Nous marchions petit à petit en direction des escaliers en nous dirigeant vers les sous-sols.
Plus nous avançions et plus je trouvais qu'ils baissaient leur garde.
Je pense qu'ils voulaient fort faire attention à leur attitude avant, vu que les hauts placés étaient présents.En partant de l'infirmerie, ils me tenaient les bras pour pas que je ne parte, mais là, ils semblaient s'en contre-fiche.
En effet, mes bras étaient libres et je pouvais partir à tout moment.
Cependant, je voyais bien qu'ils restaient des gardes entraînés.
Ils me rattraperaient aisément si je décidais de courir maintenant, dû à ma condition physique abîmée.Soit je décidais d'utiliser la violence ou alors j'agissais avec la tête.
Intérieurement, je râlais vraiment.
Leur faire une prise serait tellement plus simple et plus direct que de devoir traîner à chercher une bonne solution.Je pense qu'en moins de 10 secondes, j'arriverais à les mettre par terre en les assomant légèrement.
Je serrai les dents.
J'aurais aimé ne jamais apprendre l'expression "On ne doit pas faire aux autres ce que l'on ne voudrait pas que l'on nous fasse" dans cette condition-ci.J'optai donc pour la fameuse technique de "je dois aller aux toilettes".
T/p : Excusez-moi, je dois vraiment aller aux toilettes, c'est très pressant...
Les gardes se regardèrent entre eux.
L'un demanda à son camarade de m'accompagner pour qu'il aille déjà à son poste.Il accepta et marcha avec moi jusque là.
J'entrai dans les toilettes sous le regard agacé de l'homme et y restai quelques instants, en essayant d'égaler le temps que je prends d'habitude.J'étais assez stressée, mais j'arrivais à contrôler ce sentiment en pensant à une possible liberté.
La clé de la porte des toilettes était sur la serrure, je la pris et la cachai dans ma main refermée sur cette dernière.
J'ouvris la porte d'un geste brusque en disant :
T/p : Vous pouvez venir voir s'il vous plait ? Il y a quelque chose ici...
Pour voir ce que j'étais en train de lui montrer, il n'eut d'autre choix que d'entrer dans les toilettes avec moi.
D'un pas précis, mon corps se déplaça sans bruit derrière l'homme en train de chercher ce que je lui montrais.
Lorsqu'il se retourna, je lui fermai la porte au nez en insérant la clé pour que directement après, en un mouvement, je puisse fermer l'accès à la sortie.Garde : Hey ! Ouvre-moi ! cria-il en tapant sur le seul échappatoire maintenant verrouillé.
T/p : Désolée, mais je ne veux pas rester un oiseau qui ne peut plus voler de ses propres ailes à vie.
Mais ne t'en fais pas, tu seras libéré par quelqu'un qui passera dans le coin.Je tournai mes pieds à l'opposé d'où mes pieds étaient dirigés et commençai à courir aussi vite que je le pouvais.
J'avais encore un peu mal à quelques endroits mais rien de grave qui me nuirait. Dans 2 jours, je devrais être sur pied normalement, même pas.Je me dépêchais, a l'air victorieuse.
Je ne connaissais pas vraiment les chemins du bâtiment donc j'évitai simplement de reprendre le chemin que je fis peu de temps avant avec les gardes par peur de tomber nez à nez avec un supérieur.J'agissais à l'aide de mon instinc, ne sachant pas si c'était forcément le bon choix.
Cependant, plus j'avançais plus j'avais l'impression que quelque chose n'allait pas. J'avais une mauvaise sensation qui me parcourait le dos.
On aurait dit que mon subconscient me demandait d'arrêter et de faire demi-tour, mais je ne pus m'y résoudre.
Il était désormais trop tard pour faire marche arrière, alors je continuai ma route.Malheureusement, lorsque je m'apprêtai à tourner au coin, je percutai une personne.
Évidemment, je devais tomber sur le pire.
Livaï Ackerman.Livaï : Où crois-tu aller comme ça sale gamine ?
Tu penses que c'est en enfermant un de nos gardes que tu vas nous échapper ?Son regard était vraiment glacial, beaucoup plus que d'habitude.
Mais comment a-t-il su ? Il nous a suivi ?Livaï : Tu voulais partir, hein ? Et bien maintenant tu vas rester ici encore plus longtemps. dit-il sur un ton sadique
Il finit sa phrase en me donnant son magistral coup de pied.
Alors qu'il allait certainement me refaire du mal, Erwin vint s'interposer entre nous deux.
Erwin : Livaï.
Il lui avait lancé un seul regard et avait prononcé un seul mot pour que Livaï comprenne que c'était assez.
Lui aussi était là ?
Erwin : Je dois vous parler. Venez tous les deux dans mon bureau maintenant.
Je jetais un regard inquiet.
Alors que je comptais avancer sans discuter ou ni me débattre, le noiraud vint à l'aide d'une seule main, m'enlever toute possibilité de faire un mouvement avec les miennes.
Ils les avaient coincées avec une force ahurissante en n'utilisant qu'une main.
Mes mains étaient donc emprisonnées par cette étreinte dans mon dos, ayant l'homme aux cheveux de jais qui me suivait de près derrière.T/p : Je ne compte pas m'échapper. Pas besoin de serrer aussi fort.
Livaï : Tu ne mérites aucun répit. Sans son intervention je t'aurais déjà mise en sang.
T/p : Vous parlez beaucoup mais ne faites pas grand chose au fond.
Vous êtes juste une putain de grande gueule, enfaite ?Son regard d'origine bleu était maintenant noir.
Livaï : T'as un profond désir de mourir ? Ou peut-être que t'es masochiste sale merde ?
Erwin qui était devant nous ne le voyait pas, mais Livaï était maintenant en train de me faire une clé de bras, à mes deux bras.
J'avais déjà souffert physiquement, mais cette prise est horriblement longue et douloureuse.
Son autre main libre couvrait ma bouche, pour qu'Erwin ne détecte et n'entende rien.S'il forçait ne serait-ce qu'un centimètre de plus, je pouvais parier que mes bras se casseraient.
Je suis d'ailleurs certaine que lui était tout aussi au courant.Mais vraiment, la douleur était tout simplement insoutenable.
Mes yeux se remplirent de larmes.
Livai le remarqua et assez rapidement, il desserra sa prise, à mon plus grand soulagement.D'un geste de la tête, je bougeai la main de Livaï qui entourait ma bouche pour mieux pouvoir respirer.
Je lui lançai un léger regard désagréable, où il ne se priva pas de m'en renvoyer un bien pire.
Arrivés devant le bureau d'Erwin, il se retourna vers nous et nous laissa entrer dans son vaste espace.
Erwin : Bien. Écoutez-moi.
VOUS LISEZ
[Livai x Reader] Conséquences
FanfictionT/p, nouvelle journaliste, doit essayer de se procurer des informations intéressantes sur le bataillon d'exploration. Mais qu'arrivera-t-il quand l'homme le plus puissant de l'humanité verra qu'un de ses secrets a été révélé ? [Dernier chapitre publ...