Chapitre 18:

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KATLIJN

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KATLIJN

On est sur la route depuis trente minutes, mon père et ma sœur sont repartis en France, mon père doit reprendre le travail et il est préférable que ma Kania rentre avec nous.

Avant de rentrer à Paris, on va passer par où habite ma mère pour que je puisse lui parler.

Je sais pas comment ça va se passer, j'espère réussir à me contenir et ne pas aller la frapper.

- Tu le sens comment ?, demande Deen qui est mon passager.

- Mal, je lui réponds sincèrement.

Hakim est devant nous, il est préférable que je le suive plutôt que l'inverse, je risquerais d'avoir beaucoup d'infraction au Code de la route.

- On est àl, me rassure le rappeur.

- Je sais et je suis contente que vous soyez là, je lui souris légèrement.

Quand on arrive devant la maison, j'ai l'impression d'halluciner. C'est dans cette même maison que j'ai grandi, et cette même maison où elle a tenté de me tuer.

- ça va ?

- J'ai grandi dans cette maison, je souffle encore sous le choque, elle n'a pas changé de maison, ça fait quatorze ans qu'elle vit dans la maison où elle a voulu me tuer.

On reste silencieux, le temps que Hakim sorte lui aussi de sa voiture.

- T'es sûr que tu veux faire ça ?, me demande ce dernier.

- Sûr.

Je prends mon courage à deux mains et part frapper à la porte. C'est une femme blonde qui m'ouvre la porte, elle a des cernes, un visage marqué et on peut voir des creux dans ses joues.

L'objet de mes cauchemars se trouve en face de moi et je comprends à son regard qu'elle ne sait pas qui je suis.

- Bonjour, vous voulez quoi ?, elle demande avec véhémence.

- Tu te souviens pas de moi ?

J'ai alors l'impression que ses yeux s'illuminent, je comprends qu'elle se trompe et pense trouver Kania devant elle.

- Kania ?

- Non.

- Évidemment de mes deux enfants il faut que ce soit le monstre qui vient, j'ai l'impression de repartir à quand j'étais enfant, quand derrière sa phrase, je n'allais pas tarder à me faire gifler ou insulter.

- Je t'interdis de me parler comme ça, je dis calmement, mais sévèrement, je suis plus l'enfant que tu as traumatisé et que tu as voulu tuer. Je suis là pour une seule raison, est-ce que tu as vu Kania depuis qu'on est parti il y a quatorze ans ?

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant