EPILOGUE

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KATLIJN

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KATLIJN

- T'es magnifique, me sourit Idriss.

- Merci monsieur.

Il vient poser ses mains sur mes hanches avant de m'approcher de lui.

- Dix ans ?

- Ouais, dix ans.

- C'est ouf.

- Comme tu dis. Dix ans, trois beaux enfants en pleine santé, plein de voyages, de souvenirs.

- Ouais, il embrasse mon front, on y va ?

- Tu m'emmènes où ?

- Surprise.

Je ricane et prends la main qu'il me tend avant que l'on quitte notre maison.

En 2025 on a eu la joie d'accueillir notre troisième et dernier enfants, Nao, un petit garçon, qui ressemble énormément à son papa et mon mari est le plus heureux de ça.

Et en 2026, on a décidé de quitter Paris nous aussi, alors qu'on a vécu, pour ma part presque la totalité, et pour Idriss la totalité de sa vie là-bas. On a pris une maison dans le Sud de la France en gardant celle à Paris pour quand on va rendre visite à nos proches.

- Comment j'ai réussi à te marier ?, demande Idriss.

- Moi même je me demande, je ricane, qu'est ce que je t'ai haïs.

- Je sais, il pose sa main sur ma cuisse avant de la serrer, mais tu m'as quand même dit oui, sourit fièrement mon mari.

- Ouais, mais j'avais pas le même nom que notre fille, c'est pour ça, je ricane.

- T'avais dit oui avant qu'on sache que tu sois enceinte bébé.

- Pas faux, je regarde par la fenêtre et sourit quand je vois toutes les lumières le long de la côte.

Avec Idriss on s'est vraiment fait plaisir avec cette maison, on savait que nos enfants allaient grandir ici et qu'on finirait notre vie dans celle-ci, alors on a vraiment pris longtemps avant de tomber amoureux de la notre.

En plus de ça, Deen et Romane sont descendus aussi dans le Sud après que la maman du rappeur soit tombée malade, et au final ils ne sont pas remontés à Paris. C'est pour ça que l'on peut s'autoriser cette sortie à deux, nos enfants sont chez leur tante et leur oncle.

- Tu penses à quoi ?

- Aux petits.

- Tu peux penser à autres choses tu sais. Te détendre.

- Je sais, mais je peux pas m'en empêcher. Ce sont mes bébés.

- Rappel moi, c'est lequel de nous deux qui voulait faire une tour pour y enfermer les filles ?

- Toi et seulement toi. Ils auront toutes les libertés du monde.

- Donc si je te dis que Nao veut sortir ce soir t'es d'accord ?

- Bébé, Nao a cinq ans, pense plutôt à Lilith qui d'ici quatre ou cinq ans te demandera de sortir. Et que Moïra ne tardera pas à la suivre.

- Ta gueule, il grogne.

Je rit devant sa mine mécontente, qu'est ce que ça va être d'ici quelques années quand elles lui demanderont, qu'elles vont nous présenter leurs premiers copains, qu'elles vont nous demander à faire des soirées à la maison. J'ai hâte. Surtout parce que je sais que je serais la gentille et lui le méchant.

- Je suis pas près. Ce sont encore des bébés.

- Dit ça à Lilith, elle va être heureuse.

- Tu crois qu'elles vont ressembler au quel de nous deux pour les sortis ?

- Elles ont tout de moi, je répond légèrement amer quand même, donc ça m'étonnerais pas que rien que pour ça, elles vont te ressembler.

- Et Nao ?

- Tant qu'à faire, à toi aussi non ?

- On en reparle dans dix ans, il rit.

Je me pose dos à la portière et regarde mon mari conduire, je peux pas m'empêcher de me souvenir.

- Quoi ?

- Je t'aime, je souffle.

- Moi aussi.

Je resserre ma main dans la sienne.

Ma plus belle vie.

TijdOù les histoires vivent. Découvrez maintenant