Chapitre 23 :

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KATLIJN

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KATLIJN

J'ai mal à la tête, c'est la seule chose dont je suis sûr. Le reste, c'est du brouillard. J'ai pas besoin d'ouvrir les yeux pour savoir qu'il fasse jour, je sens le soleil réchauffer mon visage. J'ouvre les yeux pour me rassurer que je sois bien rentrée, je sens mes poumons se vider et l'angoisse me quitter.

Je me lève du lit et part me mettre devant le miroir. J'ai une gueule horrible, je ne sais plus ce qu'il s'est passé hier soir, mais je ne veux plus jamais me retrouver comme ça un lendemain de sortie.

Je sors de la chambre après avoir juste enfilé un haut de l'un des garçons, et je rejoins le salon dans lequel il y a seulement Deen et Ken.

- T'as une sale gueule, pouffe mon meilleur ami.

Je fais un doigt à mon meilleur ami avant de m'asseoir dehors, je sors une cigarette de mon paquet, l'allume.

Deen vient s'asseoir près de moi.

- Il s'est passé quoi hier ?, je demande la gorge sèche, La dernière chose dont je me souviens, c'est ton prénom.

- Je sais aps. Tu m'as appelé, t'étais pas dans ton état normal. Je me suis ramené aux toilettes et t'étais complètement stone.

- J'étais bourré ?, je demande pour essayer de me rassurer.

Il reste silencieux, je fronce les sourcils devant ce silence.

- Je sais que tu dors quand tu as trop bu, mais je pense pas que ce soit ça.

- Tu veux dire que j'ai été drogué ?

- Je pense ouais. Pour te protéger t'as été aux chiottes et tu m'as appelé.

Je passe une main sur mon visage pour réussir à comprendre ce qu'il s'est passé.

- Tu veux dire que je ne suis pas passé loin de me faire violer ?, je demande quand même pour être sûr.

- Je pense ouais.

- Putain, je soupire, T'en as parlé à quelqu'un ?

- Non. Ta sœur a posé des questions.

- Tu fermes ta gueule alors, je le préviens.

- Kat'...

- Non, je le coupe, ils vont être encore plus sur mon dos, et je vais pas le supporter.

Je vois dans ses yeux que l'idée de ne rien dire ne l'enchante pas, mais il finit quand même par souffler.

- Ok. Mais si ça vient à t'arriver de nouveau, tu m'appelles. Comme hier.

- Promis.

Je lui souris et il me prend contre son torse après avoir jeté ma cigarette.

- Je sais pas ce que j'aurais fait si, malgré moi, je sens une larme rouler sur ma joue.

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant