Partie 31

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_Waw ! Entrée fracassante. Qu'est-ce que j'aime des blagues tout de même.

_Ce ne sont pas des blagues, je suis bien enceinte. Dit-elle en se levant pour enlever ses chaussures qu'elle lança très loin.

_Vous vous foutez de nos gueules, ton mari, la gynéco et toi ? Bordel Dieyna ton petit truc n'a même pas encore un an

_Je t'interdis de l'appeler  "petit truc". Et puis quoi ? Les gens enfantent non ?

_Oui mais espacé, espacé Dieyna ouvre les yeux voyons.

_Sur quoi ? S'énerva-t-elle.

_Ton physique, ton mental, ton fils, en plus tes problèmes de couple. Tu veux vraiment garder cet enfant ?

_Mais qu'est-ce qui t'arrives ce matin ? J'ai pas encore divorcée et je me fiche de mon physique et tout ce tralala là. Je garde cet enfant, mon enfant.

Carole se déplace pour s'assoir en face d'elle. Certes la nouvelle la réjouit mais pour elle, c'est très toptop d'enfanter à nouveau, leur petit à besoin d'affection avant d'avoir un petit frère. Cette situation n'arrangera pas son neveu.

_Je sais de quoi tu as peur mais je suis une sénégalaise je peux supporter d'enfanter encore. Tu as aussi souligné un point essentiel, mon mariage.

_Et bien ne te mets pas de pression. Un enfant est toujours une bénédiction, peut être qu'il est venu en mission : réconcilier ses parents. Tu vas le dire à son père ?

Dieynaba la regarde profondément après avoir prit son fils dans ses bras. Elle lui caressait la tête l'obligeant à se réveiller. Dès que le regard de son bebe se croisa au tien, elle sourit rt se retourne vers Carole.

_Oui mais pas pour le moment. Et s'il te plait, je ne veux pas quêtes parents soient au courant. C'est un secret, Carole.

_Est-ce que moi aussi je peux etre au courant pour le Secret ? Les interrompa Diana qui fit son entrée avec précipitation. Ses cheveux devenaient très longues et bien entretenue. Elle a grandit d'une grande pompe.

_Combien de fois je vais t'apprendre à frapper avant d'entrer, lui cria carole

_Le secret, reprit dieynaba, c'est que nous allons faire une petite fête surprise pour "petit truc".

_Fantastique, je vais vous aider dans les préparatifs. Dis-moi dieynaba est-ce-que je peux le prendre dans mes bras petit truc ?

_Bien-sûr, approches ! Lui permettait-elle avant de se retourner pour insulter Carole d'avoir appelé son fils ''petit truc'', c'était drôle.


Le lendemain alors qu'elle avait fini d'allaiter son fils, dieynaba reçu un appel. Elle reconnu le numéro mais ne décrocha pas. Inspirant l'air pur du jardin, elle se tient encore plus étroite dans son fauteuil, en continuant à caresser son fils. Après quelques minutes de sonnerie, le téléphone se mit en silence. Dieynaba repensait à sa dernière conversation avec son mari, elle fermant les yeux pour éviter de pleurer. Il ne lui manquait pas, au contraire elle avait bien fait de s'éloigner de lu. Mais jusqu'à quand ? Essayant de répondre à ses questions, dieynaba caressait son ventre en repensant aussi à sa discussion avec Carole. Elle était campée sur la décision de mettre cet enfant au monde, jamais elle n'osera avorter et cela dans n'importe qu'elle circonstance qu'elle pourrait se trouver.

Son téléphone sonna, cette fois-ci c'était fatima au téléphone. Le numéro était enregistré sur "belle-mère".

_Ma fille ! Comment ça va ?

_Alhamdoulilah maman. Et vous là-bas ?

_Ton petit mari s'amuse bien ici. Mounir et moi allons bien. Et vous là-bas ? Comment va mon petit fils ?

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant