Chapitre 10 : " Une prise de bec"

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Zakhar

Après son altercation avec le petit con, elle est restée silencieuse et songeuse. Elle a les yeux fermés et se frotte le poignet comme si elle avait été marqué par un sceau. Tout à l'heure, je n'avais pas pris la peine de la regarder. Elle a lâché ses long cheveux bouclés et a mis une robe noire simple prés du corps et qui s'évase au niveau de la taille. Je pensais au début qu'elle était consentante, c'est pour celà que j'ai mis un peu de temps avant de réagir. Je n'ai toujours pas bougé ou fais quoique ce soit. Je me contente juste de la regarder en attendant. Elle ouvre lentement ses yeux et me fixe pendant un certain temps jusqu'à ce qu'elle écarquille ses yeux soudainement. J'ai l'impression que ses yeux vont sortir de leurs orbites.

-" Volkov ? Vous êtes...le fils de Volkov ? " elle me demande en russe.

-" C'est un peu logique vu qu'on porte le même nom de famille, non ?"

-" Je veux dire... Pourquoi vous ne vous êtes pas présenté à notre rencontre ?"

-" J'en voyais pas l'intérêt étant donné que je suis connu dans la société. "

-" Je pense pas non. Sinon, je vous aurais reconnu !"

-" Si vous le dites... En quoi est-ce si important ? Vous m'auriez laissé l'affaire peut-être ?"

-" Je pense pas pouvoir laisser un sexiste me dicter ma conduite. "

Et voilà, je me disais bien qu'elle était pas assez agaçante.

-" Vous allez recommencer avec cette histoire ? Vous me prenez pour un homme des cavernes ? "

-" D'entrée de jeu, vous m'avez regardé comme si j'étais inférieure à vous ! Et vous m'avez dit que j'étais pas qualifiée alors que vous me connaissiez même pas ! Alors oui ! "

Je craque mon cou et masse mes tempes . Qu'est-ce qu'elle aime les conflits et crier ! À force, j'attraperai bientôt une migraine.

-" Peut-être bien que mes propos ont dépassé ma pensée. Mais personne ne m'avait prévenu que vous aviez repris l'affaire !"

-" Ça ne justifie pas votre comportement de barbare !"

Je serre la mâchoire pour ne pas l'insulter et respire profondément. Je sens un des muscles de ma mâchoire tressauter .

-" Fermez-la ! Ilya risquait la prison pour un truc qu'il n'a même pas commis ! Alors excusez-moi mais j'en avais rien à carrer de ce que vous pensiez !" Je parle doucement mais mon ton est très froid et sec.

-" Espèce de..."

-" De quoi ? Allez-y , finissez votre phrase. "

Je la vois rougir de colère. C'est qu'elle a la rage la petite dame.

-" Impoli ! IMPOLI !" S'époumone-t-elle

-" Je suis sûr que vous vouliez utiliser un autre vilain petit mots. Ne soyez pas timide. Je suis toujours pas votre patron. Profitez-en !" L'incite-je d'une voix faussement amicale.

-" Enfoiré !"

-" Je ne savais pas que les enfoirés aidaient les gens. " Ironise-je à nouveau faussement calme.

-" Je pouvais très bien m'en sortir seule ! J'avais pas besoin de vous ni de votre arrogance démesurée . Vous agissez comme si les gens vous appartenaient. "

-"Les gens, non. L'hôtel, oui . Alors, on respecte le propriétaire, gentille dame."

Je l'ai un peu déstabilisé puisqu'elle écarquille les yeux à nouveau avant de vite se reprendre.

Une affaire d'avocats Où les histoires vivent. Découvrez maintenant