Chapitre 44 : Un choix tourmenté

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Natalya :

Je me retrouve comme une idiote les fesses sur les marches et un mal horrible à la cheville et à mon postérieur. Ce matin, à mon réveil, il m'a fallu du temps pour émerger et comprendre où j'étais. Pour une fois, mon sommeil était bien trop lourd pour que je me réveille. Quelques minutes plus tard, tout m'est venu à l'esprit. J'avais trop honte pour le confronter directement alors j'ai décidé de m'enfuir en douce en prétextant une urgence mais c'était sans compter sur ma maladresse.

- Lâchez-moi ! Gronde Zakhar à l'adresse de sa sa mère en courant vers moi.

- Est-ce que ça va ? Me demande Marco qui se trouvait juste derrière moi .

Avant que je ne puisse lui répondre, deux mains se sont posées sur mes joues pour me faire tourner la tête vers deux orbes noirs pénétrantes. Il fronce les sourcils en étudiant mon visage de presque toutes les coutures.

- Ça va ?

- Oui... oui. Lui Repondé-je un peu secoué.

Il essaie de m'aider à me relever, mais une cheville endolorie me fait plier en deux et me fait presque perdre l'équilibre. Marco m'attrape la main droite en même temps que Zakhar m'attrape par la taille m'évitant une deuxième chute.

- Tu as mal à la cheville ?

- C'est peut-être une entorse...

- Mais, n...

Il me laisse pas finir ma phrase car la seconde suivante, il passe son deuxième bras autour de mes jambes pour me soulever. Je laisse un petit hoquet de surprise sortir de ma gorge. J'ai attrapé ses épaules par réflexe. Il plonge ses yeux dans les miens avec un petit air inquiet mais je secoue la tête pour lui dire que ce n'est rien. Il soupire puis s'avance jusqu'à la porte qu'on a empruntée hier. Marco la lui tient pour que l'on puisse la traverser.

Il me pose sur le plan de travail en marbre de cette énorme cuisine épurée. Elle est gigantesque avec plusieurs compartiments comme si on avait fusionné deux grandes cuisines. C'est plutôt un style américain. Je suis assise sur un plan de travail énorme au centre de la cuisine, séparé des autres parties. Il y a au moins deux éviers de ce que j'ai pu voir et beaucoup d'armoire blanche en bois.

Je sors de ma contemplation quand je sens la main de Zakhar m'enlever l'une de mes chaussures pour examiner mon pied. Il fronce les sourcils en tâtant doucement mon pied. Ses yeux sont fixés sur mon pied ce qui me permet de détailler son visage sans qu'il le sache. Je crois que je ne le dirais jamais assez mais ses cils sont très longs. Ses sourcils sont droits et bien tracés, j'en suis presque jalouse. Son nez quant à lui sous cet angle a l'air une droite que l'on aurait tracée avec une précision inquiétante. Ses lèvres normalement pleines sont pincées entre elles pour former une ligne.

- Je ne pense pas que ce soit gonflé. Déclare-t-il les yeux rivés sur mon pied.

C'est... l'autre pied...

Il relève les yeux vers moi pendant que Marco tente d'étouffer son rire. Zakhar se gratte le cou tout en mordant sa lèvre inférieure pour avaler une remarque désagréable. Il soupire avant de me remettre ma chaussure puis retirer l'autre. Il répète le même schéma que tout à l'heure jusqu'à ce qu'un petit bruit de douleur s'échappe d'entre mes lèvres.

- Je suis désolé... Je ne pense pas que ce soit une entorse mais il vaudrait peut-être mieux consulter...

Il se relève avec une petite expression désolée puis demandée à Marco de lui chercher de la glace ce qu'il fait en se dirigeant vers le réfrigérateur.

- Je t'avais dit d'attendre avant de descendre mais tu ne m'as pas écouté. Tonne Marco en s'affairant à me faire une poche de glace.

Je sens le regard da Zakhar qui me fixe et je sais exactement à quoi il pense. Comment me sortir de cette situation ? Je fixe mon regard dans celui de Marco pour éviter celui de Zakhar qui a positionné ses mains de chaque côté de mon corps.

Une affaire d'avocats Où les histoires vivent. Découvrez maintenant