Nous marchions tranquillement dans les couloirs, moi toujours un peu mal à l'aise de sa main traînant dans le bas de mon dos.
Erwin se dirigeait et me dirigeait donc aussi vers la pièce où des habits étaient laissés.T/p : Comment est-ce que ça se fait que vous aillez des habits comme ça qui ne sont pas utilisés ?
Erwin afficha un petit air triste très peu perceptible.
Erwin : Ce sont ceux de nos soldats morts courageusement au combat.
Certains n'avaient plus de famille alors on laissait leurs habits ici pour ceux qui en avaient besoin.
Ceux qui avaient encore des proches reprenaient habituellement les vêtements en guise de souvenir.Je hochai la tête.
T/p : Je vois. Désolée.
J'ai touché un sacré point sensible. Il y a un grand silence maintenant.
C'est est assez pesant à vrai dire.Erwin : Nous y sommes bientôt.
Il faudra sûrement les laver ou au moins les frotter car ils seront certainement poussiéreux.
Très peu de personnes viennent en chercher d'habitude.T/p : Pas de problème, je le ferai.
Arrivés à l'endroit voulu, il allait ouvrir la porte mais me dit :
Erwin : Bonne chance pour respirer.
Je le dévisageai légèrement, ne comprenant pas pourquoi il disait cela.
Mais en effet, une fois dans la pièce, la poussière envahit mes poumons.
T/p : Woh ! C'est abusé !
Dû au coup de vent de la porte, la pièce poussiéreuse fit envoler toutes ses micro peluches partout dans la pièce.
Erwin : Il faudra la nettoyer. Cette tâche reviendra au prochain qui m'ennuiera.
T/p : Je le ferai à sa place alors. Ils doivent être déjà bien assez épuisés avec leurs entraînements.
Erwin : Comme tu veux.
Pendant quelques minutes, je cherchais des vêtements en finissant par lâcher un soupire.
T/p : Je ne sais vraiment pas quoi choisir.
Erwin : Je peux t'aider si tu veux. Je ne suis pas le meilleur en matière de mode, mais un avis masculin ne peut pas faire de mal je suppose.
T/p : Mh, bonne idée ! dis-je en lui souriant.
Pendant un petit temps, nous cherchions de notre côté en dépliant les vêtements pour les regarder de plus près.
J'avais trouvé un beau pull vert foncé tandis qu'Erwin avait vu un col roulé rouge.
L'hiver approchait à grands pas, alors les habits chauds étaient recommandés.Erwin : Oh.
T/p : Qu'avez-vous trouv-
En me retournant, j'avais littéralement percuté le grand torse du blond qui me rattrapa dans ma chute, qui on peut dire, était honteuse.
Sa main était posée dans mon dos pour me retenir de tomber.
Nos regards, eux, restaient fixés entre eux.T/p : J-je vais me remett-
Soudainement, je tournai la tête, tout comme Erwin, regardant la porte s'ouvrir sous le regard noir de l'Ackerman.
Livaï : Tch. Trouvez un putain d'autre endroit pour faire ces conneries.
Je veux mourir.
Erwin : Elle allait trébucher. Je l'ai simplement rattra-
Livaï : Ferme-la, dit-il en claquant la porte.
Erwin : Qu'est-ce qui lui prend ?
T/p : Ha. Ha. Je me le demande bien, dis-je d'un rire totalement nerveux.
Le Major me lâcha finalement.
Erwin : J'ai simplement trouvé un beau bracelet doré. Je me suis dit qu'il te plairait.
Il tenda sa main pour me le montrer.
Effectivement, il était sublime.
Orné d'une petite émeraude, son contour fin et couleur or qui encerclait mon poignet lui donnait un côté très raffiné que j'appréciais beaucoup.T/p : Belle trouvaille, dis-je en souriant.
Merci, c'est gentil.Erwin : Pas de quoi, répondit-il d'un hochement de tête.
Nous avons continuer de chercher pendant au moins une demi-heure pour des vêtements.
Il y en avait beaucoup et de ce fait, j'ai pu trouver ce qui me plaisait sans même avoir à payer.Nous partîmes de la pièce et Erwin me dit qu'il devait me laisser car des affaires l'attentendaient.
Il me donna les sacs remplis de vêtements et fit une sorte de petite révérence avant de partir.Il y avait au moins sept sacs d'habits. Je soufflai en pensant que je devrais certainement faire deux allers-retours.
Mais gentillement, Marco qui venait d'arriver me proposa son aide.
T/p : Merci, mais qu'est-ce que tu fais ici ? Tu as entraînement, non ?
Marco : Oui, mais je devais aller chercher quelque chose et je t'ai croisée, alors je t'aide.
Mais je ne dois pas traîner.Nous nous dépêchions pour arriver dans ma chambre.
T/p : Merci. Je vais les ranger moi-même.
Il hocha la tête en souriant et me dit au revoir.
Je pris beaucoup de temps pour ranger les vêtements car je devais les frotter étant donné qu'ils étaient poussiéreux.
Alors chaque habit me prenait presque trois minutes à chaque fois.
Je décidai de ne ranger que la moitié et de terminer le reste plus tard, trouvant que j'avais déjà bien assez fait.Ennuyée, je traînai le pas jusqu'à l'entraînement de la 104 ème brigade qui était en train de se dérouler.
J'avais envie de voir comment tout cela se passerait, vu que j'aurai bientôt, moi aussi, à le faire.J'arrivai à la sortie du QG pour me trouver dehors, baignée par le soleil qui frappait ma peau, ce qui me provoqua des frissons.
Je plaçai ma main en horizontal sur le front, pour ne pas avoir les rayons dans les yeux.
J'aperçus alors tous mes camarades qui s'étaient placés en binôme et qui devaient faire des prises pour plaquer l'autre par terre.
Je regardais chacun des groupes.
J'aperçus Reiner qui venait de laisser une ouverture à Mikasa qui en profita pour brusquement le projeter au sol.Son égo a dû en prendre un coup.
Enfin, c'est une Ackerman après tout. Je ne pense pas que quelqu'un puisse un jour les battre dans quoique ce soit.Je regardai ensuite Mikasa puis Livaï.
J'aimerais bien voir un combat entre ces deux-là, même si Le Caporal aurait plus de chance de gagner étant donné qu'il a plus d'expérience et qu'on le surnomme également "Le soldat le plus puissant de l'humanité".Livaï : Bouge tes sales yeux de moi, me dit-il brusquement.
VOUS LISEZ
[Livai x Reader] Conséquences
FanfictionT/p, nouvelle journaliste, doit essayer de se procurer des informations intéressantes sur le bataillon d'exploration. Mais qu'arrivera-t-il quand l'homme le plus puissant de l'humanité verra qu'un de ses secrets a été révélé ? [Dernier chapitre publ...