Chap 39 - Promenade du thé

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Plusieurs semaines étaient passées depuis l'incident de la fois passée.
Je ne m'en étais pas beaucoup remise mais je faisais de mon mieux pour rester en forme malgré les blessures mentales que j'avais reçues.

Mes amis m'ont beaucoup soutenue et ont fait en sorte que j'aille mieux.
Ils préparaient souvent des choses pour moi et m'aidaient pour d'autres simples affaires.

Quoiqu'il en soit, je me sentais quand même malade malgré l'aide que je recevais.
Le simple fait de penser au meurtre de ma mère et ce qu'a subi Mélia m'horrifiait.
J'allais souvent vomir à cause de cela, sûrement.

Je suis entre temps aller rendre visite aux pierres tombales de Lyra, ma maman et de Mélia.
Livaï et Erwin m'ont également accompagné pour nos condoléances envers la famille de mon amie.

Ce ne fut pas une étape facile mais ils comprirent et restèrent calmes et justes. Ils nous ont remercié pour nos paroles et nous ont même proposé de venir prendre le thé chez eux.

J'avais jeté un coup d'oeil à Livaï qui semblait presque tenté mais il savait tout aussi bien que moi que du travail l'attendait.
Cependant, Erwin avait accepté.
Il m'a dit plus tard que nous n'avions aucune raison de refuser, surtout dans ces conditions, ce que je trouvai finalement vrai.

Nous avons donc passé quelques heures là-bas. Ils ont été chaleureux et très aimables.
Mélia avait un gentil mari, tous comme ses enfants.
Je remarquai d'ailleurs très vite qu'ils avaient hérité de la belle couleur de peau basanée de leur mère.
À chaque fois que j'y pense, je me prends en train de légèrement sourire.

Quoiqu'il en soi, je suis heureuse qu'ils ne nous en veuillent pas.
Vivre sans mère et sans femme sera une longue étape très douloureuse pour eux.

Alors que je somnelais doucement, Livaï était venu me voir.

Livaï : C'est la nuit qu'il faut dormir, gamine.

Je grognai juste, voulant qu'il me laisse continuer ma sieste tranquillement.

Il souffla et attrapa ma tête pour ouvrir mes yeux.

Livaï : Je compte aller chercher du thé. Tu m'accompagnes ou tu restes croupir ici ?

Je gromnelai un "Je viens" entre les dents, toujours à moitié endormie.

Livaï : Je pars dans cinq minutes, si t'es en retard c'est pas mon problème.

T/p : Cinq minutes ?

Il me lança un regard noir.
J'avais oublié qu'il n'aimait pas se répéter.

T/p : Tu ne partirais pas sans moi, si ? Demandais-je mettant mon index d'une manière sensuelle sous son menton

Il retira mon doigt.

Livaï : Grouille-toi avant que je te fasse nettoyer tout le QG.

Et il partit.
Toujours aussi jovial.

Je fis de mon mieux pour m'apprêter le plus vite possible.
Je rejoignis Livaï avec une minute de retard. Je m'attendais à ce qu'il soit déjà parti mais étonnement, il était encore à la sortie en train de m'attendre.
Je décidai de ne pas faire de remarque, étant donné que cela l'aurait énervé.

On marcha en silence sans pour autant que ce soit pesant.
Il se dirigea dans les mêmes rues que celles que je prenais pour aller chercher mon thé et inévitablement, il alla dans le même magasin que le mien, celui dans lequel j'avais l'habitude d'aller.

Quand on y entra, la vieille dame n'était pas encore là, mais elle fit vite son apparition en entendant le bruit de la sonnette.

Quand elle nous aperçut ensemble, elle lâcha un "Oh !" d'étonnement.

Je me courbai légèrement pour la saluer en souriant délicatement.
Livaï ferma juste les yeux et pencha très discrètement sa tête.
Il doit avoir beaucoup de respect pour lui dire bonjour.
Même à moi il ne le fait pas.

Il me semble qu'elle s'appelle Maria.

Maria : Est-ce que je te donne la même chose que d'habitude ? Demanda-elle en regardant Livaï.

Je tournai ma tête, étonnée, vers Livaï. Elle le tutoyait, on pourrait presque croire qu'elle est sa grand-mère. Je trouve ça vraiment adorable.

Livaï : Je vais prendre celui-ci en plus.

Maria leva un sourcil.

Maria : Si je ne me trompe pas, c'est le thé que mademoiselle prend habituellement.

Livaï : En effet, dit-il d'un hochement de tête.

Maria : Bien, bien, fit-elle presque en rigolant.

Livaï roula les yeux, me faisant lâcher un petit rire.

Je commençai alors à sortir des pièces de mon porte-monnaie.

Livaï posa sa main sur les miennes pour me stopper.

Livaï : Oi. Tu fais quoi là ?

T/p : Je vais payer ma part, non ?

Livaï : Tch. Bien sûr que non, je le fais.

T/p : Oh, c'est gentil, merc-

Je mis ma main devant ma bouche, arrêtant de parler car il me semblait presque que j'allais vomir.

Livaï : Oi. T'as quoi, gamine ?

T/p : Je ne sais pas, je me sens depuis peu parfois malade. Ça doit être à cause des derniers événements.

Il ne me répondit rien et continua de me fixer avec ses pupilles presque blanches. Il tourna finalement la tête.

Livaï : Tenez, gardez la monnaie.

Maria : Merci à vous deux et bonne journée.

T/p : Au revoir.

Nous sortîmes du petit magasin de thé. Je baissai un peu la tête pour ne me faire repérer par des gens qui me croyaient morte, car en plus, depuis l'histoire de ma mère morte et le chef d'une entreprise, mon patron disparu, il y a eu beaucoup de bruit.

Le bataillon a réussi à étouffer cette affaire mais cet incident reste tout de même étrange pour les habitants des murs.
Heureusement, plus les jours passent, plus les gens oublient.

Et de ce que m'a dit Erwin, mon patron restera en prison pour le restant de ses jours.
Cette nouvelle devrait bientôt être déclarée lors des prochains jours.
Cela risque de perturber beaucoup de gens mais un nouveau chef de l'entreprise sera placé.
Et cette fois-ci, il sera mieux.
Enfin, on ne pouvait pas vraiment faire pire de toute manière.

Livaï : Je ne pourrai pas rester avec toi le reste de la journée. J'ai du travail à cause de la prochaine expédition qui arrive.

T/p : Quand est-elle programmée ?

Livaï : Nous ne savons pas encore la date exacte mais c'est certainement dans trois semaines.

Je régléchissai quelques instants.

T/p : Est-ce que...je pourrai y participer ?

[Livai x Reader] ConséquencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant