[Livai x Reader] Conséquences

Chap 18 - Entrevue

Armin était aussi rouge que la couleur des yeux de Sacha qui voit de la nourriture.

Armin : A-annie...? Q-qu'est-ce que tu fais ici ?

Oh ? Ils sont en couple ?

Vu la réaction d'Armin, ils sont certainement amoureux l'un de l'autre mais on dirait que personne n'ose faire le premier pas.

Annie : Je passais.

Elle avait employé un ton très froid mais son visage en disait tout le contraire. Ses joues s'étaient empourprées à la vue d'Armin.

Armin : A-ah, chouette ! Tu veux lire avec moi ? E-enfin si t-tu ne veux pas, je comp-

Annie : C'est bon. Je vais...lire avec toi.

Intérieurement je rigolais fortement mais la situation était vraiment mignonne.

Armin : O-oh non enfaite, je ne peux pas, je devais montrer le livre à t/p...

Annie me dévisagea à son tour.

T/p : Ce n'est vraiment pas grave, tu me le montreras une prochaine fois.

Le regard d'Annie s'intensifiait.

T/p : Enfin, je pense que j'irai simplement le chercher moi-même.

J'aurais préféré y aller avec Armin, il m'aurait appris des choses et m'aurait dit son point de vue qui est toujours intéressant mais je préfère laisser les deux jeunes tourtereaux ensemble et les laisser sortir ensemble sans qu'Annie pense avoir de la concurrence.

Armin : Tu es sûre ?

T/p : Si je te le dis.
Puis de toute manière, je dois y aller, je pense déjà être en retard à mon entrevue.
Salut.

Je partis en pensant qu'ils iraient bien ensemble.
Malheureusement, cette maudite habitude à penser tout haut fit son apparition une nouvelle fois.

Je me retournai, gênée, sous les regards embarrassés d'Annie et Armin.

T/p : A-ah, ah, ah, euh j-j'ai rien dit, hein ? Ah, ah, bye !

Et je claquai la porte.
Les pauvres, je n'ose même pas imaginer leur tête, là.

Je regardai ma montre. J'avais passé beaucoup de temps avec Armin mine de rien et l'heure le prouvait.
J'étais en retard pour le rendez-vous du Major.

Je commençai à marcher bien plus vite que d'habitude pour ne pas avoir plus de retard que ce que je pouvais déjà en avoir.

Je ne tardai donc pas à arriver devant le bureau dans lequel j'étais déjà allée quelques temps auparavant avec les autres personnes.

Légèrement essoufflée, je me trouvais devant sa porte.
J'essayais de reprendre un peu plus ma respiration pour paraître plus présentable même si cela semblait déjà perdu d'avance.

Anxieusement, je toquai à la porte.

Erwin : Entre.

Je poussai la porte et entrai.

Il leva la tête de ses papiers et m'invita à m'assoeir sur la chaise en face de lui.

T/p : Navrée du retard.

Erwin : Ce n'est pas grave. Ce dont je dois te parler n'est pas forcément important de toute manière.

T/p : De quoi c'est ?

Erwin : Tout à l'heure, tu voulais savoir ce qu'était advenu du garde qui t'avait agressé ?

Oh, il m'a convoqué pour ça.

T/p : Oui, enfin, ça m'intéressait car je voulais juste satisfaire ma curiosité mais en soi peu importe tant que je n'ai plus à faire à lui.

Il hocha la tête.

Erwin : Tu devrais être satisfaite alors car ce dernier a été renvoyé suite à ce qu'il t'a fait.
Nos gardes avaient reçu l'ordre de ne rien te faire, peu importe ce que c'était mais il a transgressé les règles en te faisant du mal.

T/p : De toute manière votre intention de base était déjà de me blesser, non ?
Je ne vois pas ce que ça change.

Erwin : Eux n'avaient pas la permission mais nous bien. Nous sommes leurs supérieurs et seuls nous avions le droit de te faire ce que l'on voulait.
Enfin, en soi, on devait juste t'enfermer mais Livaï n'était pas du même avis.

T/p : Évidemment, dis-je agacée.

Me voyant un peu énervée, il décida de changer de sujet.

Erwin : En tout cas je suis content que tu aies intégré le bataillon. Tu nous seras sans aucun doute d'une grande utilité.

T/p : Mh. Je l'espère mais ne posez pas trop d'espoir en moi, je ne serai qu'une soldate comme une autre après tout.

Erwin : Je ne pense pas, je crois sincèrement que tu nous aideras bien. Et puis, une fille dans l'équipe n'est pas trop demandé. Nous avons souvent des garçons mais votre vision à vous les femmes est assez intéressante.

Je ne savais pas qu'il pensait des choses comme ça ?
Ça fait plaisir à entendre.

T/p : Je vois. Contente qu'on vous plaise, dis-je rigolant légèrement.

Erwin : Ce qui m'a surtout plu était ta détermination à intégrer le bataillon, la façon dont tu as prononcé ta décision était...étonnante.

T/p : Je ne sais pas pourquoi je l'ai dite de cette façon, mais je sais que c'était ce que je pensais réellement et que le choix de vous rejoindre était ce que je voulais aussi, étrangement.
Je ne regrette rien dans ce que j'ai fait.

Erwin : Tu sembles être bien décidée. Tant mieux. Ton caractère me plait. Cette mentalité est idéale quand tu devras te battre.

T/p : Vous ramenez souvent tout comme ça sur le combat ? dis-je en le testant

Erwin : Je consacre ma vie à ceci, donc oui, je suppose que ça m'arrive souvent.

T/p : Vous devez vous ennuyer à force. Vous voulez pas vous vider la tête ?

Étonnement, Erwin se leva de sa chaise, contourna son bureau et s'avança vers moi à ma gauche.

Il posa son regard enjoué sur le mien.

Erwin : Et qu'est-ce tu proposes ? me demanda-t-il sur un ton presque sensuel

Pff, quel dragueur, pensais-je, amusée.

T/p : Je sais pas moi, pourquoi pas des activités bien salaces ?

Il fit de gros yeux ronds.

Je mets ma main au feu qu'il pensait que je ne le dirais jamais.

Erwin : Sérieusement...Tu as osé, laissa-t-il échapper dans un léger rire.

T/p : Vous n'êtes qu'au début, m'exclamais-je.

Erwin : Je vois, nous ne sommes pas à la fin de nos peines, donc.

T/p : Hélas, non, riai-je.

Erwin : Passons. Il est l'heure d'aller dîner et nous sommes en retard.

T/p : Ça va, c'est seulement dix minutes, pas de quoi se presser.

Nous étions sortis de son bureau et nous étions dirigés vers la cantine déjà bondée.
Évidemment, les regards étaient fixés sur nous quand nous sommes arrivés.