Chap 5 - Révélation

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T/p : J-j'ai trouvé quelque chose, oui.

Il sourit, avec ce sourire détestable.

Patron : Vraiment ? De qui ça parle ?

T/p : Je pense que...c'est...

J'hésitais à en mourir. Je n'arrivais même pas à prononcer son nom.
L'homme le plus fort de l'humanité...

T/p : Alors à une condition.

Il leva un sourcil.

Patron : Ah oui ? Et laquelle ?

T/p : Je ne veux pas que mon nom apparaisse dans l'article.

Pendant un instant il eut un blanc.

Patron : Pff, je verrai ça selon mon humeur.

Je fronçai les sourcils.

T/p : Non. Je ne veux pas de «on verra».  S'il n'y ait pas, alors je vous le dirai, dans le cas contraire, vous ne saurez rien.

Patron : AH ! Parce que tu crois que c'est toi qui décides ? dit-il bouteille à la main
Si tu ne veux pas le mettre, je m'en fous un peu, je le ferai. Mais passe moi cette information et la personne histoire que mon équipe rédige l'article.

Je serrai les dents et le regardai droit dans les yeux.

T/p : Livaï Ackerman. C'est lui. J'ai découvert un de ses secrets.

Ses yeux s'ouvrirent d'un coup et ses pupilles avaient rétréci.

Je pus voir pour la première fois de ma vie de la peur dans les yeux de cet homme arrogant.

Il s'était maintenant rattrapé et laissait moins transparaître.

Patron : Je vois. Tu n'y es pas allée de main morte à ce que je vois.
Choisir Livaï Ackerman...C'était bien le meilleur comme le pire que tu pouvais faire.

T/p : À vrai dire, je ne l'avais pas choisi précisément. Je voulais juste avoir une information quelconque sur n'importe quelle personne du bataillon comme vous me l'aviez assigné.
Sauf que la personne sur qui je suis tombée n'est autre que l'homme le plus puissant de l'humanité.
J'ai entendu sans le faire exprès qu'il venait des bas fonds.

Encore une fois, ses yeux s'ouvrirent mais pas de peur, non, cette fois-ci, c'était de...l'amusement ?

T/p : Je peux savoir ce qui vous fait plaisir comme ça ?

Patron : Ce sera certainement le meilleur article de ma vie.
Ça va faire un carton.

Je le dévisageai.
Il n'y a rien de bien à ce mettre le bataillon sur le dos.
Mais...ce n'est pas lui qui en subira les conséquences si quelque chose arrive.

C'est moi.

J'ai accepté et je suis certaine qu'il est tout aussi au courant que c'est moi la responsable de ceci.

Patron : C'est bon. Tu peux y aller, je n'ai plus besoin de toi.

Je fronçai les sourcils.

T/p : Je m'en contre fiche que vous n'aillez plus besoin de moi.
Je veux juste que mon nom n'apparaisse pas dans l'article et que quand j'irai à mon travail, tout le monde ne me dévisage pas !

Sans plus attendre, je tournai les talons et quittai la pièce.

T/p : Au revoir.

Je descendais les marches totalement énervée.
Ca lui arrache la gueule de dire merci, même ?

Il faisait noir dehors maintenant.
Je regardai le ciel et aperçus des étoiles parfois dissimulées par quelques nuages.
Ça me calmait un peu.
Enfin, ça aurait été mieux s'il n'y avait pas des alcooliques qui traînaient dans les rues tard le soir.

L'un deux me bouscoula.

Alcoolique : Hey ! Regarde où t-tu marches sale g-gamine ! *ICK*

T/p : Toi regarde où tu vas. Si tu buvais moins, tu ne ferais pas ça.
Mais désolée, j'espère que tu n'as pas eu mal quelque part.

Alcoolique : P-parce que tu crois qu'une femme peut me faire mal ? *ICK*
C'est moi qui fait mal aux femmes !

Je reçus un coup de poing.

Le problème est que je ne voyais pas sa tête et riposter était trop difficile, il faisait trop noir.
De plus, il n'y avait plus personne aux alentours pour m'aider.

Mais c'est quand je pensais recevoir un deuxième coup qu'une personne vint miraculeusement l'arrêter.

Inconnu : Hey. Lâche-la, tu veux ?

Alcoolique : Uh ? Qu'est-ce que tu v-

Ah. Il l'avait assommé.

Inconnu : Désolé. Euh, je pensais que c'était mieux de l'assomer, il était trop turbulent.

T/p : Ah, oui, merci beaucoup.

Il me tendit sa main et je me levai en la lui prenant.

Il sortit une petite lanterne histoire de nous éclairer un petit peu.

Inconnu : C'est mieux comme ça, hein ? dit-il en souriant

T/p : Oui, c'est mieux.

Inconnu : Oh, désolé ! Je ne me suis pas présenté.
Moi, c'est Marco. Et vous ?

T/p : Je m'appelle t/p, enchantée.

Marco : Enchanté, t/p.
Je vous raccompagne chez vous si ça ne vous dérange pas. Il a trop de personnes malveillantes pour vous laisser seule ici.

T/p : Merci, vous n'êtes pas obligé...dis-je touchée.

Nous avançions calmement.

Je tournai la tête pour voir à quoi il ressemblait.

Il avait une mâchoire tracée et paraissait musclé.
Ses cheveux semblaient être noirs comme le ciel où l'on se trouvait et son visage était joliment parsemé de tâches de rousseur.
Ses yeux étaient bruns mais la flamme de la lanterne renvoyait un reflet mangifiquement doré.

Il était sublime.

Il tourna sa tête au même moment et me demanda ce que j'avais.

T/p : Non, non rien. dis-je en rougissant légèrement.

C'était un peu embarrassant, je l'ai trop observé.
Heureusement, il faisait nuit.

Arrivée devant chez moi, je m'inclinai légèrement en le remerciant de m'avoir sauvée.

Marco : Pas de quoi. C'est normal.

Il partit et me fit un signe de la main en me disant qu'il espérera me revoir bientôt.

J'acquiesai et partis directement me couchée.

Le lendemain, un samedi matin, je fus réveillée par d'innombrables bruits provenant de dehors.

Je regardai par la fenêtre et vis plein de gens lisant des journaux.

Tout de suite, j'eus le déclic.

T/p : Ne me dites pas que...

[Livai x Reader] ConséquencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant