Chapitre 56 :

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KATLIJN

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KATLIJN

Je souffle en entendant mon réveil résonner dans ma chambre. Dieu merci Idriss n'est pas là, il m'aurait fait toute une histoire pour ce bruit. Je frotte mes yeux et mets un temps avant de prendre mon courage à deux mains pour me lever et aller prendre une douche. L'eau chaude sur mon corps me réveille totalement.

Quand je vois Hakim rentrer dans mon appartement, je souris et sers un deuxième café. Je lui tends la première tasse et attends la mienne.

- T'as une sale tête, il ricane.

- Je sais, je suis crevé, et je n'arrive pas à dormir la nuit alors ça ne m'aide pas à me remettre correctement.

- Qu'est-ce que t'as ?

- Rien.

- Kat' !, il marmonne, je sais qu'il déteste que je me renferme sur moi-même.

Je souffle et récupère ma tasse remplie de café et en profite pour boire une gorgée.

- Je me suis pris la tête avec ton frère et j'ai pas arrêté de ressasser.

Il fronce les sourcils.

- Et tu t'inquiètes aussi pour Nek' je me trompe ?

- Non, je souris parce qu'il me connait vraiment bien, je fais pas confiance à Joséphine.

- Je te comprends. Je l'aime aps, et maintenant qu'Agathe est là, elles vont foutre la merde.

- Ouais, je le sens aussi. Et bizarrement, je sens que ça va être pour moi.

- Pourquoi tu dis aç ?

Je le regarde bizarrement, ça me semble tellement évident que leur cible, ça sera moi.

- T'as pas remarqué qu'elles ont une "ennemie" commune ?

- Tu crois qu'elle te déteste ?

- Joséphine ne me déteste pas, elle m'aime juste pas. Mais Agathe me déteste, depuis que Ken m'a fait rencontrer ses parents, on avait douze ans.

- Tu crois qu'elles vont faire quoi ?, il me demande.

- Je sais pas, on va voir dans les semaines qui vont venir. Mais je le sens Hak', ça va péter. Je sais pas dans quel sens, mais ça sent pas bon.

On se fixe un moment avant qu'il pose sa tasse dans l'évier.

- Il se passe quoi avec mon reuf ?

- On s'est pris la gueule pour une connerie. On a croisé une de mes exs, et monsieur a décidé de me prendre la tête, parce que j'ai parlé avec elle. Comme si j'allais partir avec elle, alors que je suis enfin avec lui.

- Laisse-le, il souffle dépité, il est con.

- Et pis, c'est même pas une vraie ex, j'ai juste couché plusieurs fois avec elle.

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant