Partie 17

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Son visage se ferma, il garda la tête baisser, et ma main dans la sienne. Ce contact me faisait ressentir une sensation étrange, de bien être, pleins de frissons me parcouraient le corps.. J'aurais aimé pouvoir la garder dans la mienne toute la soirée, encore plus longtemps, mais il s'en détacha doucement, ça n'avait rien avoir avec ses gestes violents de la veille. Il m'accorda un regard où j'ai pu discerner une pointe de tristesse, et il sorti de la chambre.

Je me suis laisser tomber au sol, les yeux remplis de larmes. Pourtant je m'y attendais à ce qu'il puisse encore l'aimer, au fond de moi je me le disais, mais je l'aimais, et de cet amour naissait pleins d'espoirs sans que je ne le contrôle.. J'esperais tellement qu'il ait réussi à l'oublier, elle n'en valait tellement pas la peine, elle lui avait causé tellement de malheur et continuait à en causer, intentionnellement.. Les larmes coulaient le longs de mes joues, j'essayais de me retenir, de m'arrêter, de me calmer mais c'était plus fort que moi, je pouvais plus m'arrêter.. Puis le visage de Khalti Nouria fit surface, j'avais besoin de la voir, de sentir son odeur, d'être dans ses bras, de sa présence, de sentir cette présence maternelle.. Sans réflechir, malgré qu'il était minuit passé, je me suis levé, suis aller en direction de la salle de bain, ait passé de l'eau sur mon visage, et sans réfléchir je suis sorti en faisant attention à ne pas faire de bruit en fermant la porte.

Plus je marchais, plus je réfléchissais, plus les idées se mélangeaient dans ma tête..

Je ne me souvenais plus exactement du chemin de l'hopital, il faisait nuit, j'avançais dans la pénombre vers l'inconnu, espérant qu'Haytem n'avait pas encore remarqué mon absence, ça me tuait de me rendre compte que cet amour n'était pas réciproque et qu'il ne le serait jamais. Je ne me reconnaissais plus, en si peu de temps j'avais changé de comportement, j'étais devenu trop impulsive, je ne réfléchissais plus avant d'agir, je ne faisais que de pleurer, je n'avais plus de force.. Et là Haytem confirmait juste ce que je pensais, lui et moi c'était impossible..

Je marchais, encore et encore sans m'arrêter, les larmes coulant le longs de mes joues, je ne voyais plus rien, je ressentais de plus en plus le froid me brûler le visage..

J'ai essayer de reprendre une respiration normal, je m'étais arrêter de marcher et me suis rendu compte que je ne savais pas où j'étais, je me rendais compte de ce que j'avais fais, que j'étais parti en pleine nuit sans prévenir Haytem, pour aller dans un hopital dont je n'connaissais pas le chemin.. « Mais qu'est-ce que t'as dans la tête Shérazade, mais qu'est-ce que t'as dans la tête ? » Je faisais que de répéter ça à haute voix, tout en tournant sur moi même pour essayer de comprendre où j'avais attéris. Il faisait noir, il y avait très peu d'étoile dans le ciel ce soir là, seulement quelques lampadaires m'éclairait. A chaque petit bruit, craquement, sifflement, je sursautais, j'avais la chair de poule, j'ai pris une rue au hasard et ai continuer à marcher, en pressant le pas..

Je m'imaginais qu'on me suivait, qu'il y avait un homme determiner à m'tuer, à me découper en morceau, à me manger, à me violer derrière moi.. Le visage de Nordine refit surface, ma gorge se noua.. J'entendis des pas derrière moi mais je n'osais pas me retourner, je prenais le chemin d'autre ruelle et les pas me suivaient, allaient de plus en plus vite, mon cœur battait la chamade.. Je me suis mise à courir, et la personne derrière moi couru aussi, mes craintes semblaient se confirmer.. Au loin je cru voir une voiture, je courais du plus vite que j'pouvais voulant interpeler le conducteur pour qu'il me sauve, c'était une toyota rouge, au vitre sombre.. Mais sans que je puisse réaliser quoi que ce soit, je sentis qu'on m'attrapait, la personne était doté d'une grande force, elle me plaqua contre un mur et me fit face.. Je garda les yeux fermaient, sentant la respiration de la personne devant moi, essoufflé, refusant de découvrir le visage de la personne que je pensais être un psychopate quand j'entendis le son de sa voix.. Celle d'Haytem.. J'en avais oublier d'avoir vu la voiture.

- Mais putain t'es devenu ouf, il t'arrive quoi ?

Il me secoua violemment tout en me posant cette question, je voyais de la rage dans ses yeux, il n'était plus lui même, je voyais que ses yeux étaient rouge, il avait fumer.

Je ressentis cette odeur que j'avais senti sur Nordine..

- Je.. Je suis désolé.. Je.. J'voulais voir Khalti Nouria, J'avais besoin de la voir..

Il relâcha la pression sur ses mains serrant mes épaules, et ses sourcils se défroncèrent doucement. Parler de sa mère ne le laissait pas indifférent..

- Ecoute maintenant va y avoir des règles, et que tu devras suivre, pas comme la dernière fois avec Soumar ! Tu montes sur son scooter comme ça j'suis un pd moi il s'affiche avec toi ?

- Mais qu'est-ce que ça peut te faire de toute façon ? T'as Soraya non ? Alors !

Il me lacha, fit quelques pas devant lui, serrait les points puis revint vers moi, avec un regard aussi sérieux que jamais.

- Ecoute moi bien, et retiens bien ce que je vais te dire parce que je te le dirais pas souvent, mais T'es à moi, c'est Toi qui m'interrèsse et pas Soraya, C'est toi qu'je veux.

Chronique de Sherazade : Du balai à la bague au doigtOù les histoires vivent. Découvrez maintenant