Partie 36

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Confortablement assis sur les bancs public de l'hopital, chérif et sa mère discutait profondément. Ils avaient laissé les autres dans la salle pour pouvoir parler sans être déranger.

_Elle est pourtant persuadée que tu es amoureux de cette fille.

_Elle n'a juste plus confiance en moi et pourtant je lui ai montré toutes les preuves qui me lavent de ses accusations.

_Chérif ! Je suis ta mère. Je te connais tellement bien pour savoir que cette fille ne te laisse pas indifférent. Ce qui m'inquiète d'ailleurs, car tu n'as jamais voulu approcher des inconnus. Pourquoi elle ?

_Maman toi aussi... Si tu me connais assez bien comme tu dis, tu allais savoir que je suis trop social. J'aiderai quelqu'un d'autre qu'elle qui se trouverait dans sa situation.

_Je suis d'accord en tant que être humain, de venir en aide les personnes qui en ont besoin. Mais tu es allé trop loin avec cette fille.

_Elle en avait juste besoin maman, pourquoi vous ne comprenez pas ? S'énervait-il

_ Présentes moi la fille !

_Pourquoi ? Haussa-t-il les épaules.

_ Poses pas de question. Ramènes la à la maison. Il faut absolument que je la connaisse.

Chérif soupira profondément en regardant de l'autre côté de l'hôpital. Il essaya de capturer quelques regards des passants histoire de se changer un peu l'esprit.

Cette histoire commençait à le fatiguer. Il en avait marre que tout le monde lui parle de cette fille qu'elle a failli renverser.

_ D'accord ! Abdiqua t-il en reprenant son regard sur sa mère.

Cette dernière était très ravissante. Elle dégageait une joie de vivre immence. Ses cheveux aussi longues qu'elle cachait dans un foulard, rendaient son maquillage parfait. Mais elle n'a pas eu le temps de raconter son séjour. Dieynaba l'avait interceptée à l'hôpital et s'était plaint. Ce qui a fait comprendre à fatima aidara bâ que cette fille ne laissait pas son fils indifférent.  Elle a besoin de la connaitre pour déceler la peur de dieynaba.

Chérif n'a pas pu montrer son enthousiasme à revoir sa mère, tellement celle-ci l'avait achevé avec cette histoire. Il en voulait à sa femme d'avoir voulu mêler sa mère de leur problème. Il aurait jurer que dieynaba avait oublié ce soucie mais il se rend compte que non.

Pourquoi tu es revenue ? Murmura chérif en pensant à fatima, sa petite protégée...






Juliana allait sortir aujourd'hui. Fatima qui était persuadée que Édouard ne pourra pas prendre soin de sa mère, a proposé à ce que Juliana aille chez elle. Sur l'autorisation de Mounir, ils l'ont tous conduit chez fatima. Cette dernière averti chérif en lui tapautant l'épaule.

_Surtout essayes de rassurer ta femme. Elle n'a pas l'air de bien aller. Sois gentil pour une fois chérif, ne gâche pas votre bonheur.

_ c'est incroyable ! Dit-il en tapant les bras sur ses cuisses, il était légèrement énervé.

Il s'éloignant de sa mère pour aller récupérer son fils sur Mounir avant de s'en aller rejoindre dieynaba déjà installée dans leur voiture.

Édouard avait rejoint sa maison avec Carole. Il était épuisé et très inquiet. Sa fille l'avait remarqué mais voulait attendre jusqu'au lendemain pour en débattre. Pour l'instant, tous les deux avaient besoin d'un bon bain et d'un profond sommeil.

...

Trois jours après, chérif décida d'amener fatima chez sa mère. Édouard y était et c'était la première fois qu'il fait la connaissance de cette fille. Tout le monde était d'accord que dieynaba était plus belle qu'elle. Mais chérif a raison, elle a quelque chose qui attire.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant