Ils se connaissent depuis presque toujours.
Katlijn est une jeune maquilleuse, elle est talentueuse mais le malheur de sa vie c'est d'avoir perdu celui l'homme qu'elle aimait.
Idriss est un jeune homme plein de vie, mais pour une raison que personne...
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KATLIJN
Je souris en regardant le visage encore endormi de mon copain, ça doit faire vingt minutes que je suis réveillé et que je le regarde. C'est calme, c'est tout ce dont j'ai besoin en ce moment.
Mon cerveau va à mille à l'heure depuis qu'Idriss m'a proposé d'emménager avec lui. Je sais déjà que je le veux, je veux vivre avec lui. Mais d'un autre côté il y a Ambreen, c'est ma meilleure amie et je peux pas juste partir comme ça.
- T'es flippante, souffle Idriss.
Je me reconcentre sur lui.
- Je suis pas flippante.
- Si.
- Jamais content celui-là.
Il ricane en me serrant un peu plus fort contre son torse, embrasse ma joue alors que je ferme les yeux. Je souris quand je sens ses doigts me procurer plein de petit frisson dû à ses caresses.
- On reste là ?
- Toute la journée ?, je demande à mon tour.
- Ouais.
Il finit par se mettre au-dessus de moi, sa tête dans mon cou.
- Ok, j'accepte, mais ce soir on va chez moi.
- Pour de vrai ?, il souffle en me procurant un frisson dans mon corps.
- Oui. Je vais parler avec Ambreen.
Il relève la tête de mon cou, les yeux brillant.
- Vraiment ?
- Ouais, je pense pas qu'elle va être contre, il plonge ses yeux dans les miens, alors ce soir, je parle avec elle.
Il sourit et embrasse ma joue, mon front, mon nez et il dépose délicatement ses lèvres sur les miennes.
[...]
Je rejoins le salon où Idriss m'attend, comme souvent à vrai dire, il est assis dans le canapé, sur son téléphone. Étant dos à moi, il ne me voit pas arriver. Je pose mes mains sur ses épaules et mes lèvres sur sa joue ce qui le fait sursauter.
- T'es une putain de peste, il grogne alors que je ricane, il attrape mes jambes et me faut tomber sur lui, je continue de rire tout en posant mes mains sur ses joues, c'est aps drôle. On va chez oit avant que je te fasse un gosse, j'embrasse sa joue avant de me relever et d'enfiler ma veste, tu sais que t'es canon.
- Je sais oui.
- Très modeste, il roule des yeux.
- Je vais pas mentir sur quelque chose que je sais.
Il embrasse ma joue avant qu'on ferme l'appartement, et qu'on rejoigne la voiture.
Dans la voiture, je commence à jouer avec ses doigts.
