Partie 12

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Je sentis la main de Jihane serrer la mienne, comme pour m'apporter du soutien face à ce que je voyais en face de moi.

Elle lui tenait le bras, était aggriper à lui dans cette robe où elle allait explosé d'une minute à l'autre tellement elle était courte et serrer. Il n'avait pas l'air spécialement fière d'être auprès d'elle, il ne souriait pas, tchekait des gars qu'il croisait, et semblait chercher quelqu'un du regard dans la foule. Lorsqu'il croisa mon regard, il ouvrit un peu plus les yeux qu'il avait gardé plissé. Il me regarda de haut en bas, mais pas en me dévisageant pour une fois, il devait être surpris de me voir changé, maquillé, soigné.. De le voir accompagné de ma cousine me mit la boule au ventre, je voulais pas qu'il gâche cette journée, c'était le mariage du frêre à ma Jihane après tout .. J'ai adressé à un regard à Khalti Nouria et sans lui dire une parole elle m'avait comprise, m'a fait un petit sourire et m'a fait un signe de tête pour me dire que je pouvais y aller. Je lui fis un bisous sur le front et j'entrainais Jihane dans la foule, loin de lui.

Il y avait énormément de monde, tout le monde semblait heureux, tout le monde riait, il y avait des drapeaux d'un peu tout les pays, j'avais vu Younes courir un peu partout avec le drapeaux Algérien sur son dos. On a tous commencé à rentré dans la mairie, et l'on vit les fameux mariers.

Ils étaient si beau, son frêre était très grand, très musclés, les cheveux coupé à ras avec une petite barbe, il avait les yeux vert qu'il avait du prendre de son père allah y rahmou. Sa futur femme était si jolie, elle était mate de peau, petite et fine, avec de grands yeux et de long cheveux chatain clair, elle portait sa belle longue robe blanche de marier. Elle avait déjà les larmes aux yeux, il l'a regardait avec tant d'amour. Il avait pourtant l'air d'un homme sans cœur, il avait des traits très dur, et pourtant dans son regard on lisait tellement d'amour et de douceur quand il croisait les yeux de sa futur femme.. Le maire commença à parler, puis on entendit un rire très aigu vers le fond de la salle. On s'est tous retourné et l'on vit qu'il s'agissait de Kahina qui parlait avec un garçon que je n'avais jamais vu, sans gêne. Elle n'était plus accompagné de Haytem. Elle fit mine de s'arrêter de parler, le maire reprit son discour et on l'entendait continuer à parler aussitôt. Vint le moment où ils devaient s'échanger les alliances, j'en avais les larmes aux yeux et Jihane a côté de moi était déjà en pleurs. Sa futur femme avait les mains toutes tremblantes et il l'a rassurait du regard, il lui prenait délicatement les mains et la regardait dans les yeux. A la fin il lui fit un doux baiser sur le front, elle avait fermer les yeux, le sourire au lèvre, une larme roulant sur sa joue. Les youhyouhs retentirent, Jihane auprès de moi en faisait, moi je ne savais pas comment les faire alors je criais avec le reste des personnes présentes dans la mairie. Je cherchais Haytem du regard mais ne le trouva pas, peut être qu'il était sorti. Pour le cortège on savait pas encore dans quelle voiture monter, Jihane voulait aller dans celle d'Aboubacar mais elle avait peur que sa sœur la voit. Sa sœur avait louer une mini couper pour elle et ses copines, Younes allait aller dans la voiture d'un pote à lui avec d'autres, ma tante avec mon oncle dans la leur avec khalti Nouria et une autre mère, mes cousines avec des amies à elles, ou plutôt des gars de la cité.

- Oukhty y a Aboubacar qui m'a envoyé un sms là, il m'a dit de le rejoindre derrière la mairie peut être qu'on va pouvoir monter avec lui, reste ici j'arrive tout de suite !

J'ai même pas eu le temps de répondre qu'elle était déjà parti en courant, tenant son caftan de ses deux mains pour ne pas trébucher. Il ne restait que quelques mecs près de la mairie, certains de la cité d'autres que je n'avais jamais vu. Je suis parti m'assoir sur un banc pour l'attendre. On entendait plus que les claxons des voitures, la musique à l'intérieur et les gens qui criaient en sortant de la fenêtre de la voiture. Les gars devant la mairie dansaient, portant des drapeaux sur leur dos, au son de musique marocaine qui provenait d'une voiture qui restait près d'eux. Au volant, j'ai découvert avec stupeur Haytem, les bras croiser, le regard fixer sur moi. Mon cœur à fait un bon. J'essayais de le fixer à mon tour, il leva un sourcil, s'adossa un peu plus sur son siège et sorti une cigarette. Il l'a porta à sa bouche, avec son sourire en coin, et l'alluma. Il faisait ça pour m’énerver, je le regardai avec un regard noir et je sentis quelqu'un se mettre à côté de moi. Je me suis retourner et vit un garçon, très bronzé, les yeux marrons, avec une coupe au gel et un costume comme tout les autres garçons. Il avait un physique banale, un arabe typique, mais il dégageait quelque chose, il avait un certain charme. Il avait ouvert ses bras et les avait poser tout le long du banc, de sorte que son bras sois derrière ma nuque. Je me sentais mal à l'aise, j'ai baisser la tête et il prit la parole.

Chronique de Sherazade : Du balai à la bague au doigtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant