KATLIJN
J'ouvre les yeux alors que ça fait déjà plusieurs minutes que je sens le soleil chauffer mon visage.
On a tous dormi chez Ken, surtout dû à notre taux d'alcool trop élevé. Du moins non, pas Agathe, madame la sainte qui ne boit pas une goutte d'alcool parce que ce n'est pas sain. Je vais lui enlever le balai qu'elle a dans le cul, elle va voir si ce n'est pas sain de s'amuser dans la vie.
Je me retourne dans le lit et colle mon visage au torse chaud de mon copain. Ses bras se resserrent autour de mon corps, je sens ses lèvres se poser sur mon front.
- Bien dormi ?
- Hmm, je grogne.
Je le sens rire contre mon crâne, je fronce les sourcils.
- T'as mal au crâne ?
- J'ai l'impression d'avoir une guerre là-dedans.
Il embrasse une nouvelle fois mon front, en passant cette fois sa main dans mes cheveux.
- Je vais te ramener un truc.
- Non, j'entoure son torse de mon bras pour le garder avec moi dans le lit, viens, on reste un peu encore.
- Je reviens.
Je souffle alors qu'il quitte le lit, il enfile son jean d'hier et sort de la chambre. Je ferme les yeux et enfonce mon visage dans l'oreiller.
La porte s'ouvre de nouveau, j'ouvre les yeux et souris quand je vois mon beau brun, il s'assoit près de moi avec un verre de jus d'orange et un médicament.
Je prends ce qu'il me tend avant de me recoucher et de plonger mon visage dans l'oreiller.
- On va rentrer, tu dormiras à l'appart Kat'.
- Ouais, faut que j'aille voir Pénélope, et je dois passer chez mon père.
Il embrasse mes cheveux et sort une nouvelle fois de la chambre, je prends un peu plus de temps avant de remettre ma robe d'hier soir et de rejoindre le salon.
J'embrasse la joue de Ken, et Deen avant de rejoindre les bras du rappeur.
- T'as mal au crâne ma reuss ?, demande Deen.
- Mmh. Ken, je crois que tu vas garder Ambreen chez toi. Elle est encore plus morte que moi, je marmonne.
- Je vais avoir un mal de chien à faire bouger Roro, rit Deen.
Je peux pas m'empêcher de ricaner contre le torse d'Idriss.
- Ramène-lui un jus d'orange avec un médoc, rit Idriss.
- Kat' ?
Je me tourne vers le toulonnais en restant dans les bras de mon copain.
- Il s'est passé quoi avec Joséphine ?
- On a parlé entre filles, je souris.
- T'avais l'air déter pour une simple conversation entre fille, me fait remarquer Deen.
- Mais vous êtes obligé de nous espionner ?
- On espionne aps, se défend Deen, on surveille notre petite reuss, qui est une putain de diablesse quand elle veut.
Ken sourit à la phrase du sudiste, sûrement d'accord avec lui.
- Je vais avoir vingt-huit ans les gars, j'ai pas besoin de vous si j'ai un problème avec quelqu'un. Je sais me défendre, et c'est pas ta meuf qui va me faire peur. J'ai connu plus coriace et qui font plus peur, je leur souris, on bouge Id' ?, je lui demande.
- Ouais.
J'embrasse la joue de mes deux amis, je remercie le Grec pour sa chambre d'amie. Je récupère la main d'Idriss avant qu'on rejoigne la voiture.
- Vous vous êtes dit quoi en vrai ?, demande à son tour Idriss.
- Elle m'a demandé de ne plus approcher Ken, je lui ai donné mon point de vue, je lui explique alors que je l'entends ricaner, je me tourne vers lui le sourire aux lèvres.
- T'es un putain de fauve quand t'es énervé.
C'est à mon tour de rire en le regardant, il pose sa main sur ma cuisse, je souris et enlace mes doigts au sien.
- T'as encore mal au crâne ?
- Ouais. Mais avec une douche ça devrait passer, je lui souris.
Je ferme les yeux jusqu'à ce qu'on arrive chez lui, quand on rentre dans l'appartement, je prends sa main pour le tirer dans la salle de bain.
- Tu fais quoi ?, il demande un petit sourire aux lèvres.
- Je t'emmène avec moi.
Il sourit un peu plus. Arrivé dans la salle de bain, j'enlève doucement ma robe et ensuite mes sous-vêtements. Je souris encore plus devant son regard plein de désir, je rentre doucement dans la douche et actionne l'eau que je laisse doucement couler sur mon corps.
J'enroule mes bras autour de son cou quand il me rejoint.
- T'es une putain de diablesse.
J'approche mes lèvres des siennes avant de lentement déposer des baisers dans son cou, je descends doucement sur son torse.
[...]
Je prends Pénélope dans mes bras, le sourire aux lèvres.
- Bonne année ma puce.
- Bonne année Pénélope.
On se sépare et elle prend ensuite Idriss dans ses bras.
- Qu'est-ce que vous êtes beau tous les deux, elle sourit avant de nous emmener dans son appartement.
- Pourtant j'ai passé une soirée arrosée.
- Vous avez pas pris le volant, rassurez-moi.
- On a dormi sur place, la rassure mon beau brun.
- C'est bien.
- T'as fêté le Nouvel An toute seule ?
- Non, Ben est venu avec sa femme. Il est parti lui faire visiter Paris. Ils vont revenir dans une petite heure, je pense.
Je souris légèrement, ça veut aussi dire qu'on sera parti avec Idriss.
J'adorais Ben quand j'étais avec son frère, j'ai passé beaucoup de temps avec eux. Après la mort de Nate, Ben a commencé à me détester et doit encore me détester aujourd'hui. Pour lui, je suis responsable du décès de son frère, ce que je comprends tout à fait. Pendant des années, j'ai voulu changer les choses, je voulais partir dans le passé et tout faire pour qu'on ne prenne pas la voiture ce soir-là, mais on peut pas changer quelque chose qui s'est passé.
- Je vais vous ramener du café, elle quitte le salon et rejoint sa cuisine.
Quand elle revient, elle s'installe près de moi, on commence à parler de Ben, sa femme. La fierté que je lis dans ses yeux, c'est magnifique.
- On va te laisser Pénélope, Ben ne devrait pas tarder.
- Pourquoi vous ne parlez pas tous les deux. Ça vous ferait du bien.
- Peut-être un jour, mais Ben a sûrement encore besoin de temps, je lui souris alors qu'elle souffle.
Je sais que le temps ne guérit pas les blessures, même si c'est ce qu'on dit. Ce sont les gens autour de nous, qui nous épaulent et qui nous aident à aller de l'avant qui le fait.
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Tijd
FanfictionIls se connaissent depuis presque toujours. Katlijn est une jeune maquilleuse, elle est talentueuse mais le malheur de sa vie c'est d'avoir perdu celui l'homme qu'elle aimait. Idriss est un jeune homme plein de vie, mais pour une raison que personne...