Ils se connaissent depuis presque toujours.
Katlijn est une jeune maquilleuse, elle est talentueuse mais le malheur de sa vie c'est d'avoir perdu celui l'homme qu'elle aimait.
Idriss est un jeune homme plein de vie, mais pour une raison que personne...
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KATLIJN
Je suis dans les rues parisiennes, je dois me rendre dans une entreprise qui a besoin de moi pour un shooting photo.
J'habite toujours avec Idriss, même si Ambreen m'a dit de venir chez elle, mais pour le moment, je me sens seulement en sécurité chez lui.
C'est la première fois qu'Idriss m'a laissé sortir de chez lui seul, et j'ai la drôle impression d'être observé.
Je sais déjà que ça ne peut pas être la mère d'Ambreen. Après que Ken ait appelé la police, ils sont partis chez elle pour l'interroger, elle a tout avoué, et le pire dans tout ça, c'était qu'elle était fière. Elle a vite perdu son sourire quand elle m'a vu arriver avec Ambreen et Idriss.
C'est un poids en moins, parce que je sais qui a fait ça, je sais qu'elle ne pourra plus me faire de mal, mais c'est la mère de ma meilleure amie. Et elle m'a vu devenir une femme, être là pour sa fille.
Je rentre dans les locaux et je suis assez perturbée quand je vois que c'est vide, tout le hall est vide, il n'y a pas de bureau, il n'y a pas d'accueil, il n'y a même personne.
- Y a quelqu'un ?, je crie.
Mais à part mon écho, personne ne me répond. Je vais pour repartir et appeler le responsable pour savoir si je me suis trompé d'adresse, mais la porte d'entrée est fermée.
Comment c'est possible ?
- Katlijn ?
Je me retourne et recule contre la porte en voyant ma mère.
Comment c'est possible ?
- La belle, la gentille, l'adorable, l'aimé Katlijn, son sourire est carnassier et me fait froid dans le dos.
- Tu peux pas être là, tu es morte.
- Peut-être bien oui. Mais peut-être que toi aussi ma chérie, elle s'approche de moi, peut-être que tu es venu rejoindre ta chère maman.
- Tu peux pas être là, tu es morte !, je continue.
- Mais moi non, je regarde derrière l'épaule de ma mère et j'ai un sursaut quand je vois le visage de celle d'Ambreen.
- Tu sais ce qui est magique ?
- Katlijn !, crit une autre voix.
C'est qu'ici, on peut te tuer.
- Putain Katlijn réveille-toi !
Je prends une grande bouffée d'air, je sens le souffle d'Idriss sur le haut de mon crâne. Je me mets rapidement à pleurer, éprouvé et fatigué.
- Calme-toi bébé, c'était un mauvais rêve.
Je prends du temps pour me calmer, depuis plusieurs nuits, je dors très peu, et quand enfin, je ferme les yeux, je fais cauchemars sur cauchemars.