Partie 23

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Chérif l'esquiva à temps. Il devient furieux et la bouscule atrocement. Agent cissé était surprise de la réaction de cherif et surtout de son audace à elle. Ses yeux largement ouverts, elle se demandait comment elle a osé faire cela ? Qu'est-ce qui lui a pris ?

_ Tu dépasse les bornes cette fois-ci. Je ne tolère pas ses genres de choses. Que ça soit clair ! Sors, maintenant !

_ Je suis désolée chérif je ne sais même pas ce qui m'a pris, désolée.

_ Tu te rends compte de ce que tu as failli me faire faire ? Tu vois n'est-ce pas le respect que j'ai envers ma femme ? Je ne veux pas que tu te fasse des illusions. Je sais que je te plais mais jamais ça ne sera possible entre nous, et puis tu n'es pas mon genre de femme donc plus jamais ne fais pas tenter le diable. J'ai été clair ?

S'il cherchait à l'humilier ou à se faire dégouté, il avait réussi. Non seulement oulymata avait honte, mais les mots de chérif l'avait destabilisés au plus haut point. Les larmes menaçaient de couler, elle s'excusa en prenant ses affaires pour partir.

_Mais où est-ce que tu vas ?

_Je rejoins ma chambre.

_Tu reste là on termine le travail. Je ne vais pas gaspiller autant d'argent pour supporter des caprices. Tu as hontes ?

_Oui.

_Tu l'as récoltée. Bref, euh... Attaquons le centre commercial. Ce Michel aura certainement des choses à nous dire aussi.

(...) Toute la journée du mardi, les deux agents de la police ont travaillé dans leur enquête. Ils ont réussi a identifier celui qu'ils étaient venus voir mais il y'a eu un dillemne dans l'affaire. Ceci dit, qu'il faudra rentrer à dakar et vérifier une dernière chose avant de boucler définitivement.

_J'ai réussi à pirater le téléphone du propriétaire du restaurant. Il est sous écoute depuis hier. Ce matin il a passé un appel à Nice. Une certaine Stéphanie.

_Rien ne me surprend de toi. Tu as une manière spéciale à espionner les gens. En effet, il ne m'inspirait pas non plus confiance. Et s'il a une chose à avoir avec cette arnaque, il sera bientôt démasqué. Répondis agent cissé en entrant à l'hôtel.

Ils se séparèrent pour sue chacun puisse aller prendre sa valise et embarquer. Leur vol sera pour 16 heures. Chérif, dans sa chambre, avait prévenu sa femme de leur départ. Celle-ci lui proposa de venir le chercher dès son atterrissag.

C'est à une heure du matin, qu'ils aperçoivent Chérifa en blouson, tenant son fils dans les bras, venir les accueillir. ''Tu n'es pas mon genre de femme'' cette phrase sonnait dans la tête de la pauvre agent cissé. Perdue dans ses pensées, elle n'a pas pu saluer correctement dieynaba. Cette dernière la remarque assez vite, mais se focalise sur son mari déjà heureux de retrouver sa petite famille.

_Hey, tu vas où ? Monte avec nous je te dépos, Proposa dieynaba à agent cissé allait se chercher un taxi.

_Je vais me débrouiller, merci d'avoir proposé.

_Tu la raisonne ta petite coéquipière ! C'est pas sûr de rentrer aussi tard pour une femme.

_Justement elle n'est pas seulement une femme. C'est un agent armée. Elle se défend mieux que des griffes.

Dieynaba ne comprenait pas, elle supçonnait quelque chose mais préfère se renseigner qu'une fois à la maison. Finissant de relooker son ari, elle déplace so regard, et aperçois A. Cissé prendre enfin un taxi. Soulagée, elle attacha sa ceinture et démarra.

À la maison, même tard, chérif a mit son fils au lit avant d'aller prendre un bain, manger et revenir se mettre devant son ordinateur. Chérifa, elle, dans sa robe satin meuve, descendait voir pourquoi son mari n'est toujours pas monté dormir.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant