pas ton bébé que tu gâtes ?.
_Tous les deux. Et puisque je me suis faites la promesse de prendre soin de vous, je ne compte pas rater ça. Je te sers quoi ?
_Tu ne vas quand même pas contrôler ce que je mange rassures-moi !
_Mais bien-sûr que non. Je veux juste faire plaisir à ma femme. Dis-moi combien de cuillère de café je vais verser dans ta tasse.
_Une et demie.
_Hahahahaha.
_Qu'est-ce qui te fais marrer ? Parce qu' une et demie est une vanne drôle ?
_Non ma chérie, enfaite, rire.. Tu trouves pas drôle qu'on soit en train de prendre le petit déjeuner à pareille heure ?
_Mais quoi il fait 06h du matin. L'heure normale quoi.. Hahaha.
_La grossesse ne réussit pas les hommes galants.
_C'est vrai que ça t'engage dans la même folie. Finalement vous risquez d'être les plus astucieux.
Je la regardais gesticuler dans cet espace moins clair. Ses cheveux dessinaient des figures menaçantes sur le mur. Elle était mince, fragile, douce, et belle.
_J'avoue. Allez bon appétit !
_Merci mon coeur.
Après le petit déjeuner, Nous avons embarqué pour aller pique-niquer. Ça nous fera une journée exceptionnelle...
Carole Aissatou Sanchez
J'entrais dans le hall du centre commercial à 13 heures. Je devais changer de garde robe et je voulais que dieynaba m'accompagne mais elle est injoignable, son mari d'ailleurs. J'ai prévu d'aller leur rendre visite une fois fini.
Je passais devant la réceptionniste, j'avançais vers la glacerie pour m'acheter des douceurs avant de continuer dans la boutique à tenue classe. Je suis sortie qu'après quatorze heures. Voyez-vous, je suis la reine du shopping, cela depuis mes treize ans.
_Excusez-moi !, fit une femme sénégalais qui était derrière moi. J'aimerai passer me changer si cela ne te dérange pas.
_Allez-y !..
Juste au même moment, kya franchit la porte aussi. Elle était accompagnée d'une petite fille.
_Carooole, me fit-elle la bise, que fais-tu ici ?
_Je suis venue faire des achats. Comment tu vas? Et cette princesse ? Bonjour toi !.
_C'est la fille de mon frère. Je suis venue avec sa mère.
_Elle est où.. Ah, c'est celle qui vient d'entrer là ? Oh c'est l'épouse de sidaty ?
_Oui. Alors ? Nous irons prendre une glace après ça te dirait de te joindre à nous ?
_Enfait je serais ravie mais je pourrai pas. Une prochaine fois bien-sûr.
_D'accord, je te laisse finir, dit-elle en me faisant la bise. A bientôt !
Je me dépêchais ensuite de payer avant de reprendre mon chemin pour la maison de Chérif. Ils étaient absents. J'ai sonné pendant des minutes, aucune réaction. Leurs téléphones étaient éteints, impossible de les joindre.
Chez moi, j'ai essayé de les rappeler mais c'était la même situation. Je commençais à paniquer et j'en ai parlé à tata fatima qui allaitait son bébé.
_J'ai cessé de m'inquiéter pour chérif. Ils sont sûrement partis faire des activités.
_Mais de là à étendre leur téléphone ?
_Viens, assis toi ! et sers-toi à boire ! Ils sont vivants je te l'assure. Tiens, prends Papy le temps que je lui prépare un bain.
_Je vais rentrer en Belgique, dis-je d'un coup en tenant le bébé.
_Quoi ? Dit-elle en reboussant chemin.
_ J'ai pas encore suffisamment réfléchi mais j'aimerai rentrer auprès de maman.
_Je peux comprendre qu'elle manque, mais Carole tu as pensé à chérif ?
_Je suis pas encore radicale à ma décision, j'y réfléchie encore.
_Le shopping que tu étais allée faire c'était pour préparer ton départ n'est-ce pas ?
_Fatima ?..
_Réponds-moi !
_Et bien oui.
_Donc tu es prête.. Je vais préparer le bain, dit-elle en s'en allant frustrée.
Elle était en colère, ce que je comprenais bien mais elle semble ne pas comprendre ce que je venais de lui dire. Je compte d'abord parler de tout cela à chérif. Au moins pour espérer qu'il me retienne ici avec de bonnes raisons. J'avais prévu de rester longtemps mais j'en ai plus vraiment envie. J'ai besoin d'être proche de ma mère, c'est une sensation que je ressens depuis deux jours maintenant.
Hello les amours, ça fait un bail, le boulot me retient mais je suis de retour. Je vous adore.
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Il payera. Tome II
RomanceVous avez aimé l'histoire de Prince Chérif Niang? Et bien elle est loin d'être terminée. Le beaugoss n'avait pas assez fait payé à son père pour les souffrances qu'il avait causé à sa mère. Le voilà encore devoir se battre pour l' amour de sa v...