Chapitre 72 :

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KATLIJNJe suis en train de ranger un peu la chambre, entre Idriss qui range très peu ses affaires et moi qui n'arrête pas d'acheter de nouvelles fringues, ça devient compliqué à marcher dans cette chambre

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KATLIJNJe suis en train de ranger un peu la chambre, entre Idriss qui range très peu ses affaires et moi qui n'arrête pas d'acheter de nouvelles fringues, ça devient compliqué à marcher dans cette chambre.

En plus de ça, ça me permet d'éviter de penser à Kania. Même si elle est partie depuis bientôt un mois, par moment, je crois encore qu'elle va venir s'écraser dans mon lit et me regarder ranger nos affaires tout en me racontant ses histoires.

Je souffle avant de m'asseoir sur le lit.

Je pensais pas que son absence se ferait si peu remarquée auprès des autres, pas qu'ils ne l'ont pas remarqué ou que Hakim n'ait rien dit. Mais je crois que tout le monde, c'est dit que pour Hakim, on devait faire semblant.

Personne n'a eu de nouvelle, même pas mon père. Il est tellement énervé contre elle, que quand Hakim m'a ramené les dernières affaires qu'elle avait laissées, j'ai demandé à mon père quoi en faire. Sa réponse a été : " Qu'elle vienne les chercher ses merdes, mais je l'ai veut pas chez moi".

J'ai alors gardé le carton deux semaines, en lui envoyant un message pour savoir quoi en faire, si je lui envoyais à sa nouvelle adresse, mais j'ai jamais eu de réponse. J'ai décidé de donner ce qui pouvait encore servir et jeter ce qui n'était plus utilisable.

- Bébé ?

Je regarde le couloir où vient d'arriver mon Kabyle.

- Ouais.

- Deen et Romane, nous ordonnes d'aller chez eux ce soir.

- Ok.

Je lui souris, ou du moins j'essaye de lui sourire. Et il doit le remarquer puisque qu'il vient se mettre à côté de moi, je pose ma tête sur son épaule, et il prend ma main dans la sienne.

- T'as toujours pas de nouvelle ?

- Non. J'ai l'impression de revivre mon enfance, sauf que c'est pas ma mère qui a disparu mais ma soeur. Elle a fait la même chose qu'elle.

- Elle reviendra.

- Je sais pas si j'en ai envie.

- Attend Noël déjà pour dire ça.

- Ouais.

C'est vrai que peut-être qu'elle reviendra pour Noël, pour mon père et Josie. Je sais pas si cette année mes grands-parents viendront, ma grand-mère est très malade, et ne peut pas faire de long voyage, et mon grand-père nous a prévenu qu'il pensait le faire avec ses amis.

- Il est quelle heure ?

- Midi, pourquoi ?

- J'ai rendez-vous à quinze heures.

- Va prendre une douche, je vais faire à manger.

Il embrasse mon front et ma joue avant de se lever.

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant