Chapitre 28 :

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KATLIJN

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KATLIJN

Je rejoins Kania dans mon salon avec deux tasses de café, je lui en tends une et m'assois à ses côtés.

- T'as parlé avec Hakim et Idriss ?

- Pourquoi tu me poses la question ? Je suis sûre que Hakim te l'a déjà dit.

Elle boit une gorgée de son café pour pas que je la voie sourire, mais c'est raté.

- Même hier ?

- Tu nous as vus nous parler ?

- C'est vrai.

Ken a fait son concert à Bercy hier soir, et il a aussi sorti son nouvel album, Cyborg, je suis super fier de lui.

On était donc tous ensemble, les garçons sont aussi montés sur scène à un certain moment.

C'était une soirée incroyable, si on oubliait le froid entre le plus vieux des frères Akrour et moi, et la continuelle ignorance qu'on se porte avec le plus jeune.

- Ce n'est pas Idriss le problème, il respecte mon couple comme j'ai respecté le sien. Mais le problème, c'est bien Hakim.

- Il t'aime.

- Qui ? Hakim ?

- Arrête de faire l'idiote, elle lève les yeux au ciel.

- D'ailleurs, à propos Hakim et moi, on est ..., elle s'arrête brusquement.

- Plus qu'amis ?

Elle est toute gênée, et commence même à jouer avec ses doigts.

- Ouais.

- Ça aussi, on le sait tous, du moins, je le sais. Il y a des regards qui ne trompe pas.

Elle sourit, gênée, mais elle replonge son regard dans le mien.

- Alors pourquoi tu vois pas ceux entre Idriss et toi ?

Je souffle et je lève la tête au ciel. Elle ne me laissera pas tranquille.

- Je les vois, j'avoue, il est pas là le problème. Le problème, c'est que j'ai été amoureuse de lui, et qu'il m'a trahi quand il l'a compris. Et j'ai fini par souffrir. Ça fait plus d'un an que je douille à cause de lui, alors ouais, maintenant, je suis heureuse avec Oliver, je continue, laissez-moi être heureuse avec lui.

On reste silencieuse plusieurs secondes avant qu'elle ne reprenne la parole.

- D'accord, mais je veux pas que tu souffres à nouveau. T'es ma grande sœur, et forcément te voir triste et malheureuse, me rend moi aussi triste et malheureuse.

- J'ai plus l'intention de l'être.

Elle sourit grandement, avant que je décide de revenir au sujet principal.

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant