Chapitre 52 : Oreiller et confessions ( partie 2)

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Natalya

Sa question m'a pris de court. Il y a tellement de questions qui se bousculent dans ma tête pendant que j'essaie de réprimer mon excès de joie même si c'est peine perdue. Je souris de joie. Il veut bien se livrer à moi pour que j'en apprenne plus sur lui... J'ai le cœur qui bat à mille et mon ventre se tordre d'une façon délicieusement agréable pour la énième fois cette nuit.

- N'importe quoi ? Demande-je avec une petite voix que je ne me soupçonnais pas posséder.

Il hoche de la tête avant de me sourire d'une manière séduisante et tellement craquante. Je ne le dirai sans doute jamais assez... Il est très charmant.

- Je suis curieuse sur comment était ton toi enfant...

- Tu as commencé par le plus dur, m'apprend Zakhar sur le ton de l'humour. Il était assez calme, discret et à la reconnaissance de ses parents toujours trop occupés par le boulot. J'ai été éduqué majoritairement par Elena, ma nourrice. Je sais pas si tu t'en souviens, je hoche de la tête pour lui répondre avant qu'il ne poursuive. J'étais du genre assez réservé et timide donc les seuls amis que j'avais été les frères Droski. Je passais beaucoup temps chez eux vu que nos pères étaient amis et comme Sacha était souvent à la maison entrain d'écrire ses romans. Elle m'invitait pour que je me retrouve pas seul à la maison. C'était les seuls moments où je pouvais plus ou moins agir comme un enfant.

- Les seuls moments ? Relevé-je outrée de son récit.

Il me sourit d'un sourire plat.

- J'avais une éducation assez chargée et sévère. Ma mère voulait que je sois le meilleur dans tous les domaines et pour ça, j'avais des cours extas scolaires en équitation, mathématiques, langues, musique et littérature. J'avais développé une passion pour le dessin et la peinture mais je n'avais que peu de temps pour m'y consacrer.

- Cette... éducation avait commencé à quel âge ?

- À l'âge de cinq ans jusqu'à mes seize ans.

- Cin... Cinq ans, m'étrangle-je avec ma propre salive abasourdie. Mais c'est absurde ! Et ton père ? Il était d'accord ?

- Je ne sais pas si au départ, il était au courant mais en tout cas, il approuvait sa méthode d'éducation car après le divorce de mes parents, il l'a gardé et a forcé Ilya à la perpétuer bien qu'elle était moins violente quand je suis parti vivre avec lui.

- Tu... Comment est-ce que tu as vécu le divorce ?

- Mal... Après leur divorce, ils passaient encore moins de temps avec moi étant donné qu'ils avaient plus à cacher leurs amants aux autres et à l'un et l'autre. Elena ne pouvait pas rester tous les jours à mes côtés, elle avait aussi une famille sur qui veiller. Je me retrouvais souvent seul la nuit. Un soir lors d'une tempête, j'avais tellement peur que j'ai essayé de les joindre avec le fixe de la maison. L'un a raccroché et l'autre a pensé l'avoir fait. Je n'oublierai jamais la phrase que ma mère avait prononcé. Elle a dit avec un ton ennuyé et méprisant: " Orgh, qu'est-ce qu'il me veut encore celui-là ! Comme si je ne le voyais déjà pas assez..." J'avais fini par fouiller dans le bureau de mon père où j'ai trouvé la carte de visite de mon oncle. Je lui ai téléphoné et lui ai expliqué la situation. Il est venu avec Anastasia et ont passé la nuit avec moi. Le lendemain, ils m'ont ramené chez eux pour s'occuper de moi.

Un flux de compassion me prend jusqu'au trip et je me rapproche de lui pour le prendre dans mes bras. Il me rend mon étreinte.

- Tu veux arrêter ? Demande-je en relevant ma tête de son torse.

- Non, ça va... Pose-moi une autre question, s'il te plaît. Réplique Zakhar en tournant pour se coucher sur son dos et en me soulevant pour que je me retrouve sur lui.

Une affaire d'avocats Où les histoires vivent. Découvrez maintenant