Chapitre 90 "On n'est pas amis." Draco POV

1.7K 120 118
                                    

Je me fais réveiller pas de légers cris de joie étouffés, je me lève et je vois (Y/N) dans tous ses états. Elle semble embrasser des feuilles, chacun ses façons de faire mais dès le réveil c'est assez perturbant. 

Peu importe, elle m'explique la raison pour laquelle elle est si heureuse, je n'en reviens pas, elle a vraiment trouvé des notes restantes ? Je fais comme si je n'avais rien compris et pars prendre une douche, en réalité j'ai trouvé une excuse pour me nettoyer car je n'aime pas qu'elle me voit dans cet état de réveil. 

Lorsque je reviens je laisse ma chemise noire absorber l'eau qui coule, j'en ai marre qu'elle se voile la face à me mettre dans la catégorie "amitié" alors que tout le monde sait que ce n'est pas vrai. 

En pensant à ça, elle m'admire dit-elle en se reprenant une fois que mon pauvre cerveau est retenu l'information. 

Je lui parle de sa crise de jalousie, et c'est adorable, elle abîme sa feuille par colère... 

Je commence à lui faire comprendre que tout cela m'épuise et j'apprécierais quelque chose de simplement concret. Je tente alors de l'approcher furtivement et dès que l'occasion se présente à moi je plonge sur son visage pour rencontrer sa joue, mais cela n'était pas mon objectif. Bon c'est mieux qu'une manche d'uniforme...  

Alors je lui pose la question piège :

" Dis-moi dans les yeux que tu ne me vois que comme un ami, et rien d'autre. "

Et ça y est, elle rame... Je savais bien que je suis plus qu'un ami. C'est vraiment mignon quand même sa façon de tenter de rester neutre, ça la rend encore plus nerveuse. 

Cette fois-ci c'est la bonne, ni une ni deux je m'empare d'elle, et je commence à m'amuser de son incompréhension. Je profite de son moment d'absence pour la décontracter en lui caressant la joue, sans même que je ne fasse rien nous glissons l'un sur l'autre. L'infirmière avait bien raison je ne dois pas laisser filer Narmae car jamais je n'ai eu envie d'aller plus loin avec une fille... J'oublie soudainement mes tracas pour ne penser qu'au corps de la jeune Serpentard en dessous de moi. Cette fille est juste incroyable, et je sais bien que je ne la mérite pas, elle est mieux que moi et jamais elle ne devrait embrasser un naze comme moi. Tout en y réfléchissant je lui ôte son haut qui gêne le parcours de mes lèvres et de mes mains vers sa poitrine. Je la sens rougir et frémir à chacun des mes gestes, j'aime voir que c'est moi qui lui provoque autant de plaisir, alors que pour l'instant je n'ai rien fait de ce que je compte faire. J'ai cette envie de découvrir son corps entier, et j'ai bien l'impression que c'est parti pour. Lorsque je me rends compte qu'elle a les bras libres, je les caresse doucement afin de comprendre ce qu'elle cache mais je n'arrive pas à déduire dans l'exactitude ce que cela peut être... Je devine des cicatrices, mais pas droites, on dirait plus des boucles... 

Je sens mon cœur exploser de peur lorsque quelqu'un frappe à la porte comme un bourrin. Je me lève de mauvaise humeur et je tiens à gronder et humilier la personne qui a osé nous interrompre... Je sais qu'on pourrait juste l'ignorer et continuer nos affaires mais là j'ai envie de dissuader cette personne de venir toquer à cette porte la prochaine fois. 

Dès que je l'ouvre en braillant, une jeune Serpentard se cache derrière des affiches... Je lui ai fais peur ? Tant mieux. 

Puis quand je découvre que c'est Elena qui nous informe que le bal réouvre le 22 juin, ma colère se baisse un peu. Sans même rappliquer quoi que ce soit, elle s'en va en claquant la porte. Une fois avoir montré à (Y/N) la raison du dérangement, elle me permet de regarder son avant-bras. 

" Mais...Qui a fait ça ? Toi ? Quelqu'un d'autre ? Dans quelles raisons ? Et pourquoi est-ce aussi net comme si c'était frais de ce matin ? 

- Et bien justement c'est frais depuis ce matin. " Me raconte-t-elle. 

Ce que j'avais vu m'avait à vrai dire effrayé, j'aurais pu imaginé toutes sortes de choses, mutilations, marque des ténèbres, ou autres, mais de là à voir une phrase qui mutile sa peau, j'en reste bouche-bée. Mais ce n'est pas une simple phrase, c'est écrit " 𝒯𝓊 𝓂'𝒶𝓅𝓅𝒶𝓇𝓉𝒾𝑒𝓃𝓈 𝒹𝑒𝓈𝑜𝓇𝓂𝒶𝒾𝓈 ". Sa peau est vive, et c'est comme si c'était gravé à l'aide de la maléfique plume d'Ombrage. Alors je ne peux m'empêcher de lui demander si c'est elle, (Y/N) me répond alors :

"- Non, je ne sais pas qui ou quoi fait ça." 

J'ai l'impression que l'ouverture de sa peau formant la phrase parfaitement bien écrite est fraîche d'il y a quelques heures. Je découvre par dessus des marques horizontales ou verticales, mais elles semblent camouflées par la phrase.

" C'est une phrase qui change tous les matins. Et parfois c'est...pire. Voir horrible, on me rabaisse, on m'insulte, on me rappelle mon frère, et parfois mais très rarement, on me dit de jolies choses, mais ce n'est que très rarement. Ca a commencé dès le mois de juillet après la mort de Rafael. " 

Je vois dans son regard une incompréhension totale, tu m'étonnes... Si tous les jours quelqu'un affichait une phrase blessante tous les jours depuis presque un an, j'aurais pété un câble... 

Cette fille a une force mentale incroyable, je l'envie et je l'aime. Je la prends dans mes bras.

__________

Je tiens à préciser que je ne suis pas fière de ce chapitre que je trouve court et pas assez bien construit, mais tant pis c'est posté x')


𝙰𝚖𝚗é𝚜𝚒𝚎_ Draco Malfoy 𝓍 readerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant