Partie 28

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Un mois déjà!

Chérif s'était chargé de tout. Grâce à Youssou, kya et la soeur de fatima, il avait réussi à inscrite fatima dans une grande école de formation en communication et marketing. Elle devra commencé l'année prochaine. Chérif était rassuré désormais. Il savait que malgré la réticence de cette femme, elle lui faisait confiance. Cela avait débuté quand ils sont partis à thies pour qu'il rencontre sa soeur. Il avait laissé à sa femme comme alibi, qu'il avait une enquête à faire. Ce jour là en rentrant, Dieynaba faisait semblant de dormir. Elle pouvait les yeux fermés sentir le remord de son époux qui se montrait toujours amoureux et correct avec elle. Le lendemain elle décida de vérifier ses doutes, en piegant le commissaire sidaty. Ce dernier lui avoua n'avoir vu cherif pour la dernière fois, quand il était venu lui rendre visite chez lui, il y'avait quinze jours dernière. Depuis, elle regardait son mari d'un autre oeil, elle voulait percer le mystère mais en comment procédant ?

_Carole doit passer, elle a appelé. Mais je ne pourrais pas l'attendre faudra qu'elle passe la nuit ici, sinon je suis obligé de la retrouver chez son père, ce que j'évite.

_Tu vas où ?

_Juste terminer quelques formalités, je ferai vite bébé.

_Et je peux savoir de quelles formalités ? S'enquit-elle avec une voix pleine de doutes.

Son mari la regarda profondément et ses lèvres s'élargissent d'un sourire. Il prit sa veste, son écharpe, donna un bisou à son fils, fit de même avec sa femme avant de tenter de répondre.

_La possessivité te va à ravir, mais je t'assure qu'elle ne me surprend pas. Je ne serais pas long promis. La rassura-t-il en sortant cette fois-ci de la maison.

Dieynaba attrapa aussitôt ses clés de voiture en s'assurant que chérif était bien parti. Elle attacha son fils au siège derrière avant de démarrer : projet suivre son époux. Elle s'était fait discrète en suivant la voiture de son époux, mais forte était sa surprise lorsqu'elle le voit prendre la ruelle qui mène chez Juliana.

_Qu'est-ce qu'il va faire ici ? Cette maison n'était pas vendue ? Je sais pas moi.. Murmura-t-elle en ralentissent.

Chérif, lui, venait de garer. Il se précipita de sortir de la voiture, dans sa main, un sachet de pizza. Il ouvra la porte avec assurance et trouva fatima au salon. Foulard attaché sur la tête, elle semblait encore pâle et timidement souffrante. Après les échanges de salutations, chérif lui toucha le front toujours brûlant en déposant le sachet sur la table. D'un geste pas calculé, il alla dans la cuisine y ressortir avec une assiette et un torchon.

_La fièvre n'est pas encore disparue. J'ai remarqué que tu n'aimais pas les médicaments mais faudra que tu les prennes. Tiens, manges ça.

_Merci, dit-elle tendrement avant de mordre la pizza bien fromagée. J'ai envie de vomir à chaque fois que j'en prends. Et pire, on dirait qu'ils me rendent encore plus malade.

_Ce sont des imaginations. Tu n'es juste pas capable de te guérir seule. Tu as besoin de quoi pour guérir ? Un époux ?

Elle émet un rire timide avant de replonger son regard sur chérif. Celui-ci se servait de la nourriture avant de s'adosser confortablement sur le fauteuil, juste à rien de mètre de fatima.

_J'avoue n'y avoir jamais songée.

_Quoi donc ?

_À me trouver un petit ami. Je suis trop jeune pour ça encore. Bref,  j'ai reçu hier un message de l'école dans laquelle tu m'as inscrite.

_Et ?

_Je commence d'ici un an. Et apparament tu as tout payé ?

_Ça, tu le savais ! Affirma-t-il en lui força à manger ce qui était sur ces mains.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant