Une affaire d'avocats

Chapitre 25 : Prise de conscience

Zakhar:

Après le repas, j'ai préféré m'isoler près de la piscine. Assis au bord mains placées de chaque côté de mon corps pour supporter mon poids en arrière, je contemple le reflet du couché de soleil sur l'eau. Je suis d'autant plus tourmenté par l'image de Natalya à moitié nue. Je vais devenir fou ! J'essaie d'oublier mais cette image m'obsède d'autant plus qu'elle me fascine. Coincée au bord de la fenêtre, serviette qui tombe dévoilant un galbe de sein tout en camouflant le reste de son corps . Elle donnait l'impression d'être la tentation incarnée tout droit sorti d'une peinture . Je crains de ne pouvoir y échapper. J'y ai réfléchi et je dois me rendre à l'évidence. Elle a piqué mon intérêt au plus haut point. Le pire, c'est que j'ai l'impression d'être le seul à ressentir ce sentiment. Elle est imprévisible et difficilement impressionnable. Je pensais avoir perdu tout intérêt pour les femmes. Je lâche un léger rire détaché et déconcerté. Une femme me plaît après tout ce temps ? Vais-je réussir à tomber amoureux cette fois ? Mystère et boule de gomme. Je n'ai jamais pu tomber amoureux. J'ai déjà éprouvé de la passion et désir pour une femme mais ce ne sont que des sentiments passagers. Je me lasse vite. Pourtant, j'ai essayé. Mais cela ne sert à rien de forcer les sentiments. Cela dit, je n'ai jamais eu de déception amoureuse qui me handicape. Je ne peux pas tout simplement ressentir ce sentiment. Je suis un peu excité par ce futur imprévisible qui m'attend. J'exhale un soupir pour réorganiser mes songes.

- Zakhar ?

Je tourne la tête vers elle. Mon prénom sortie du bout de ses lèvres s'insinue au creux de mon oreille doux comme un murmure. Ce qu'elle peut être belle, habillée d'une légère robe bleue ciel avec des motif floraux et cheveux lâchés qui ondulent vers les longueurs de ses cheveux. Mon regard capte le sien en essayant de sonder son esprit pour essayer de savoir ce qu'elle peut ressentir ou penser. Elle met une mèche derrière son oreille avant de venir près de moi le regard alimenté par un je-ne-sais-quoi qui lui donne un charme ensorcelant. Son air aussi timide que sûr d'elle me déroute au plus profond de mon âme.

- Je vous dérange ? Me demande-t-elle d'une douceur et timidité que je lui connaissais pas.

- Non, je me sentais un peu seul.

- Dans ce cas, je me joins à vous ! Déclare-t-elle guillerette en s'asseyant près de moi.

- Je voulais vous poser une question... Commence-je plus amène.

- J'y répondrai à la condition que vous répondiez à ma question.

- D'accord. Vous êtes sûre de vous ? Demande-je en plissant les yeux rictus aux lèvres.

- Et vous ? Me retourne-t-elle la question avec un regard arrogant.

- Je commence ! Vous avez l'air d'avoir un regard très négatif concernant la gente masculine. Ai-je tords ?

- Non, je n'aime pas vraiment les hommes mis à part quelques exceptions. À mon tour, Marco a un lien indéfectible avec vous et monsieur Arabov. Quel est ce lien qui vous uni?

- Et moi qui pensais que vous vouliez apprendre à me connaître... mais il y en a que pour Marco. Dis-je d'un air faussement déçu.

- Vous vous défilez ? Rétorque-t-elle avec malice en haussant un sourcil.

- Bien sûr que... Non ! Pour commencer, pour certaines questions personnelles, j'ai été élevé par Anastasia et Ilya à partir de l'âge de 9 ans. À l'époque, ils aimaient faire beaucoup d'action caritatives en Russie. Un an plus tard, nous nous sommes installés en Espagne pour l'épanouissement de l'entreprise de mon oncle. Puisqu'on allait y rester pendant un bon bout de temps, ils ont acheté cette villa et ont continué leur action caritatives en Espagne. C'est là qu'ils ont fait la rencontre de Marco, je m'interromps pour reprendre mon souffle. Il était placé dans un orphelinat refusant toute adoption en se comportant de façon exécrable avec ceux qui s'intéressaient à lui. Il refusait d'être élevé par autre que sa mère. Il avait seulement 8 ans et demi à l'époque. Il a piqué la curiosité du couple par son intelligence. Ilya a conclu un marché avec lui. Il l'élèverai contre le paiement des frais médicaux de sa mère. Il n'a pas pu refuser par amour envers sa mère. Elle était dans un état lamentable en service psychiatrique après une tentative de suicide ratée.