Chapitre 14 : Un nouvel indice ?

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Natalya :

Je claque la porte dernière moi et m'adosse sur celle-ci. Putain ! Quelle merde ! La honte... Pourquoi je me tape toujours des hontes devant cet individu nuisible. Tout ça est néfaste pour ma santé mentale. En plus par-dessus le marché,  il m'a provoqué délibérément ce qui m'a conduite à la folie. Mais pourquoi je lui ai sauté dessus ? J'aurais pu juste lui couper la parole mais non, j'ai pas utilisé mon putain de cerveau. Ça me ressemble pas pourtant d'être impulsive. Inspire et expire Natalya. C'est bien. Et ce connard m'a mitraillé du regard. À croire, j'allais le violer ou lui transmettre une maladie incurable. J'ai pas la peste ! Je passe une main sur mon visage et expire longuement . J'ai chaud. Je dois ressembler à une tomate de gêne. Je replace une mèche derrière mon oreille et quitte le poste.

Je retourne dans mon hôtel et me jette sur mon lit. Et enfin,  je peux respirer. J'ai eu la peur de ma vie aujourd'hui. J'ai crû qu'on avait abusé de moi. Il faut que je me souvienne des conneries que j'ai fait cette nuit. Sérieusement,  qu'est-ce qu'il m'a pris de me soûler. Je n'ai pas arrêté de boire de l'alcool ces derniers jours. Je devrais arrêter l'alcool pendant un moment. Je me souviens de quelques moments mais c'est toujours flou. Réfléchis Natalya ! Oh non,  Dereck. Je l'ai complètement oublié... Je devrais l'appeler, il pourrait m'éclairer sur ma démence d'hier. Je compose son numéro. Ça sonne mais il ne décroche pas. Je réessaierai plus tard.

Qu'est-ce que ça peut m'énerver de rien savoir ! Je devrais me calmer et m'endormir. Mes trous noirs ne durent jamais plus d'une demie journée. Ça me reviendra tôt ou tard aujourd'hui. Je ferme les yeux et essaye de me concentrer une dernière fois avant de me rendormir. Je me rappelle de notre rencontre, de moi qui se dirige vers le bars avec lui sur mes pas . Je me suis installée et j'ai commencé à boire.  On est restés silencieux et j'ai enchaîné les verres. Je me suis mise à pleurer et il m'a rassuré mais je l'ai envoyé bouler. Je l'ai pris pour un ange de la mort et lui ai parlé de ma mère. Je me suis redisputé avec Antonio et il nous a séparé. Mon téléphone a sonné puis il m'a emmené dans une chambre et s'est cassé. Il est revenu avec un tee-shirt et je me suis  tapée la millionième honte devant lui et il m'a aidé à me laver les yeux dans la salle de bain. On a glissé et  rigolé. Puis je me suis changé et je suis partie dans son salon où je me suis resservie à boire après mettre rappeler d'un épisode traumatique de ma vie. Il m'a grondé et soigné. D'accord... Ça explique mon bandage.  Il a été adorable et j'étais pas fichue de lui dire merci. Il avait pas tords sur mon immaturité...

Mais il est aussi détestable ! Il m'a tapé la honte devant mon client ! Et puis, ce qui est fait est fait ! Je peux pas revenir en arrière et je préfère ma relation de détestable et détesté. Je suis fière de moi , je lui ai pas raconté un sujet trop gênant et personnel malgré mon état d'ébriété . Bon , je l'admets, je lui ai parlé de ma mère mais j'aurais pu faire pire. J'ai quand même pleurer devant lui , même Dereck m'a jamais vu pleurer devant lui. On est amis mais niveau sentiments et vie personnelle,  on garde une part d'intimité et mystère. On est pas si proche que les gens pourraient le croire. On rigole ensemble mais on se comprend pas toujours . On se supporte et se console du mieux qu'on peut. Je reçois un appel de madame Nardine et décroche le téléphone.

-" Allô,  madame Nardine ? "

-" Bonjour, mademoiselle Johnson ! Je vous appelle parce que je voudrais savoir si vous pouvez venir me rejoindre . J'ai du nouveau au sujet de l'affaire. "

-" Où êtes-vous ? J'arrive tout de suite ! "

-" Je vous envoie l'adresse par message. "

Je me regarde dans le miroir et c'est pas la forme. J'enlève la robe rouge et opte pour un pantalon noir et un tailleur blanc . Je remets mes chaussures rouges sang et détale comme un lapin sac au bras . Je prends l'ascenseur et me rends au hall de l'hôtel mais au moment où je passe devant l'accueil,  une femme m'interpelle en Espagnol. Je m'approche pour savoir ce qu'elle me veut. Elle sort un grand paquet de derrière le comptoir.

Une affaire d'avocats Où les histoires vivent. Découvrez maintenant