Partie 35

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Dédié à fatima Aquillah Kouma et à tous









_Allô ?

_ Oh j-... J'ai besoin de parler à monsieur Niang s'il vous plait.

Dieynaba devient rouge de colère lorsqu'elle décrocha le téléphone de son mari. Chérif prenait un bain. Après leur retour de l'hôpital, ils étaient tellement épuisés qu'ils ont chacun prit un bain frais. Sous la douche, le corps remplie de mousses, il prenait une douche en toute tranquillité pendant que sa femme s'énervait au téléphone.

_ Que veux-tu à mon époux ?

Affolée, fatima étouffante, retient son souffle au bout du fil pendant quelques secondes avant de reprendre en toute sérénité.

_Excusez-moi madame Niang mais dîtes à chérif de me rappeler en urgence, Merci ! Raccrocha t-elle.

C'était le comble pour dieynaba. Elle tenait sa tête de son autre main en faisant des vas et viens au salon, téléphone toujours à l'oreille. Pourtant elle a bien entendu le bip qui indique que la conversation téléphonique a été interrompu. Qu'allait-elle faire ? S'inquiéter ? Creer un scandale, informer son mari de cet appel ? Finalement elle a décidé d'effacer l'appel et le numéro avant de poser le téléphone sur la table du salon. Elle s'éloigna jusqu'à la cuisine pour préparer le dîner qu'elle n'avait plus envie de rendre dégustant.

Dans les alentours de 19 heures, elle entend les pas lourds de son mari. Chérif s'approchait d'elle et le prit par derrière. Comme à son habitude, il commença à lui chatouiller le coup et les lopes de baisers humides. Elle frissonna légèrement sans participer à l'invitation tentante.

_ Ça ne t'excites plus que je te mange les lobes ?

Chérif avait senti la neutralité de sa femme sur ce qu'il lui faisait. Inquiet ou surpris, il chercha à comprendre son humeur.

_Non j'ai deviné, reprit-il en retournant lui faire face. Ce sont les nerfs n'est-ce pas ?

_ Ta maîtresse a appelé. Elle demande à ce que tu l'appelles en urgence. Dit-elle sur un ton irritant.

Chérif respira profondément avant de s'éloigner jusqu'à la table du salon. Il prit le téléphone sans quitter des yeux sa femme.

_ J'ai effacé l'appel ainsi que son numéro.

ferme, il composa le numéro de fatima qu'il parcoeurisé déjà. Ce geste semble irriter dieynaba. Elle lui lança un regard incendieux tout en cessant tout geste qu'elle faisait. Chérif ne la lâcha pas du regard, il se gratta le nez en attendant qu'elle décroche.

_ Fatima ? Bonsoir, tu as tenté à me joindre ? 

_Oui je suis désolé de te déranger mais c'est pour une bonne raison. L'école m'a appelé hier il parait qu'il y a eu erreur sur l'enregistrement. Ils n'ont pas effacé mon nom dans le groupe qui commencera cette année.

_ C'est pas professionnel. T-ont-ils expliqué ce qu'il faudra faire ?

_ Justement non. C'est pourquoi je t'appelle.

_ D'accord, je passerai vérifier dès demain.

_ Chérif ? Je suis à Dakar.

_ Ahbon? D'accord, tu vas m'expliquer en détail tout ça. Retrouve moi demain à la station je passe te prendre, on ira régler le problème.

Dieynana bouillait de l'interieur. Elle écoutait attentivement la discussion en tapotant les pieds sur le sol. Tout porte à croire qu'elle était énervée. Chérif le savait. Il lui jeta de temps à temps du regard tout en se concentrant sur la personne au bout du fil.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant