Ahlala ! L'Akatsuki ! [Abandonnée]

CHAPITRE 77 : MISSION IMPOSSIBLE

Deidara ouvra discrètement la porte de la chambre de Tobi, en faisant très attention de ne pas faire de bruit. Mais la porte grinça terriblement, et Tobi se réveilla alors à cause du grincement. Leblond s'enfuit en courant, puis il revint vers les autres. Hidan chuchota :

« Mais putain ! Qu'est-ce-que tu fous ?!

-Tobi s'est réveillé ! Sa porte grince trop ! Hum !

-Rah ! Merde !

-Tiens ! Prend ça ! » Lui dit Sasori, en lui tendant de l'huile.

Deidara la prit et retourna vers la chambre de Tobi, il attendit un peu, pour qu'il s'endorme. Puis il huila les gonds de la porte, et l'ouvrit. Le blond s'infiltra ensuite dans la chambre. Il avança prudemment vers le lit, mais il marcha soudainement sur quelque chose, et hurla de douleur. L'homme-enfant se réveilla en sursaut tandis que Deidara s'enfuyait à cloche pied. Il revint une nouvelle fois vers les autres. Kakuzu grommela :

« C'est pour quoi cette fois ?!

-J'ai marché sur un truc ! Hum ! »

Leblond souleva son pied pour leur montrer et Sasori dit :

« T'as marché sur une punaise.

-Une punaise ?! Hum ?!

-Ouais.

-Mais enlevez la moi ! Hum !

-Vu comme s'est enfoncé ça va faire très mal, je vais chercher mes outils ! Dit Kakuzu.

-Tu vas douiller ! » Ricana Hidan.

L'ex-ninja de Taki revint avec ses outils et demanda à ce qu'on assoit Deidara. Sauf que le blond dit qu'il préférait finalement garder la punaise, mais les autres ne l'écoutèrent pas. Sasori et Hidan tinrent fermement Deidara. Mais celui-ci se débattit, et donna un violent coup de pied dans la tête de Kakuzu. Le religieux relâcha le blond tellement il rigola et celui-ci en profita pour s'enfuir, sauf que Sasori sortit une de ses marionnettes et l'enferma dedans. Ils finirent, finalement, par attacher Deidara, et Kakuzu retira la punaise de manière très douloureuse, n'ayant pas apprécié le coup de pied. Le blond ne pouvant plus marcher, quelqu'un d'autre devait y aller. Ils tirèrent de nouveau à la courte paille, et cette fois ce fut Kakuzu. Il y alla et ouvrit la porte de la chambre, et pour éviter l'accident qu'a subit Deidara, allongea son bras, pour atteindre la masque de Tobi. Mais l'ex-ninja de Taki ressentit une soudaine vive douleur à la main, et la ramena vers lui pour y voir un piège à souris. Il regarda ça choqué et vu ensuite qu'il y avait un papier et 50 ryos où il était écrit : Tiens, pour que tu laisses Tobi tranquille. Il ne fallait pas en dire plus à Kakuzu. Celui-ci s'en alla avec l'argent, laissant en plan les trois autres. Les autres finirent par comprendre que l'ex-ninja de Taki avait du être soudoyé, et donc Hidan et Sasori tirèrent à la courte paille. Ce fut à Hidan d'y aller, le religieux alla vers la chambre, mais étant particulièrement nul pour la discrétion, fut très vite repéré par Tobi. L'homme-enfant s'exclama :

« Oh ! Hidan-senpai ! Vous êtes venu jouer au Monopoly avec moi ?!

-Euh.....Ouais.....

-Cool ! Je vais chercher le jeu ! »

Mais pendant que Tobi cherchait le Monopoly, Hidan en profita pour s'éclipser. Il fini par revenir et dit :

« Bon ! Allez Sasori ! C'est à ton tour !

-.....Je paris que tu n'a même pas essayé !

-Si, mais il m'a grillé et j'ai failli jouer au Monopoly avec lui ! Et je déteste le Monopoly !

-Si tu es partit il doit être retourné se coucher, non ?

-Ouais ! Peut-être ! Mais vas-y ! Ce genre de mission, c'est pas pour moi ! »

Sasori y alla, mais constata que la lumière était toujours allumé, il entrouvrit légèrement la porte et vit Tobi et Zetsu jouer ensemble au Monopoly. L'homme-enfant s'exclama enjoué :

« Oh ! Sasori-senpai ! Vous voulez faire une partie !

-Non. Je vais travailler. »

Le marionnettiste ferma alors la porte, bien qu'il la laissa légèrement entrouverte, et attendit que les deux s'endorment. Mais ce moment n'arriva pas. En vérité, ce n'était pas Tobi, mais Zetsu s'étant transformé en Tobi avec un de ses clones. Les deux avaient échangé leur place, après le passage de Hidan. Cependant, le vrai Tobi, dormait tranquillement dans la chambre de Zetsu. Sasori attendu toute la nuit, mais n'eut jamais l'occasion d'enlever le masque de l'homme-enfant. L'opération bas les masques prit une grande pause, après cette éprouvante nuit.