Chapitre 51: Oreiller et confidences ( partie 1)

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Zakhar :

Je continue de la fixer avec espoir et je me surprends à stresser et à appréhender sa réponse. Je suis choqué de ma réaction qui me laisse perplexe. Jamais de ma vie, une femme a réussi à me procurer toutes ces émotions. J'ai l'impression de découvrir pour la première fois comment se déroule une relation amoureuse. Je sens mon cœur battre dans ma poitrine, mais je ne sais pas si c'est lié à mon appréhension ou au bout de femme qui est devant moi.




- Je... Ce n'était pas assez clair ? Finit-elle par me répondre.




Je souris de toutes mes dents le cœur qui bat la chamade. Je sens que l'on m'enlève un gros poids. Je suis soulagé qu'elle ait décidé de faire fi des autres et de se consacrer uniquement à nous. Je ne savais pas si mon speech aurait servi réellement à quelque chose, mais étonnamment, il a bien porté ses fruits et j'ose croire que si elle a fait ce choix, c'est qu'une part d'elle le voulait secrètement.




- Non... Ce serait bien si tu utilisais plus cette belle bouche, dis-je en caressant de mon pouce ses lèvres, pour me communiquer tes pensées, ma belle...




Elle sourit gênée de ma remarque puis me caresse doucement la joue du bout de ses doigts. Je profite de ce moment pour la détailler encore plus. Je veux garder ce moment en mémoire et graver chacun de ses traits dans mon esprit. Je veux garder en mémoire ses sourcils arqués légèrement relevé ce qui accentue ses yeux marron brillant d'émotions et sa bouche en cœur légèrement entrouverte. Elle est très belle ! Je me lasserai jamais de son visage, je le crains bien...




- Arrête de me regarder comme... ça...




- Je te regarde comment ? Demande-je avec amusement devant sa gêne.




- ... Comme si tu voulais me manger...




Je n'arrive pas à contenir mon rire et je finis par partir en fou rire incontrôlable. Elle me regarde avec un petit air outré sur le visage qui lui donne un air à croquer.

Peut-être qu'elle n'a pas tort finalement...




- Et donc, comme ça... Je te donne l'impression que je veux te manger ? Lui demande-je après avoir calmé mon rire.




- Très drôle, Zakhar ! Moque-toi... Mais, vas-y ! Râle-t-elle pour cacher sa gêne.




- C'est ce que je fais depuis un bon moment maintenant ! Déclare-je avec un petit clin d'œil.




Elle me pousse puis elle descend du plan de travail et s'affaire à s'attacher les cheveux en un chignon dos à moi. Je me rapproche de derrière elle et passe un doigt sur la peau de sa nuque qu'elle expose. Je la sens frissonner ce qui étire un sourire diabolique sur mes lèvres. Je pose mes mains sur ses épaules pour un peu les masser. Je la sens se détendre de plus en plus et soupirer d'aise. Je dépose un baiser sur la base de son cou puis un deuxième sur la peau de son cou derrière son lobe.




- Zakhar...




Je m'arrête et rapproche mes lèvres de son oreille.




- Tu veux que je continue ? Chuchote-je à voix basse.




Elle hoche de la tête, mais j'ai besoin de l'entendre le dire à voix haute.




- Alors ? Dis-moi ce que tu veux...

J'attends, mais elle ne répond pas. Je finis par m'éloigner complètement d'elle. Je lui passe devant pour quitter la pièce dans laquelle nous nous trouvons avant qu'une poigne sur ma main ne m'arrête. Je me tourne vers elle pour la regarder. Elle se rapproche de moi avant de me tirer vers elle par mon tee-shirt pour que je me penche en avant. Elle passe une main derrière ma nuque et une autre sur la base de ma mâchoire.

Une affaire d'avocats Où les histoires vivent. Découvrez maintenant