Il payera. Tome II

Partie 17

Dieynaba venait d'accoucher d'un garçon. Ils étaient tous émus surtout chérif qui n'arrêtait pas d'embrasser sa femme. Ses yeux brillaient de bonheur et son coeur battait tellement fort qu'il a à maintes reprises éviter de pleurer.

_Tu vois ce que ça fait d'être père ?

_ Oui maman, je.. Je me sens nouveau. Et grand-mère? J'aimerai qu'elle soit à mes côtés.

_Elle est en route. Je vais retourner préparer de la soupe à ma belle fille cherie. Je reviens plus tard. Dit-elle en embrassant son fils puis le laissa à nouveau seul avec sa petite famille.

Deux jours après, dieynaba était sortie de l'hôpital. Toute la famille y était aussi. Le bébé était gâté de cadeaux, de bisous, de prières, et d'affections. Son père ne le quittait pas une seconde. Contrairement à sa femme qui prenait le soin de dormir quand elle pouvait. Déjà que Carole l'aidait avec le bébé, elle n'avait pas de complication. Alors qu'ils planifiaient le baptême, Un agent de la police débarque avec un coéquipier pour une cause que chérif comprenait bien.

_Vous devez venir avec nous au commissariat monsieur Niang.

_Mais comment ça il doit venir avec vous?  Il n'a rien fait de ce que dit cette petite folle.

_Madame vous devez vous calmer. Ce processus, votre époux le connait bien, ne compliquez pas les choses.

_Ils ont raison princesse. Je rentre bientôt d'accord?  Faut pas que tu t'inquiètes tu viens d'accoucher je te rappelle. Essaya de la rassurer, cherif.

Ils partirent laissant une cherifa complètement stressée. Cela avait été ressenti par son fils qui pleurait sans raison.

_Écoute dieynaba, tu dois faire confiance à ton mari. Regarde comment tu éffraie le petit? Tiens, je vais appeler Fatima pour la prévenir.

~Au commissariat~

_Faudrait-il vous avouer des choses que je n'ai pas faits?  J'ai avoué qu'elle m'a appelé pour me demander de l'argent. J'ai pas voulu la croire au début pensant qu'il pouvais être un complot orquestré par son mari.

_ Que lui avez vous répondu après?

_Qu'elle aille se faire voir son mari et elle. Édouard est mon géniteur mais pas mon père. Je ne m'inquiète jamais pour lui, j'ai ce droit non?

_Absolument ! S'exclama Édouard qui venait d'entrer dans le bureau du commissaire sidaty.

_Qu'est-ce que tu fais là?

_Déjà je suis venu te libérer parce que je suis témoin que tu n'y étais pour rien. Quand elle t'appellait, j'étais présent.

_Vous êtes sûr?  Qu'est-ce  qui nous prouve que vous ne voulez pas le protéger? Intervient sidaty

_Parce qu'après avoir été sûr que ma femme m'avait séquestré, chérif a implanté je ne sais pas quel moyen, un puce sur ma femme. Cela vous a aidé à tracer notre localisation.

_Comment tu sais tout cela?... Oh oui, Maman! Murmula-t-il de colère.

Une heure après vérification des faits, sidaty est revenu libérer chérif.

_Cela n'a rien de personnel et tu le sais.

_Humm. Te justifies pas je connais la procédure. Je peux aller retrouver mon fils ?

_Bien-sûr! Dit-il en le tapant sur l'épaule.

_Chérif ? Chérif attends s'il te plait. J'ai besoin de te parler. Le souplait Édouard qui semblait encore pâle.