La police ? Ici ? Alors que je suis toute seule ? Je me tenais la tête de mes mains, essayant de me remémorer la dernière bêtise ou chose illicite que j'aurais fais.. Ma Tante serait-elle parti au commissariat pour continuer à raconter des mensonges sur moi ? Plus j'avançais près de la porte, plus les scénarios se multipliait dans ma tête, quand les messages que j'avais vu de Younes et Haytem sur mon portable me revinrent à l'esprit.
«Haytem : Jsens kjvé biento tombé kho, tu te souviens de ske jtavé dis si jms Jtombé, dske tu dvé faire ?
Mister you : Oui jme souviens.. Mais dis pas ça, tu peux encore t'rangé, lache tout, arrête tout ces trucs, pense à ta daronne ptn
Haytem : Jpeux pas m'arrêter, jpeux pas, mcasse pas les couilles tu feras ske jtai dis dfaire, khlass.
Mister you : Comme tu voudras.. Jespère kan même que t'éviteras la prison en tout ka »
J'avais poser ma main tremblante sur la poignet et l'avait déjà ouverte quand j'avais réalisé qu'ils allaient sûrement fouiller la maison et que Haytem avait peut être laisser des choses suspecte et pouvant lui porter préjudice quelque part. Mais où ?
- Perquisition du domicile, vous êtes la sœur de Haytem Djerdoubi ?
Je restais devant eux, balbutuante, ils étaient quatres, l'un restait devant moi les sourcils levés, dans l'attente d'une réponse de ma part tandis que les 3 autres se dirigèrent dans les pièces de la maison, faisant tomber pleins d'objet sur leur passage. Ils retournaient tout tellement vite que je me demandais s'ils n'étaient pas là + pour tout déranger ici que pour trouver quelques choses.
- Je suis ici pour quelques jours, Madame Djerdoubi est comme ma Tante..
Il n'eut pas le temps de me répondre qu'un de ses collèges revint déjà à grand pas de la chambre avec plusieurs petits sachets plastique en disant :
- Il a presque rien laisser le petit il savait qu'on allait venir, y a personne d'autres dans l'appart.
Le premier policier qui était resté devant moi reposa son regard sur moi, il me sondait du regard les yeux plissés, comme s'il cherchait une réponse sur mon visage, comme s'il me soupçonnait de quelque chose.
- Vous savez où il est ?
Je suais à grosses goûtes, je ne trouvais plus mes mots, je n'aurais même pas su dire mon prénom si on me l'aurait demandé. « On l'embarque ? » dit l'un des quatres policiers.
J'ai cru que j'allais tomber par terre à l'idée d'être impliquer dans cette histoire, Haytem où es tu ?
Je fis un effort surhumain pour réussir à dire tout bas que je jurais ne pas savoir où il était, qu'il n'était pas rentré depuis la veille.
Le premier policier me regarda longuement, il ne me croyait pas ça se voyait. Puis l'un des quatres, à mon grand soulagement prit la parole pour leur dire que je n'étais qu'une gamine et que ça s'voyait que je n'avais rien avoir là dedans. Ils partirent tous sans m'adresser un regard, sauf le premier qui me murmura qu'il repassera si ils ne le retrouvent toujours pas. Des frissons me parcoururent l'échine, il me faisait peur lui aussi.
Une fois que la porte claqua, je soupirais, et fis fasse à l'appartement tout retourné. Je n'avais déjà plus de force dans mon corps avant d'avoir commencé à tout rangé. Je me suis remonté les manches, et me mit au travail..
On était vers la fin de l'après-midi quand j'avais finis de tout ranger, je n'étais pas parti au travail ce jour là, j'avais appelé Momo pour lui expliquer ce qui s'était passé, il comprit et semblait aussi chambouler que moi. Je suis parti prendre une douche, et au moment où j'en était sorti la porte sonna. Je me suis dis que c'était peut être Haytem, j'ai vite pris une serviette l'ai entouré autour de mon corps et ai accouru jusqu'à la porte que j'ouvris rapidement. Mon visage plein d'espoir se décomposa quand Je vis de qui il s'agissait. Younes.