𝙰𝚖𝚗é𝚜𝚒𝚎_ Draco Malfoy 𝓍 reader

Chapitre 98 Début des vacances pour Draco

Je passe de plus en plus de nuit à faire des insomnies, ça devient insupportable, alors j'ai décidé de m'endormir près de (Y/N). Quelques temps après cet assoupissement, j'ai senti ses doigts triturer mes cheveux... Je ne cacherai pas avoir aimé ça. 

Puis mon estomac s'est contracté lorsque le train a arrêté de rouler. Nous étions arrivés, et me voilà près d'elle à attendre sans aucune envie ma mère venir me chercher. Lorsque je la vois, je n'ai qu'une seule envie c'est attraper le bras de ma camarade, et la supplier de me retenir. Mais je me contente d'observer ses yeux le plus intensément possible...

Sur le chemin en direction du manoir, je pense à ce que j'aurais aimé qu'il se passe. 

J'aurais aimé m'assurer que (Y/N) rentre bien chez elle. J'aurais aimé que (Y/N) vienne avec moi. Ou que ma mère m'ait dit avoir prévenu ses parents et qu'elle vienne chez moi...  Mais non je suis parti comme ça. 

De retour dans ma chambre je vois une lettre posée sur mon bureau... Oh ! C'est une ancienne réponse de (Y/N) que je n'ai pas vu ! Elle a du répondre à l'un de mes messages...je ne m'en souviens malheureusement pas trop. 

Je lui réponds, et ce qui est le plus intéressant, c'est qu'à la fin je lui dis :

" Prends le comme tu veux mais, tu me manques un peu. Oui cela ne fait que quelques heures que nous nous sommes quittés. "

Oui, j'ai osé écrire ça. Et pour éviter de regretter mes écrits, je l'envoie directement à ma chouette pour qu'elle le dépose à l'adresse de (Y/N). 

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Cette première semaine s'est passée plutôt tranquillement, et sans aucune réponse de la part de (Y/N), elle doit être occupée, jusqu'à il y a deux jours où ma mère m'a averti que mon père allait bientôt rentrer, et effectivement il est rentré aujourd'hui. 

Il est rentré ce matin, et il n'a jamais été aussi nerveux. Il ne m'a même pas lancé un seul regard, mais je ne vois pas pourquoi je m'étonne alors que j'ai l'habitude. 
Dorénavant, cela doit faire une heure et demi qu'il discute avec ma mère dans son bureau, et du haut des escaliers j'essaie d'entendre ce qu'ils disent, mais c'est étrangement calme, peut-être ont-ils lancé un sort dissimulateur. 

Puis la porte s'ouvre lentement, je me redresse et descends les escaliers le plus naturellement possible. Ma mère essuie ses larmes avec son mouchoir en dentelle blanche, et mon père me barre la route :

"- Draco, nous devons parler." 

Ca ne sent clairement pas bon pour moi, j'essaie de rester impassible, mais je ne peux m'empêcher de triturer les boutons de manchette de ma chemise. J'ai comme une légère appréhension, comme si je sais ce qu'il va se passer. 

Nous nous dirigeons vers le salon, et tandis que Niny m'apporte une tasse de thé chaude, je m'assois sur l'un des fauteuils, la boule au ventre. 

"- Ecoute mon chéri, à un certain âge nous devons faire des choses compliquées, tu as eu 16 ans le mois dernier, et nous avons reçus des ordres, ou du moins des instructions. Il va falloir que tu sois grand et que tu acceptes tout ce que nous allons te dire. A partir de maintenant, tu es un garçon autonome, réfléchi, responsable, et sûr de toi. Tu connais nos fréquentations, tu sais que nous servons le Seigneur Noir depuis des années maintenant, et il serait un grand honneur pour la famille Malefoy si le dernier enfant de cette famille accepte un choix difficile, un choix qui s'avère être ton ralliement envers le Maître. " S'exclame ma mère.

A ses mots, je sens mon corps se refroidir, mes lèvres se serrer, mes mains transpirer, et mon pouls ralentir. J'ai toujours su que j'allais devoir passer par-là mais j'ai toujours espéré que mes parents m'épargne ceci, ou bien même que Potter arrive enfin à se débarrasser de cet être de terreur. Oui, j'avais l'espoir que cela soit Potter qui se salisse les mains pour ma pauvre vie. Mais maintenant, j'allais devoir rejoindre le seul côté où je serai à la fois accueilli mais à la fois menacé. 

"- Ce que veut dire ta mère, c'est qu'en fin de vacances nous allons t'emmener à une cérémonie de la remise de la Marque. Tu deviendras Mangemort." 

Ah père, ce que j'aime votre tact des plus légendaires... J'avais malheureusement déjà bien compris ainsi et vos mots par dessus ne m'ont absolument pas aidés à me sentir mieux. 

Je ne m'étais pas rendu compte que depuis tout à l'heure je me brûle les doigts à tenir ma tasse fermement. 

"- Il y aura certaines choses que tu devras respecter avec ardeur. Commence ma mère avec un ton calme et rassurant. Tu ne devras parler à personne de ce que tu es, c'est bien compris ? Même à la personne en qui tu as le plus confiance. Nous t'en dirons plus une prochaine fois, maintenant reposes-toi... "

Mon père se lève d'abord afin de retourner dans son bureau. Malgré son regard neutre, j'ai bien vu qu'il était effrayé. Je chuchote à  ma mère :

"- Pourquoi moi et maintenant ? "

Elle soupire, puis chuchote encore plus bas que moi :

"- Tu-Sais-Qui a souhaité punir ton père d'avoir été capturé... Voici sa punition... Je suis navrée." 

Elle se lève et demande à Niny de ramasser les tasses à moitié pleines qui trainent sur la table basse. 

Je sens les larmes me monter aux yeux, et sans attendre je file dans ma chambre, le seul endroit où je me sens capable d'exprimer ce que je ressens.  Qui pourrait croire que cette information pourrait faire pleurer le dit "fils de Mangemorts"... Je crois bien ne pas pleurer uniquement pour ça, mais aussi pour tout ce qu'il s'est passé cette année où je n'ai pas pu me décharger. Il s'est passé beaucoup de choses que je n'ai pas pu gérer émotionnellement. Ca me désole de penser cela, mais j'aurait besoin d'un câlin, un câlin d'une personne spéciale...

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La semaine après tout cela, ma mère s'est baladée avec mon père dans un quartier, je ne sais pas lequel, mais elle m'a informé avoir vu (Y/N). J'en conclus donc qu'elle n'est pas chez elle pour les vacances et que c'est normal qu'elle ne me réponde pas... J'ai bien eu peur qu'il lui soit arrivé quelque chose ou qu'elle ait refusé de m'écrire. 

Par ailleurs, presque à chaque fois que mes parents sortent, ils la voient accompagnée d'Abigail Bloom. C'est vrai que c'est sa grand-mère... Donc à chaque fois qu'ils sortent je viens avec eux pour essayer de la voir, mais jamais je ne l'ai vu... 

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Lire le chapitre Juillet 1994 du Journal Intime de (Y/N) Narmae, qui je le rappelle est un livre à part (parce que je sais que beaucoup d'entre vous ne le lise pas, après c'est comme vous voulez ^^ ) 

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Alors c'était ça les cicatrices... Je vois... Je comprends mieux, je dois avouer que j'ai eu un peur que cela soit autre chose.