Chapitre 26 - Partie 1

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Mes parents constatèrent à leur tour la présence de Nia et Ontari et furent choqués par le constat visuel s'imposant à eux. Il ne pouvait en être autrement aux vues de nos blessures apparentes à toutes. Aussitôt, je vis l'intention de ma mère de les interpeller, seulement Nia se leva d'un bon, tout en pointant Lexa de la main.

« Ma fille se fait frapper et tu l'accuses ! De quel côté es-tu Marcus ? »

« Calme-toi Nia, nous essayons tous de comprendre ce qu'il s'est passé. »

« Alors n'accuse pas ma fille à tort ! »

« Et vous n'accusez pas la mienne ! » Titus la pointa immédiatement du doigt, se trouvant lui aussi sur ses deux jambes.

« J'ai de bonnes raisons de l'accuser, elle n'arrête pas de s'en prendre à ma fille. » Nia s'exprima et Lexa ne put se retenir de pouffer exagérément puis elle ajouta.

« Menteuse. »




Titus regarda Lexa avec dureté mais elle s'en ficha royalement, souriant à Ontari. Sa désinvolture et son insolence soudaine me surprirent mais après quelques instants de réflexion j'émis intérieurement une hypothèse : elle était persuadée que la fin d'Ontari était proche.

« Vous voyez... » Elle pointa de nouveau Lexa durement tout en regardant Marcus et le père de Lexa. « Cette insolence, cette violence... Ce type de comportement nocif doit être éradiqué de ce lycée, pour protéger nos enfants. »

« Continuez d'accuser ma fille et je vous jure que... »

« Les chiens ne font pas des chats on dirait. » Nia rétorqua avec arrogance.

« Taisez-vous ! Tous » Marcus tapa de ses deux mains sur la table et son geste me fit sursauter en plus d'avoir réussi à calmer tout le monde. « Avant de désigner de quelconques responsables, je vais vous expliquer à tous ce qui m'a été rapporté par les différentes personnes présentes, dont Lexa et Ontari. Ensuite, j'aimerais que Clarke nous explique à son tour sa version afin que nous puissions comprendre. » Il me fixa un instant avant de dévier sur toutes les paires d'yeux présentes. « Très bien... » Il se rassit. « Deux de nos professeurs sont intervenus lorsqu'ils ont aperçu Lexa et Ontari se battre au milieu du couloir. Un surveillant est venu en aide à Mme Miller pour contenir Lexa puis ils les ont séparées et isolées chacune d'un côté. Mme Miller a dispersé tout le monde et elle a entendu du bruit venant des toilettes. C'est là qu'elle a trouvé Clarke, allongée au sol, recroquevillée sur elle-même... »




Son intonation se calma, puis son regard dévia sur mes parents et enfin sur moi. Il observa ma réaction, ainsi que celle de mes parents qui furent à nouveau scandalisés par cette nouvelle découverte. Il leur laissa quelques secondes pour encaisser puis il poursuivit comme s'il s'adressait à moi.

« Elle aurait tenté de t'aider mais tu lui as ordonné de s'éloigner... Mademoiselle Reyes et Mademoiselle Blake sont arrivées au même moment, elles ont précisé à Madame Miller qu'elles étaient tes amies et sous sa surveillance, elles ont réussi petit à petit à te calmer. »


Il suspendit son discours, manifestement affecté lui aussi par les faits rapportés de ma professeure de littérature. Ma mère porta une de ses sains à sa bouche, abattue, tandis que sa seconde main s'invita dans la mienne. Mon père lui, se mit à frotter frénétiquement mais avec précaution mon dos.

« Ceci est la version de ta professeure et je m'excuse de ne pas avoir pu rester pour t'aider... Je me suis d'abord rendu à l'infirmerie où j'ai pu discuter avec Lexa qui m'a expliqué la situation avec ses mots... et enfin j'ai pu avoir celle d'Ontari ici même. » Il s'adressa ensuite à Lexa. « Tu m'as dit avoir porté secours à Clarke, qu'elle était à terre quand tu es arrivée dans les toilettes et qu'Ontari lui donnait des coups de pieds, c'est bien ça ? »

Lutte contre le destinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant