Partie 27

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En ouvrant les yeux, dieynaba se rendit compte qu'ils étaient pas montés dans leur chambre. La première chose qu'elle a pensé était son bébé. Brusquement, elle se leva et remarqua que chérif ne dormait pas. Il prenait du café sur la table à manger.

_Bonjour chérie, sois tranquille, je viens de monter le voir. Il dort encore.

Soulagée, elle se remet sur le tapis en se couvrant le corps à moitié nu. Se rappelant de sa soirée d'hier, elle fit un moue délicieux en retournant le regard sur son mari.

_Tu as l'air fatigué, chérif.

_Ça se voit autant ? C'est vrai qu'il faut que je reprenne le sport.

_Je connais une salle d'entrainement si tu veux je nous y inscrit.

_ Je préfère équiper la salle d'en haut. Il est hors de question que d'autres hommes te voient en tenue de sport, dit-il en venant lui tendre une tasse de café chaud

_Merci !

_ Je viens de raccrocher avec maman. Elle est très en forme.

_Elle avait besoin de ce voyage, tout comme tant d'autres ici.

_ Tu as besoin de voyager aussi ? S'enquit-il en se levant d'un bon, le visage crispé d'inquiétude dû à autre chose.

_ Si l'idée te fréquente aussi. Je pense que ça serait chouette d'aller en voyage avec notre fils.

_J'y avais pensé mais papy est encore petit, nous pourrons attendre encore un peu.

_Je parle pas d'un grand voyage. Juste aller à Saly y passer un week-end.. Allez dis oui ! Essaya-t-rlle de le convaincre en se levant, toujours couvert d'un drap.

_Je vais y réfléchir...

C'était dimanche! Après le déjeuner, chérif aida sa femme à débarrasser. Il s'était ensuite installé commodément sur la table de la cuisine en observant dieynaba faire la vaisselle. Il était reveux, beaucoup de choses se bousculaient dans sa mémoire tel des flashs qui l'empêchaient de voir plus clair dans sa réflexion. D'un coup, la voix de sa femme qui chantonnait le fit sortir de des pensées les plus profondes. Il voulait lui dire la vérité, celle qui révèle qu'il a heurté une femme et l'a ensuite hébergé dans sa maison d'enfance. Mais n'esperant pas qu'elle la prenne bien, il hésitait à lui avouer ce petit secret qui commence à le peser.

Pourtant ils s'étaient promis amour, vérité, soutien mutuel et compréhension. Sauf que dieynaba n'a pas souvent le sens de l'écoute, sa jalousie maladive peut parfois la pousser à faire de chérif un Édouard ( qui lorsqu'il se rebelle, personne ne pourra lui faire entendre raison)

_Tu te souviens de quand tu disais avoir de la chance d'avoir croisé mon chemin ? Le sortit-t-elle de ses pensées.

_Oui, Quelques fois je me dis que j'ai mis du temps à accepter mon amour envers toi.

_Je me le dis aussi, mais je sens que quelque chose te retiens.. Ces derniers jours.

_ côté sexe ou comportement ?

Chérif n'avait pas froid aux yeux. Il est du genre à ne pas passer par quatre chemins quand il s'agit de dire ce qu'il pense. Sa femme le savait. Elle le devora du regard comme pour lui faire comprendre sa dure façon de répliquer.

_Je suis direct et tu m'as aimé ainsi. Se justifia-t-il en haussant les épaules.

_Tu es légèrement énervé, et ce n'est pas seulement à l'instant.

_Dieynaba je t'ai fait l'amour hier soir comme jamais je t'en avait fait.

_Justement, cela m'intrigue.

Il payera.  Tome IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant