Partie 13

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J'Éssuyais les assiettes dans la cuisine avec ma mère qui se chargeait de les nettoyer avant. Les autres, Mounir, grand-mère, Carole et ma femme, dorlotaient le nouveau prince de la famille, au salon. Et bien oui, mon petit frère est né, cela depuis une semaine. Il est tellement mignon, et me ressemble comme deux gouttes d'eaux. Ceci dit, que je dois encore plus être au service de ma mére, au moins pour éviter qu'elle se sente abandonner à nouveau.

_Bien vrai que Mounir s'occupe bien de toi.

_Tu n'imagine même pas à quel point. Il ne me laisse jamais seul avec mon bébé. Je suis une femme heureuse, chérif et tu devrais faire de même avec ta femme. Je suis contente qu'elle soit enceinte.

_Moi aussi, en plus fatima, ton histoire avec Édouard m'a beaucoup fait comprendre l'importance de la famille. Je compte bien m'occuper de la petite mienne.

_Hum j'en doute pas. Tu feras un excellent papa. Aufait je devrais te dire quelque chose à propos de ton père. Chéri, ça fait longtemps que j'essaye de vous rapprocher. Tu ne pense pas qu'il est temps que tu lui pardonne?

_Non maman. Moi cela fait très longtemps que j'ai envie de lui faire payer tout le mal qu'il nous a fait. La police m'en a empêché quand j'avais eu l'occasion. Donc si maintenant j'ai la chance de ne plus le voir, j'exiterai pas à sauter.

_Chérif !!

_Maman ne gâche pas ma journée s'il te plait. Que ça soit clair, j. A. M. A. I. S je ne me lierai de près ou de loin à Édouard, jamais, jamais...

_Bon d'accord ! Terminons et allons rejoindre les autres, Je repecte ta décision.

Un peu plus tard nous avions rejoins les autres. Mounir restait dernière grand-mère qui prenait dans ses bras son deuxième petit fils qui porte le nom du papa de Mounir.

_ J'aimerai tellement être là pour le voir grandir comme chérif..

_Mais qu'est-ce que tu racontes Juliana ? Bien-sûr que tu vas l'accompagner dans sa croissance. En plus ton arrière petit fils est en chemin.

_J'admire l'idée que tu veuilles me rassurer mais je suis vielle et mon état de santé actuelle ne me rassure pas.

_Maman tu sais bien que c'est pas une raison de mourir. Sois pas pessimiste d'accord ?

_Il faut bien que je le sois un jour donc habituez-vous déjà présent cette possibilité.

_Pas maintenant ! Nous avons pas besoin de penser négativement, en tout cas, pas moi. Bref, quelqu'un aurait vu ma femme? Il faut qu'on parte.

_Déjà? Vous ne restez pas encore quelques heures?

_Non manh. je commence à somnoler en plus j'ai un boulot à finir demain en urgence donc...

_Je comprends que tu veuilles rester responsable dans ton poste de travail mais n'oublie pas que tu vas bientôt être papa et..

_Rassure toi Mounir je ferais de mon mieux pour pas manquer à mes devoirs paternels. Je ne ressemblerait jamais à ce fils de p*****..., euh ! Je vais voir dieynaba, Terminai-je sous le regard menaçant de ma mère...

Je réfléchissais profondément à ma vie future. Quand mon fils naîtra, Serais-je à la hauteur des attentes de dieynaba? Saurai-je être un excellent papa qui n'abandonne jamais sa progéniture? Toutes sortes de questions me taraudaient. En quelques sortes ça me fait peur d'être le fils de Édouard, j'ai peur d'hériter ses mêmes erreurs..

_Prince, m'appela-t-elle en me faisant sortir de mes pensées. Tout à l'heure je parlais avec Carole de mon nouveau travail. Je sais qu'elle est à fond dans les enquêtes que mène ton entreprise mais j'aimerai qu'elle me remplace une fois que j'aurais pris un congé de maternité.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant