C'était une putain de soirée hein ? On s'en souviendra ..
J'étais blotti contre Jihane dans son lit, me remomérant tout ce qui s'était passé.
Je me revoyais, sur le lit, observant les larmes coulant le long de mes joues Haytem frapper Nordine comme s'il était posséder, j'avais peur du regard qu'il avait ce jour là. Personne n'arrivait à l'en séparé, jusqu'à ce que trois grands blacks baraquer arrivèrent, sorti de je ne sais où, j'ai appris par la suite qu'ils s'agissaient des frêres de Fatou, qui elle était rester à côté de la porte, en pleurs elle aussi. Younes était rentré dans la chambre en courant, tout essouflé, il avait les yeux tellement grand ouvert quand il me vit qu'on aurait dit qu'ils allaient sortir de leurs orbites. Puis lorsqu'il posa son regard sur Nordine qui lui, à présent seul sur le sol, en sang, avait regardé en ma direction et m'avait lacher un sourire qui me glaça le sang, il sauta sur lui. Je pleurais encore plus, je criais, tout ça c'était de ma faute, si seulement je n'y avais pas été, si seulement je n'étais pas parti acheté du pain à ce moment là je ne l'aurais jamais rencontré.. « Ca aurait pas été toi ça aurait été quelqu'un d'autre Oukhty, cherche pas à culpabilisé c'est pas de ta faute » me disait Jihane .. Elle était resté près de moi, me serrant dans ses bras.
Haytem était parti Je ne sais où et les trois autres les séparèrent aussi, Younes s'était relever, les larmes aux yeux, de la haine dans son regard, les points serrés et fit un signe de tête à moi et Jihane pour qu'on s'en aille. On descendit, le trajet jusqu'à la cité se fit silencieux, on m'entendait juste renifler, sangloter. Jihane me tenait par la main, la serrait fort, comme pour me faire comprendre qu'elle ferait tout pour ne jamais me laisser seule, qu'elle serait toujours près de moi. Dans ses yeux je lisais des regrets, je voyais qu'elle culpabilisé d'être descendu à ce moment là, de m'avoir laissé dans la chambre, mais je ne lui en voulais pas, elle ne pouvait pas savoir, elle avait cru en ce que Nordine lui avait dit, avait pensé qu'il avait peut être changé. Arrivé au bloc de Jihane, Younes lui demanda de monter en première, qu'il voulait me parler un peu avant. Jihane m'avait regardé pour savoir si elle pouvait me laisser avec lui, puis je lui fit signe que oui d'un mouvement de tête.
Il me prit le bras doucement et m'enmena jusqu'à la cage d'escalier. Je me mit contre le mur, la tête baisser, mes larmes coulant sur mes joues sans s'arrêter.
- Pourquoi t'avais rien dit à propos de Nordine ? Pourquoi tu m'as caché ça ?
Ma gorge était serrer, je savais que si je commençais à parler j'allais exposé, que j'allais encore plus pleurer.
- Putain je savais que y avait quelque chose qui allait pas, je le savais, je le savais ! Je le voyais dans tes yeux quand on te parlait de lui, mais j'ai pas chercher plus loin, putain je le savais !
Il donna un coup dans le mur, tout près de moi.
J'ai relevé la tête vers lui, c'était la première fois que je le voyais aussi longtemps sans sourire. Il s'était mis en face de moi et avait placer ses mains aux deux extrémités de ma tête, et me fixa.
- Tu sais pas comment j'ai la haine, je vais le tuer ce fils de pute si je le revois
J'avalai ma salive avec difficulté, et réussi à lui dire un faible « non ».
Il me regarda, avec énormément de tristesse dans les yeux, et me dit :
- La prochaine fois, promet moi que tu me parleras, que tu me diras ce qui se passe, même si t'es pas sûr qu'un gars te veuilles du mal, avertis moi directement, je veux plus jamais que ça se reproduise Sher, plus jamais
J'acquiessais d'un signe de tête, il se redressa et approcha ses deux mains de mon visage. J'avais ouvert grand mes yeux, ne comprenant pas ce qu'il allait me faire. Et doucement il essuya les larmes qui coulait le long de mes joues et me redis cette phrase qui me redonna des frissons « Une belle fille comme toi devrait pas verser des larmes comme ça », il me regarda longtemps, ses yeux noirs plonger dans les miens, et approcha doucement son visage du miens, et posa ses lèvres sur mon front. J'avais fermé les yeux, et un sourire se dessina sur mes lèvres. Je me sentais bien, en sécurité, protégé de n'importe quel danger. Malgré tout ce qui s'était passé, je crois que le meilleur moment à été celui là. Il me lâcha, sourit, de son beau sourire qui m'avait manqué et me dit :