Chap 12 - Cassée

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Livaï : Tch. Alors comme ça tu comptes les utiliser pour sortir de cette cellule, hein ?

Je fronçai méchamment les sourcils.

T/p : Qui a parlé de les utiliser ?
Ils se sont proposés eux-mêmes pour ma libération.

Livaï : Parce que tu crois que tu vas réussir, sale gamine ?

T/p : Moi, non.
Mais eux, oui. dis-je en esquiessant un sourire.

Il se rapprocha de moi.

Livaï : Ah ouais, hein ? Faudrait peut-être que tu saches marcher pour ça. Et si je te pétais les deux jambes maintenant ?

Mon regard n'avait pas changé.

T/p : Allez-y, faites-vous plaisir.

J'aurais voulu remarquer une expression faciale quelconque ressortir mais rien ne vint.
Il avait toujours cette même tête impassible.

Mon coeur battait vite mais, je ne comprenais pas.
Ce n'était pas de la peur.
Je ressentais plus de...l'adrénaline, comme si j'étais impatiente de voir ce qu'il allait faire.

Sans dire un mot, il souleva ma jambe, prêt à la casser mais en faisant ça, ma robe glissa, laissant une vue à mon entrejambe recouverte par ma culotte.

Si ma tête n'était pas rouge cramoisie, c'est que je devais être morte de honte à la place.

Ses expressions n'avaient pas changées mais il semblait quand même avoir perdu son regard quelques secondes à cet endroit.

Mais en regardant plus attentivement, autre part que là, on remarquait à perte de vue des bleus échoués sur ma jambe.

Ce n'était qu'un membre de mon corps qu'on voyait.
Je n'ose même pas regarder les autres.
Chaque fois que je touche une parcelle de ma peau, j'ai l'impression qu'elle va exploser tellement cela fait mal.

Il posa un regard perçant sur le mien.

Je ne comprenais pas ses yeux, je n'arrivais pas encore à déchiffrer ce que voulait dire ses pupilles de glace.

D'un geste délicat, il effleura ma peau nue, ce qui me déconcerta un peu.
Mais cette douceur fut de courte durée, je ne sais pas s'il l'avait fait exprès, mais dès qu'il eut détaché ses frôlements de mon épiderme, il placa sans plus attendre ses mains en position pour directement casser ma jambe d'un geste net et précis.

Là, j'avais vraiment peur.

Alors qu'il s'apprêtait à, cette fois-ci, vraiment le faire, Hange fit miraculeusement son apparition en criant que Livaï était demandé à la caisse car des papiers l'attendaient.

Je pouvais mettre ma main au feu qu'il était frustré d'avoir été arrêté en plein dans son élan.

Livaï : Tch.

Il lâcha ma jambe d'une violente façon, sans trop de surprise.

Livaï : J'en ai pas fini avec toi.

T/p : C'est ça, retourne dans tes papiers. dis-je moqueuse

Il me lança un regard noir, suivi de près par Hange qui semblait lui poser des milliers de questions sur le pourquoi du comment de sa venue à moi.

Je lachai un soupire de soulagement.

Je réfléchissais à la façon dont ils comptaient me libérer.
En soi, si tout le monde est d'accord sauf le Caporal, il ne devrait pas y avoir de problème à ce que je sorte, si...?

Mais de décidai de ne plus y penser et de simplement voir comment les choses allaient se passer.
Puis je suis pas mal tombée. Les gens sont pas si mal ici, si on y retire une ou deux personnes.
Je suis contente d'avoir pu les voir et leur parler.

Je me demande même pourquoi les habitants disent qu'ils sont féroces.
Ils ont clairement un bon coeur.
Peut-être faudrait-il les voir à l'oeuvre en train de couper les nuques des titans pour en dire autant, et encore.
Ils se démènent pour sauver l'humanité et voilà ce que les gens pensent d'eux.

Je me perdis dans mes pensées entrelacées et tombai délicatement dans les bras de Morphée, sur le coussin offert par Eren.

Après de bonnes heures de sommeil, je me réveillai délicatement mais avec une faim énorme malgré ce que j'avais englouti hier.

Je frottai mes yeux en baillant et me levai.

T/p : Garde, je pourrais avoir mon petit déjeuner s'il vous plait ? dis-je d'une voix légèrement rauque dû au réveil matinal

Garde : Désolé ma grande mais le Caporal ne semble pas être du même avis que toi.
Il m'a interdit de te donner quoique ce soit aujourd'hui.

T/p : Quelle enflure.

Je suis certaine que c'est parce qu'il n'a pas pu me casser la jambe hier et que Monsieur est frustré.

T/p : Sérieusement...Même pas de l'eau ?

Garde : Rien. J'ai demandé comme toi pour que tu puisses d'hydrater mais il est resté sur son idée de base.
C'est un homme têtu.

T/p : Je vois ça. dis-je en lâchant un gros soupire sans prendre la peine de le cacher

La journée passa calmement.
Je parlais parfois avec les gardes qui passaient pour passer le temps.

C'était souvent les mêmes qui venaient assurer ma garde, je m'étais donc habituée à leur présence et j'étais, on pourrait dire, devenue une bonne connaissance pour eux.

Mais un que je n'avais jamais vu était devant les barreaux.

T/p : Vous voulez quoi ?

Garde : Pas grand chose en particulier. Je vous trouvais juste très jolie.

Son regard pervers descendait tout le long de mon corps.

T/p : Génial. Vous pouvez y aller maintenant. dis-je en me rapprochant légèrement des barreaux et en faisant des gestes rapides avec la main.

Ce dernier était assez grand et ses bras l'étaient donc aussi.
Il passa l'un d'entre eux entre les barreaux et me tira brutalement contre.

T/p : Uh !!

Je lachai ce bruit au moment de l'impact contre mon corps et les barres de fer à cause du choc et de la douleur que je venais de recevoir.

Mes hématomes commençaient enfin à me faire moins mal mais là, la douleur était revenue en moins de temps qu'il faut pour le dire.
Ça brûlait.

En affrontant son regard je lâchai :

T/p : Bon sang ! Tu fais quoi sale enfoi-

Mon corps fut parcouru d'un énorme frisson lorsque je sentis son autre main baladeuse le long de mon corps.

Sa première main était attachée au col de ma robe blanche qui m'étranglait dangereusement.

Je n'avais presque plus d'air dans mes poumons, l'air passait difficilement.

L'air...

[Livai x Reader] ConséquencesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant