Chapitre 30 :

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KATLIJN

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KATLIJN

Je ris avec Romane qui vient de boire un verre cul sec, ou du moins, elle a essayé. Deen lui a donné un grand coup dans le dos, ce qui engendre qu'elle a renversé une grande partie de son verre dans son décolleté.

- T'es sérieux ?, elle demande au rappeur.

- Très sexy, il pouffe de rire.

Elle frappe son épaule alors que je me mets à rire contre l'épaule du rappeur devant la brune qui a récupéré une serviette pour essuyer la catastrophe. Deen passe son bras autour de mes épaules pour que je reste près de lui.

- C'est ça, rigolez bien vous deux, elle lève les yeux au ciel.

- Pauvre petite chose va, continue de rire Deen.

Il embrasse ma tempe et rejoint quelques garçons dans un coin de l'appartement, alors que je tire Romane dans la salle de bain pour enlever le plus gros.

- Je vais te chercher un haut, j'arrive.

Je rejoins ma chambre dans laquelle je prends un t-shirt qui ira bien avec la jupe de la brune. Je vais lui ramener, et la laisse tranquille le temps qu'elle se nettoie et qu'elle se change. J'en profite pour rejoindre la cuisine où j'ouvre la fenêtre pour fumer tranquillement avec le son de la musique dans les oreilles.

Mon petit moment tranquille se termine trop vite quand je sens un regard dans mon dos et une voix résonne dans la pièce.

- Tu vas attraper la crève Kat' avec la fenêtre ouverte, je reconnais la voix d'Hakim que je décide d'ignorer.

Je l'entends souffler avant de se mettre à côté de moi.

- Tu n'es pas avec ton mec ?, il demande sèchement.

Je le regarde avant de recracher la fumée dans son visage. Il déteste ça, mais en ce moment, je m'en fiche un peu de savoir ce qu'il aime ou pas.

- Pourquoi je serais avec lui ?, je lui demande finalement.

- Parce que ça fait quoi ? Trois semaines que vous vous êtes pas vu.

- Tu sais mieux que moi, c'est fou, je dis avec sarcasme.

J'écrase le cylindre dans le cendrier avant de me tourner vers lui.

- Tu vas être content, on est plus ensemble.

Je regarde pas sa réaction puisque je me tourne de nouveau vers la rue.

- Pourquoi ?

- Sa mère est malade, il reste avec elle.

Le silence reprend entre nous deux, j'ai l'impression qu'il est gêné.

- Désolé, il souffle.

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant