Fenrir TOME II

CHAPITRE 23

PDV Fenrir :

          Je fais les cents pas pour digérer ce que vient de nous dire Nómin.

— Et vous me dites que c'est une chose que je peux annuler ?

— Elles vous appartiennent toutes. À vous cinq. Tout passait par Hanmā, qui les piégeait sans qu'ils ne se rendent compte de rien. explique t-il. Si vous les récupérer toutes vous aurez encore plus de chance de l'emporter.

Les récupérer ? J'aurais l'impression de les voler cette fois. Tout ces gens. À cause de moi ils ont sans doute tout perdu, si en plus de ça je...

— Sachez que vous ne volerez rien. Vous ne feriez que récupérer ce qui vous appartient. Toutes les aptitudes qui ce sont disperser ont simplement servi à vous retrouver et vous ramener vers Hanmā. Puis, elle ne s'était pas douté que ça se propagerait à une telle échelle.

Donc au final dans un sens, j'ai pu m'en sortir grâce à Hanmā. Elle s'est servi de cette substance qu'elle sécrétait quand d'autres que moi l'utilisait, pour donner de nouvelles aptitudes à tous ceux sur qui ils le testaient. Elle les a trompés pour que le plus de monde possible soit plus fort et plus puissant, pour notre future bataille contre eux.

— ...Qu'est-ce que vous en pensez ?

— Nous on était déjà au courant. C'est plutôt à vous que l'on pose la question. me renvoie Hégèmôn. Qu'est-ce que vous voulez faire ? Après tout, c'est vous qui possédez Hanmā.

Je ne sais pas trop, mais je n'ai pas envie d'enlever leurs aptitudes à tous ces gens. Si c'est possible, je préférerais récupérer que les mauvais ou ceux qui n'en veulent vraiment pas, ou encore ceux qui n'arrivent pas à les contrôler. Là par exemple, je pense à Théodore.

« — Je pourrais t'aider à les sélectionner. Il nous suffirait d'être en parfaite symbiose, de ne faire qu'un et de n'être en aucun cas déranger pendant plusieurs heures. Et il nous faudrait l'aide de ton ami, le clairvoyant. »

— Pourquoi pas ? Et puis comme ça on pourrait supprimer ceux qui sont malencontreusement tomber chez l'ennemi.

— Tu vas vraiment le faire ? demande Crowley.

— Je crois bien que oui. Après ça, il ne nous restera qu'à... remporter la guerre !

Crowley vient me prendre dans ses bras. Siena ne manque pas de faire un « ooooh, trop mignon ! ». Je suis un peu surprise, mais le serre moi aussi contre moi.

— Ça va vraiment être très éprouvant. Aussi bien pour toi que pour nous. Alors s'il te plaît, si tu sens que tu ne peux plus, arrête toi.

— ...Ça ne fait que quelques heures que nous nous connaissons, et pourtant je suis sûr que vous me connaissez encore mieux que je ne me connais.

— Tss... Têtue. marmonne t-il en me prenant par les épaules. Évidemment que je sais que tu ne m'écouteras pas ! Si même te prendre par les sentiments ça ne marche pas... Bref, fait attention c'est tout !

          Il se retourne puis fais de nouveau demi-tour.

          — Désolé de te décevoir, mais changer de sujet ne m'empêchera pas de faire quoi que ce soit.

          — ...M'laisse même pas essayé.

Il retourne s'asseoir, toujours les bras croisés, les yeux fermés, et sans doute entrain de penser à une façon de m'empêcher de les récupérer. Il n'y arrivera pas, mais bon... ça me fait quand même plaisir qu'il essaie.