CHAPITRE 1

235 33 5
                                    


— Debout ! Réveillez-vous ! entende ai-je, alors qu'on me secoue l'épaule.

— Fenrir ! Allez réveille toi.

Irene ? J'ouvre lentement les yeux et la regarde. Je cligne plusieurs fois des yeux en voyant le monde attrouper autour de moi. Irene me tient la main. Je la regarde fixement, et avec attention. Elle est... différente. Elle a les cheveux plus long. Bien plus long. Et son visage... je ne sais pas trop, mais je vois bien qu'il est... différent, lui aussi. Ça devait faire plusieurs mois que nous étions enfermés. L'homme aux cheveux bleus se tient accroupie devant moi. Il tient mon autre main. Je tente de la retirer, mais il m'en empêche. Alors je réessaie.

— Lâchez... réussis-je à dire avant de me mettre à tousser.

— Ne te force pas trop. Je n'ai pas terminé de te soigner. Tu pourras bientôt reparler.

Je ne comprends pas ce qu'il dit. Je regarde Irene, avec un regard interrogateur.

— Il m'a guéri aussi, t'en fais pas. Il sait ce qu'il fait. explique Irene. C'est lui et ses amis qui nous ont fait sortir.

— Votre... nom ? demande ai-je à voix basse.

— Je te répond seulement si tu me promets de ne plus essayer de parler ensuite, d'accord ?

Je ne peux pas vraiment le lui promettre, mais je hoche la tête à contrecœur.

— Moi c'est Koichi. Enchanté, Fenrir.

Je ferme les yeux en entendant son nom. C'est bien le Chef de la Résistance. Je me souviens que Lanae nous en avait parler.

***

Je me réveille dans une chambre, et en pleine forme. Ou presque. J'ai un peu mal au crâne ! En me relevant, je tombe en me cognant contre un objet au sol. Il fait sombre ici. Je sors de cette pièce, et me rends compte que je suis dans une maison. Je suis actuellement dans un bidonville. Il y a des enfants entrain de jouer un peu partout. Leurs vêtements sont délabrés, sales et déchirés. Certains n'ont pas de chaussures. Je monte sur le toit, et fais attention à ne pas le casser. Je regarde autour de moi. Je ne sais même pas où je suis. Et... Où est passé Irene ? Je dois absolument lui demander si elle sait où sont passé les autres ?

Je me promène et supporte les regards de ceux que je croise sur mon chemin. Je ne sais pas si ce sont des regards gentils ou non. Koichi est assis près d'un feu, et parle avec ces hommes. Il est très loin... Mais je l'entends très clairement. Comment mon ouïe a pu se développer à ce point ? Je ne comprends pas. En si peu de temps, comment c'est possible ? En tout cas pour l'instant, je vais m'en servir. Je sais que c'est mal, mais j'écoute leur conversation.

— Où en sont les équipes deux et trois ? demande Koichi.

— Ils ont terminé le combat à Seishin. répond l'un. Il ne devrait pas tarder à retourner au QG.

— Koichi, est-ce que l'on devrait dire aux Capitaines que nous les avons trouvés ? demande un autre.

— Non. Ils verront bien d'eux-mêmes. Et puis, s'ils le savent, ils se presseront pour rentrer. répond Koichi en jouant avec des enfants.

— Tu lui as déjà parler des évolutions ?

— Pas encore. Et puis elle n'est même pas encore réveillée, je ne vais pas l'embêter avec ça.

Fenrir TOME IIOù les histoires vivent. Découvrez maintenant