Partie 8

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Alors comment vous dire la joie que j'ai ressentis ce matin quand je me suis réveillé que j'ai pris mon portable, que je me suis co sur le facebook de la chronique et que j'ai vu qu'on avait dépassé les 100 j'aimes, tout ces j'aimes et ces commentaires, j'étais super contente, les larmes aux yeux geh ahah, ça m'a motiver pour vous taper une longue suite, je vous remercie pour tout mes perles, au départ je pensais que personne allait me lire où qu'il resterait genre 10 personnes mais là, 148 et en si peu de temps ça fait plaisir ! Bonne lecture mes perles

Je me suis directement retourné, les yeux grands ouvert, à la recherche de Soraya. Je l'a trouvais pas, il y avait trop de monde, trop de gens qui se ressemblait tous beaucoup, avec presque les mêmes occupations. Les filles toutes en petites robes, shorts ou jupes courtes, on voyait toutes leurs jambes, toutes avec des énormes poitrines qu'elles exhibaient fièrement, vulgaires. J'avais de quoi complexé quand je voyais les formes qu'elles avaient. Les mecs en majorité étaient posé sur des canapés, fumant la chicha, expirant des énormes nuages blancs, des odeurs sucrés et fruités venaient jusque dans mes narines. Puis une autre odeur, que j'aurais préféré ne jamais avoir sentis de ma vie fit son retour. Cette odeur si mauvaise, si spéciale que sentait Nordine. Certains garçons avaient des bouteilles d'alcool à la main, certaines filles aussi d'ailleurs, qui se trémoussaient devant les garçons jambes écartés sur les canapés. La musique était forte, on s'entendait presque pas, des couples faisaient des allers et retours dans les étages de la maisons, tandis que j'étais là, en jogging au centre de la pièce l'air perdu.

- T'es sérieuse ? Je l'a trouve pas je sais pas où elle est passé.

Aucune réponse, je me suis retourné pour voir ce que faisait Jihane quand je vis qu'elle n'était plus près de moi. Mon cœur fit un bon, la peur s'empara de moi. J'étais seule, dans ce zoo, sans portable. Véritablement seule.

J'essayais de me fondre dans la masse, une autre fille en jogging parmi tout ce monde ça devait pas être difficile à trouver. Plus je marchais plus je découvrais que la maison était vraiment immense ! Je cherchais dans le salon c'était là que tout se passait, mais aucun signe de Younes et Jihane. Les toilettes étaient verrouillés, la salle de bain aussi. J'en avais marre, je transpirais, il y avait trop de monde j'en avais mal à la tête. J'avançais jusqu'à une grande cuisine où il n'y avait étonnament personne, je me suis assis sur une chaise et pris ma tête dans mes mains pour essayer de reprendre mes esprits et de stopper mon mal de tête. Je fermais les yeux et c'est le visage de Nordine que je revoyais. Et si il était là, parmi la foule, qu'il me voyait et qu'il attendait le bon moment pour faire ce qu'il n'avait pas pu faire la dernière fois ? Je commençais à paniquer, j'avais du mal à respirer, puis je sentis une main me tapoter le dos doucement. Je sursautai, relevai la tête et vis une grande fille typé africaine, avec de long cheveux noir qui lui arrivait au bas du dos, une frange, des yeux noirs bien maquillé avec de très long cils,des belles lèvres pulpeuse, habillé d'une longue robe rose pâle. C'était la fille la plus élégante que j'avais vu de la soirée.

- Ca va ? Tu veux de l'eau ?

- Euh .. Euh oui je veux bien merci ..

J'étais étonné qu'elle vienne m'offrir son aide, je lisais de l'inquiétude dans ses yeux. Elle me tendis un vers d'eau fraîche que je bu d'une traite.

- Moi c'est Fatou, je suis venu ici pour éviter de voir toutes ces kehs se déhencher sur les mecs du quartiers, je pensais que ça allait être une bonne petite fête posé pour l'anniversaire de Mounir mais pas du tout. Puis je t'ai vu dans cet état je suis direct venu, qu'est-ce que se passe ?

Elle était toute gentille avec moi, elle avait remit sa main sur mon dos et me regardais, prête à m'écouter et sûrement à m'aider.

- Moi c'est Shérazade .. J'étais venu avec deux amis à moi, puis je les ais perdu, et avec tout ce bruit, ces gens, je me sentais pas bien..

Chronique de Sherazade : Du balai à la bague au doigtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant