Chapitre 50 : Du réconfort...

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Natalya :

Il arrête de me chatouiller puis se fige en me contemplant d'une manière qui me fait battre le cœur à vive allure. Il me sourit avant de se pencher en avant pour m'embrasser, mais il se fige contre mes lèvres lorsque l'on entend la poignée de la porte tourner. Je me fige puis le repousse pour qu'il se relève. Zakhar se relève du canapé au même moment où l'intrus entre dans la pièce.

- T'étais là, Zakhar ? Je te cherche depuis tout à l'heure, se plaint Marco, mais s'arrête brusquement quand il me remarque sur le canapé. Je vois que t'étais en bonne compagnie...

- Tu veux quoi ? Lui demande Zakhar d'un ton cassant après avoir repris un air froid.

- Mais tu es de mauvaise humeur, mon frère... J'ai interrompu quelque chose, demande Marco avec un ton espiègle. D'ailleurs, vous êtes quoi l'un pour l'autre ? Pour que je sache comment t'appeler, tu vois... Appeler sa belle-sœur, supposons que tu l'es, « Mademoiselle l'Avocate », ça ne le fait pas. Tu ne trouves pas, Natalya ?

- Marco...

- Ok... Je ferme ma bouche ! Dereck te cherche avec Nikolaï pour un client. Niko est déjà parti le retrouver... Ça avait l'air sérieux ! Se reprend vite Marco après un avertissement de Zakhar.

Je vois le concerné soupirer puis marmonner qu'il déteste faire des heures supplémentaires avec un air dépité. Il me regarde avec un air déçu quelques secondes puis hésite à avoir un geste affectif envers moi devant Marco, ce qui me fait rire. Il me sourit finalement puis s'approche de moi et dépose une main sur mon épaule.

- Je reviens vite...

Je hoche de la tête puis il tourne les talons, mais juste avant de passer le seuil de la porte, il s'arrête pour fixer Marco.

Maintenant, qu'ils sont l'un à côté de l'autre, je m'aperçois que Marco dépasse Zakhar de quelques centimètres, mais Zakhar a cette aura qui fait qu'il a l'air plus grand. Je ne saurais l'expliquer... Il a l'air de pouvoir dominer qui que ce soit avec son charisme. Il a cette présence bien à lui qui captive les gens. Je l'ai d'autant plus remarquer lors des réunions où dès qu'il prend la parole, sa présence fait complètement disparaître celle des autres.

Il est... Incroyablement... Séduisant.

- Je serais sage comme une image ! J'ai déjà pu me montrer agréable une ou deux fois, n'est-ce pas ? Se tourne-t-il vers moi pour que je réponde.

- Disons que je me suis habituée à ton... Satané caractère ! Finis-je par répondre.

- C'est bon, vas-y... Je lui tiendrai compagnie en attendant ton retour et je serai gentil !

- Non, je ne préfère pas ! Réplique du tac au tac Zakhar.

- En fait, ça tombe bien... J'ai quelque chose à lui demander.

Zakhar se retourne vers moi avec les deux sourcils levés et un air intrigué. Je lui souris pour lui montrer que ce n'est rien de sérieux. Il finit par hocher de la tête puis s'en aller avant de revenir sur ses pas et de frapper l'arrière de la tête de Marco de sa main.

- Ça, c'est pour ton mauvais timing.

- Tu n'es qu'un con ! Tu m'as fait mal. Gémit Marco en se tenant la tête.

- L'Amérique... Marco. N'oublie jamais, mon frère. Murmure Zakhar près de Marco ce qui fait taire ses plaintes.

Il lance un regard noir à Zakhar qui s'est mis à ricaner avant de s'en aller.

- Où est Irina ?

- Elle dort dans une chambre après avoir trop bu. Tu veux aller la voir ?

Je hoche de la tête avant de le suivre me mener jusqu'à une chambre adjacente. J'entre la première dans la chambre où je trouve la rouquine allongée sur un lit avec une traînée noirâtre sur les joues. Je m'approche d'elle puis lui essuie ses larmes de mes doigts. Ça me brise le cœur de la voir ainsi. Ça me prend à la gorge.

Une affaire d'avocats Où les histoires vivent. Découvrez maintenant