Chap 23 - Cache-cache

1.3K 43 35
                                    

T/p : Comment ça quelqu'un arrive ?

Livaï : J'entends des bruits de pas s'approcher près d'ici.

T/p : Si on me voit à moitié déshabi-

Livaï : N'y pense même pas, dit-il en léchant ses deux doigts dégoulinant de mon liquide blanc.

T/p : Ça pourrait être amusant, dis-je en l'ennuyant.

Livaï : C'est hors de question, répondit-il sévèrement.

D'un geste de la main, il attrapa mon poignet pour m'emmener derrière un meuble qui me servira de cachette.
.
T/p : Si je me montre pendant que la personne te parle, tu feras quoi ?

Livaï : Je t'étriperai.

T/p : Charmant.

Assise dos contre le meuble, je ne pouvais m'empêcher de bouder sur le fait que nous nous soyons fait interrompre.
Je suis déçue.

J'aimerais bien me retourner...Juste pour voir la tête que tire le Caporal en ce moment même.

Alors que je pivotai légèrement ma tête pour voir son visage sans imperfection, la porte s'ouvrit d'un coup, sans que la personne ne frappe à la porte.

D'un coup, je retournai ma tête, collant mes deux mains sur ma bouche.

Livaï : Tch. On t'a jamais appris à frapper à la porte avant d'entrer ?

Erwin: Tu es en retard pour l'entraînement de ton escouade.

Livaï : Comme si je n'étais pas au courant.

Erwin : Alors qu'est-ce que tu fais toujours ici ?

Livaï : Ça se voit, non ? Je devais terminer des papiers.

Erwin souffla.

Erwin : Tu auras le temps de faire ça après. En plus ce n'est pas dans ton habitude d'être en retard.

Je ne pouvais pas le voir, mais je pouvais sentir le regard noir que jetait Livaï à Erwin.

Erwin : Bref. Dépêche-toi.

Le Major tourna les talons et se dirigea vers la sortie sous la pression de mon coeur battant.

Le porta claqua, signifiant qu'il venait de quitter la pièce à mon plus grand soulagement.

Finalement, je ne pense pas que j'aurais eu le courage de me montrer devant une personne à un moment pareil. Encore moins devant le Major.

Livaï : Tch.

Toujours cachée derrière l'objet, je demandai d'une petite voix :

T/p : Je peux sortir ?

Livaï : Oui, dit-il sur un ton énervé.

Je me mis debout, les mains entrelacées derrière dans mon dos.

T/p : Caporal, vous devriez y aller je pense.

Je le vis s'irriter, pour je ne sais quelle raison.

Il tourna enfin sa tête vers moi, ce que j'aurais finalement préféré qu'il n'arrive pas voyant son regard totalement agacé.

Il se leva de sa chaise, pensant qu'il allait quitter son bureau mais cela ne se révéla ne pas être le cas car ce dernier s'avança près de moi.
Je reculai le voyant se rapprocher de moi mais je finis par heurter le mur.

Son front contre le mien il dit d'une voix rauque :

Livaï : Je finirai ce que j'ai commencé.

Il termina sa phrase en descendant sa bouche le long de ma joue pour atterrir dans le creux de mon cou où son souffle chaud me faisait fondre.

Livaï : Merde. J'ai vraiment envie de...

Il perdu son regard quelques secondes sur mes lèvres de sang en venant déposer sa main à un endroit sensible.

T/p : Pas maintenant, Caporal...

Il serra son érection contre ma féminité en lâchant un grognement.

Livaï : Putain. T'as pas intérêt à te faire toucher par un autre homme que moi, sinon je serai encore plus sévère.

Je défloutis difficilement ma salive, étant à moitié ravie d'entendre ceci.

Il se décolla de moi, avant de se diriger vers la sortie.

Livaï : Pars quelques minutes après que je sois sorti. On ne sait jamais.

J'hochai la tête en le regardant s'en aller.

Toujours perdue dans mes pensées, je n'avais pas remarqué que 10 minutes étaient maintenant passées et que pouvais y aller.

Je sortis silencieusement de la pièce, n'oubliant pas de regarder à droite puis à gauche. Aucune personne en vue.

Je marchai rapidement. Je ne sais pas où, mais je devais m'éloigner du bureau.

Après avoir marché plusieurs minutes sans vraiment savoir où j'allais, je décidai de rebrousser le chemin pour me diriger vers mon dortoir afin de me changer, car çela faisait bien trop de jours que je portais les mêmes vêtements.

Je regardai dans notre garde-robe commune avec Historia si des habits n'avaient pas été placés pour moi.
Malheureusement, rien. Seuls les vêtements d'Historia étaient là.

En soufflant, je suis retournée dans les couloirs pour aller à la rencontre du Caporal pour qu'il me dise où je pouvais en trouver.

Pressée, je décidai d'accélérer le pas afiin d'arriver plus vite dehors, là où se passait l'entraînement de son escouade.

Il était quelques mètres devant moi au soleil en train d'engueuler Connie et Sacha car ils faisaient les idiots.
Ses cheveux noirs avaient un léger reflet doré grâce aux rayons du soleil, ce que je trouvais très beau.
Un petit sourire se dessina sur mes lèvres sans que je ne puisse l'enlever.

T/p : Capor- !

Alors que je m'apprêtais à l'appeler pour lui poser ma question, un grand mur de muscles me fit face, toujours le même.
Erwin.

Erwin : Qu'est-ce qu'il se passe t/p ?

T/p : Ah...Je voulais demander au Caporal s'il savait où je pouvais trouver d'autres vêtements.
Ça fait vraiment beaucoup de jours que j'ai les mêmes donc je-

Erwin : Viens avec moi, je vais t'en donner.

Il mit sa main droite dans mon dos, la sentant glisser pour venir au bas de celui-ci.

J'étais extrêmement mal à l'aise, j'avais envie de la bouger mais je n'osais pas.

Je tournai ma tête pour voir le Caporal et nos regards se croisèrent. Je pouvais voir que ses yeux bleus clairs d'habitude si impassibles, dégageaient maintenant une aura sombre. On aurait dit un mélange de haine, d'irritation et peut-être bien de la jalousie.
Quant à moi, je me contentais de lui envoyer un regard désolé.

Erwin : Ça va ? Tu sembles bizarre.

T/p : Tout va bien, merci, déclarai-je avec un faux sourire.

Bon sang, j'en connais un qui ne va pas être content.

[Livai x Reader] ConséquencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant